Un zeste de lumière

Un ciel noir, une pluie battante, un froid de canard, le chat ne veut pas quitter le canapé. Voilà à quoi ressemblait mon samedi la semaine dernière. Malheureusement, une obligation “facturale” me force à prendre la voiture pour me rendre à La Poste… En route donc vers Ajaccio les essuie-glaces à vitesse maximale en essayant de faire passer la panda entre les gouttes tout en évitant les gouffres d’eau formés par la chaussée. Pfiou! Finalement, une fois arrivé, La Poste est fermée pour grève… Heureux d’être sorti pour rien, je m’apprête à faire demi-tour quand un rayon de soleil se glisse dans mon champ de vision.

Pour finalement profiter de ma sortie, je décide de le suivre. Il n’emmène directement aux Îles-Sanguinaires où le spectacle est prenant. Imaginez un ciel noir de nuages d’orages, une mer qui a défaut d’être déchaînée ne se laisse tout de même pas approcher et au milieu de tout ça, un rayon de soleil, comme sorti des ténèbres, s’abat sur l’archipel. La scène est presque incroyable, j’ai comme l’impression d’être devant une toile de maître si ce n’est ce vent qui me gèle les os.

En quelques secondes j’essaie d’immortaliser l’instant pour vous le faire partager.

Les Îles Sanguinaires sous le soleil
Les Îles Sanguinaires sous le soleil

Promenade Ajaccienne

Les températures chutent de jour en jour, les nuages nous montrent de plus en plus leur magnificence et le tonnerre gronde dans les hauteurs : l’automne arrive. Et pourtant, le week-end, la douceur de l’air nous invite toujours à sortir et à découvrir les alentours. Seulement, on part moins loin. Pour ne pas se retrouver trempé et perché à deux kilomètres de la voiture. Mais par chance, la région ajaccienne est pleine de ressources. Mon nouvel ami : le guide des randonnées et sorties du pays ajaccien est là pour me le rappeler.

C’est donc entre deux orages, qu’en suivant les indications, j’ai pu me promener sur les auteurs de Mezzavia en banlieue d’Ajaccio. Plus précisément au Mont Sant’ Anghjelu : le mont du Saint Ange où l’ange en question a été remplacé, pour je ne sais quelle curiosité, au sommet de cette montagne qui culmine à 270 mètres, par une antenne relais… métallique, rouge et blanche… cherchez l’erreur?

Toutefois dépaysante et relaxante, la promenade nous emmène au-dessus des plus hauts quartiers de la banlieue où la vue est, comme toujours, très agréable. Malgré le tonnerre qui gronde dans les montagnes au loin et rapproche petit à petit son ombre sur nos têtes, c’est aisément que l’on s’assoit pour admirer le paysage. D’un côté, après les vignes et quelques dunes, c’est la cité impériale qui se dessine. Ajaccio nous présente son port, sa rocade et son centre ville qui grouille comme une fourmilière.
Non loin de là, on observe l’aéroport Napoléon Bonaparte où le décollage d’un avion se confond avec les bruits du tonnerre qui gronde dans la vallée du Prunelli, cachée par un impressionnant rideau de pluie. De l’autre côté, la plaine de Peri et Mezzavia en contre-bas. En quelques minutes je repère mon petit chez-moi, minuscule au coeur d’une si grande plaine que le rocher des Gozzi domine sur la gauche.

Vous vous le demandiez certainement, mais oui effectivement j’ai encore fait de drôles de rencontres, et notamment un bébé tortue que ma semelle a épargné (pfiou) et qui s’est empressé de se cacher à mon arrivée. Décidément!

De là haut, en bonne compagnie, je savoure et apprécie encore un peu plus la région qui m’a accueilli il y a maintenant presque cinq mois. Et même si la vie dans le foyer familial me manque toujours un peu, c’est le sourire aux lèvres et l’esprit serein que j’ai repris le chemin de la voiture où les premières gouttes de pluie se sont fait sentir.

Vive la météo

Lundi soir, en rentrant tranquillement du boulot, après avoir fait une halte par la case Géant pour faire les courses, j’ai eu une magnifique surprise à la maison… De la boue plein l’appartement…

Une tempête s’est abattue sur la région ajaccienne, on a même eu droit à une mini-tornade qui a emporté les camions de pizza de la rocade. (à voir ici en image)

Annonce : Recherche femme de ménage à plein temps, motivée, n’ayant pas peur de se salir les mains… hihi. Je ris jaune.

L’odyssée (part one)

Autoroute sous la pluie
Autoroute sous la pluie

La pluie nous suit jusqu’à Lyon où nous nous arrêtons pour déjeuner. Après “Huggy les bons tuyaux”, “Papa les bons plans restos”. Grâce à son boulot, il a toutes les bonnes adresses, de quoi faire son propre guide! Papa, si tu me lis… Mais revenons à nos moutons. Donc arrêt à Lyon, remplissage de bedons affamés et provisions de quelques bouteilles de bon vin, du Julienas : vive papa!
Après nous avoir laissé le temps de faire nos emplettes, la pluie reprend dès que je me cale derrière le volant. Fidèle aux hommes du nord, elle nous accompagnera jusqu’à Cassis. Elle nous laisse le temps de prendre un café et de faire une balade sur le port mais le répit est de courte durée. Devinez quoi? Le trajet Cassis-Toulon se fait sous?… La?… pluie bien sûr.

Vous n’avez pas grand mérite si vous avez répondu, c’était couru d’avance.
Nous partîmes à deux, de Paris, et par un prompt renfort, nous nous vîmes, bah toujours deux en arrivant au port de toulon.
Heureusement. Vous commencez à y être habitués, la pluie s’arrête. Le temps d’aller avaler le Mac do de la dernière chance. Il n’y en pas en Corse. Est-ce vraiment un mal? Je reste dubitatif…
C’est l’estomac lesté que nous reprenons mon fidèle destrier (bleu). Oui j’ai le droit de faire dans le récit épique: c’est mon blog que diantre!
Il nous accompagne, le fier coursier (pour ceux qui suivent encore) vers notre nef qui se dresse bravement sur l’onde grêlée par l’orage… Again. Enfin le bateau de la Corsica ferries  quoi, dans lequel nous nous engoufrons, fourbus et heureux. Suite au prochain épisode…