Dernier périple en date

Je suis vraiment très fort. Pour mes nombreuses amies de passage en Corse, j’organise des journées de visite marathon. Imaginez. Départ d’Ajaccio le matin tôt direction Bonifacio. Pour corser la difficulté (sans mauvais jeu de mot), le voyage se fait avec une auto boîte mécanique (oui bon d’accord mon roadster boîte automatique ne contient que deux personnes). J’arrive quand même en deux heures et demie de route à rendre une de mes amies malade. Ce qui fait qu’arrivés à Bonifacio, elle a préféré s’abstenir de la balade en bateau. Je vous rassure, elle a quand même pu se remettre avec un énooooooooorme chocolat liégeois et une limonade en nous attendant.
Après la promenade en bateau et la visite de la vieille ville avec la Sardaigne en toile de fond, nous voilà repartis. Direction la plage de Palombaggia pour finalement faire demi-tour en marche arrière sur la piste pendant plusieurs kilomètres faute de place pour se garer… Nous nous sommes finalement rabattus sur la plage de Santa Giulia. Bon d’accord on fait pire comme solution de rechange. De plus, non sans fierté, j’ai pu rendre quelques autochtones bronzés et aux abdominaux saillants jaloux en m’affichant, moi le pinzutu cramoisi, avec deux belles à mes côtés. Pour rentrer sur Ajaccio, nous nous étions munis de munitions anti-copine-nauséeuse : sacs vomitoires inside the car.
La journée s’est finie sans trop d’encombres par un petit resto bien sympatique sur le port d’Ajaccio. Pfiouuu! Ca c’est de la journée de vacance bien remplie.

Les falaises de Bonifacio

La plage de Santa-Giulia

Le destrier bleu tout terrain

Le week-end, j’aime sortir, visiter, prendre le temps de découvrir cette merveilleuse île qui m’accueille et me surprend chaque jour. Je vais donc, un peu “à tâton”, aux endroits que l’on me recommande ou dont j’entends parler autour de moi. Et ce jour là, c’est Papa qui m’a soufflé la destination de ma sortie. Déjà, j’aurais dû me méfier, mais… que voulez-vous? On fait toujours confiance à son papa?
Me voilà donc en route pour passer une très bonne journée à la plage de Cala d’Orzu à Coti Chiavari, au sud d’Ajaccio. Plus exactement pour aller goûter l’excellent poisson grillé à la paillote Chez Francis, réputée pour… avoir été détruite en 1999 sous  les ordres du  préfet en poste à  l’époque dont les méthodes plus que douteuses sont restées tristement célèbres. Mais je vous laisse faire vos recherches sur le sujet.

C’est donc avec l’idée de ce merveilleux repas que je prends la route pour Coti Chiavari. Je me perds quelques fois malgré le fait qu’en Corse “il n’y ait qu’une seule route”, et ce n’est que tardivement dans la matinée qu’enfin, un panneau publicitaire annonce la fameuse paillote à quelques kilomètres. Ce que je ne lis pas dans l’excitation, c’est qu’il faut traverser une piste sur deux kilomètres et que j’ai pour seul moyen de passage… mon roadster smart… pardon… mon destrier bleu plutôt court sur pattes! Je ne vous raconte pas les sueurs froides lors de la descente. Dans un milieu hostile rempli de buttes, de trous, de nids de poules… bref une piste pour 4×4, le destrier ne s’en est pas trop mal sorti et surtout sans aucun bleu! J’entends encore la conductrice du 4×4 que je croise en descendant : “il va passer avec ça lui ??”, le sourire aux lèvres.

Mais la récompense est de taille. Une plage sublime au milieu des rochers, trois paillotes sortent du maquis et mordent un peu le sable pour nous offrir leurs spécialités : du poisson, du poisson et encore du poisson! Mais quel poisson! En arrivant, les pêcheurs ramenaient le chapon que l’on m’a servi 20 minutes plus tard grillé avec des frites et des tomates fraîches. Sans parler des énormes gambas que mon voisin déguste avec délectation. Après le repas, quelques pas à faire, et nous voilà les pieds dans un sable blanc très fin à quelques mètres d’une eau turquoise où les posidonies créent un splendide contraste sous-marin.
Seul regret, le monde, la plage est remplie. Beaucoup sont venus avec les bateaux qui mouillent plus loin dans la baie. Mais le tout reste très agréable. C’est une balade à faire mais n’oubliez pas de prendre votre 4×4!

L’odyssée (part two)

Donc reprenons… Une fois installés sur le bateau, nous décidons avec papa de regarder la terre s’éloigner en restant sur le pont mais là, très rapidement, il se remet à pleuvoir. Donc pour le quart d’heure nostalgie on repassera. La soirée se déroule calmement, bercés par une animation chants corses au bar puis par les annonces de la compagnie italienne: “Médamézéméssieubonzourrrrr” qui reviennent toutes les cinq minutes. Cela n’empêchera pas un sommeil de plomb.
Combat épique le lendemain pour récupérer la voiture et sortir du bateau. Il faut dire aussi que je suis un peu pschychorigide en ce qui concerne mon roadster et ce n’est pas la dame qui a voulu poser son sac sur ma voiture qui me contredira…

Café sur le port de Bastia, route jusqu’à Ponte-Leccia, pardon Ponte A Leccia, et là deux options: rejoindre Ajaccio, pardon Aiacciu, en passant par Corte, pardon Corti, (chemin le plus rapide), ou bien passer par toute la côte ouest. En bon psychopathes qui se respectent, nous choisissons bien entendu le chemin le plus long… Le reste en images… 

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L’odyssée (part one)

Autoroute sous la pluie
Autoroute sous la pluie

La pluie nous suit jusqu’à Lyon où nous nous arrêtons pour déjeuner. Après “Huggy les bons tuyaux”, “Papa les bons plans restos”. Grâce à son boulot, il a toutes les bonnes adresses, de quoi faire son propre guide! Papa, si tu me lis… Mais revenons à nos moutons. Donc arrêt à Lyon, remplissage de bedons affamés et provisions de quelques bouteilles de bon vin, du Julienas : vive papa!
Après nous avoir laissé le temps de faire nos emplettes, la pluie reprend dès que je me cale derrière le volant. Fidèle aux hommes du nord, elle nous accompagnera jusqu’à Cassis. Elle nous laisse le temps de prendre un café et de faire une balade sur le port mais le répit est de courte durée. Devinez quoi? Le trajet Cassis-Toulon se fait sous?… La?… pluie bien sûr.

Vous n’avez pas grand mérite si vous avez répondu, c’était couru d’avance.
Nous partîmes à deux, de Paris, et par un prompt renfort, nous nous vîmes, bah toujours deux en arrivant au port de toulon.
Heureusement. Vous commencez à y être habitués, la pluie s’arrête. Le temps d’aller avaler le Mac do de la dernière chance. Il n’y en pas en Corse. Est-ce vraiment un mal? Je reste dubitatif…
C’est l’estomac lesté que nous reprenons mon fidèle destrier (bleu). Oui j’ai le droit de faire dans le récit épique: c’est mon blog que diantre!
Il nous accompagne, le fier coursier (pour ceux qui suivent encore) vers notre nef qui se dresse bravement sur l’onde grêlée par l’orage… Again. Enfin le bateau de la Corsica ferries  quoi, dans lequel nous nous engoufrons, fourbus et heureux. Suite au prochain épisode…