La banane à Split

Je dois être le premier à la faire… Mais contrairement à ce que beaucoup pensent, cette spécialité culinaire à base de bananes et de glace vanillée n’est pas originaire de Split en Dalmatie Croate. Et aussi surprenant que cela puisse être, nous sommes nombreux, nous les touristes, à poser la question fatidique aux guides de l’office de tourisme de Croatie.

Et c’est justement en me posant cette question, l’œil hagard tourné vers le ciel, le dit délice délicatement disposé dans l’assiette devant moi, que tout à coup (je ne comptes pas les deux heures de somnolence via Air Croatia) je me suis retrouvé à Split, en Croatie! Une guide me souriant, toute destinée à répondre à ma question!

Je vous laisserais chercher sa réponse sur l’origine du dessert car moi, je vais uniquement vous parler de ma visite de la région!

Un palais pour centre-ville

Si la ville est étonnante, c’est d’abord par son histoire. Au moyen âge, les habitants d’une ancienne ville romaine, Salona (aujourd’hui Salin), chassés par les guerres, se sont réfugiés dans les ruines du palais de Doclétien toutes proches.
Doclétien? C’est un empereur romain qui a vécu entre 244 et 311 et qui s’était fait construire un palais aux dimensions démesurées puisqu’il couvrait une superficie supérieure à 3,8 hectares! On fait rire avec nos 100 mètres carrés…

Les réfugiés de Salona se sont appropriés les lieux et ont bâti leurs habitations le long des vestiges du palais. Et cette évolution a perduré au fil des siècles. Le palais est devenu le centre-ville historique de Split et est classé au patrimoine mondial par l’UNESCO. Ainsi, le long des remparts et autres bâtiments à l’architecture romaine, des immeubles et des constructions de toutes les époques sont accolés et mélangés comme un puzzle fait de pièces d’âges différents. C’est simple, en 2014, la ville a fêté ses 17 siècles.

Ce méli-mélo donne un charme unique à cette ville tournée vers la mer Adriatique. Elle vous donne envie de parcourir chaque ruelle, chaque recoin pour y recenser tous les trésors qui y sont cachés.

 

Pour les fans de Games of Thrones

Ils ont tout misé là-dessus lors de la visite: la forteresse de Klis a servi de lieu de tournage pour la cinquième saison de Games of Thrones! WOUAAA

Si le château est spectaculaire, autant par son état de conservation que par son architecture, l’endroit précis où les caméras ont immortalisé quelques secondes d’une occulte scène – pour le moment – de la prochaine saison de la série est loin de vous laissé un souvenir impérissable. Un coin d’herbe au bord d’un muret où l’on aperçoit au loin l’ombre d’une muraille appartenant à la forteresse… voilà le décors.

Le site lui, est juste splendide! Perchée à plus de 400 mètres sur un éperon rocheux, la forteresse de Klis se fond dans le paysage et offre un panorama sans pareil sur l’arrière pays splitois. Les lieux sont impeccables et ont traversé les siècles sans trop les subir. Pourtant, la place forte a joué une rôle important dans l’histoire de la Dalmatie et a souvent changé de propriétaires. Ainsi l’église catholique, qui se trouve en son centre, a, au fil des siècles, changé de déco pour devenir une mosquée avant de redevenir une église catholique. Les stigmates de ces changements sont toujours visibles!

 

Vive les produits du terroir!

Au cours de ma visite en Dalmatie, mon chemin m’a mené aux portes de l’Ethnos village de Zagora. Il s’agit d’une reconstitution d’une villa typique, d’une famille plutôt aisée, composée de plusieurs bâtisses regroupées dans une enceinte de pierre. Chaque maison ayant sa fonction propre.

Tout ça, c’est du bla bla! Le plus important, ce sont les produits régionaux! Stella Croatica vous propose des produits faits maison et tout bonnement délicieux… fromages, confitures de figues à l’orange, pâtes de fruits, amandes caramélisées, orangettes, huiles d’olives, etc… bref une explosion de saveurs qui a fait du mal aux maigres économies que j’avais dans la poche.

 

2500 ans d’histoire pour une après-midi

Il est un lieu où chaque touriste de dalmatie se doit de visiter. C’est un peu comme aller à Paris sans voir la tour Eiffel… Alors… j’ai sacrifié à la tradition, en me laissant guider sur l’île de Trogir. Ou plutôt dans le centre historique de la ville, car elle s’étend aujourd’hui en dehors de la petite île d’à peine 1km2.

Trogir, qui est également classée au patrimoine par l’UNESCO, présente une farandole architecturale unique et vous fait traverser 2500 d’histoires et de conquêtes méditerranéenne. Dans le labyrinthe de ruelles pavées on croise des constructions grecs, vénitiennes, romaines et médiévales. Le tout au milieu des barques et des bateaux plus ou moins modernes qui remplissent les berges de la petite citée.

Tout est agréable, même sous la pluie, surtout quand la visite se déroule le jour ou l’on fête le saint patron de la ville : Saint-Nicolas ! (Ah oui, pour ceux qui ne suivent pas, c’était le jour de ma fête ah ah).

Bref j’ai regretté, en dehors de la pluie, de pas avoir pu y rester plus longuement… mais le timing c’est le timing et un moment il faut bien revenir à la réalité et rentrer à la maison…

 

Le voyage a été court, les visites rapides, mais j’ai tout de même eu un aperçu de la région. C’est l’inconvénient de voyager pour le travail…
Mais avant de rentrer je me suis autorisé un petit footing matinal dans la campagne splitoise, entre plage, rivières et montagne… des airs de Corse ? Certainement ! Et c’est ce également ce qui attire les touristes français dans le coin. Je vous le recommande, ça vaut le détour!

Sardinia!!

Hop hop hop! C’est le temps des voyages et des longs week-end, alors on ne perd pas les bonnes habitudes et on continue de parcourir l’Italie!

A force d’apercevoir sa silhouette au loin, l’envie m’est venue d’aller voir un peu ce qui s’y passe. Direction la Sardaigne donc, pour quelques jours de vacances bien mérités!

Depuis le temps que j’entends dire «la Sardaigne, c’est vraiment pas loin, en 1 heure de bateau tu y es»… oui en effet, une heure à laquelle il faut tout de même ajouter deux heures trente pour rejoindre Bonifacio depuis Ajaccio…

Mais en effet, notre voisine vaut le détour pour le peu que j’ai pu en voir. Je vais donc essayer de partager avec vous les plaisirs de mon voyage dans un post relativement long, il faut le dire!

 

En route pour Castelsardo

Pas besoin de quitter la Corse pour se croire en Italie. Tous les conducteurs de l’île s’en rendent compte quand ils programment la fréquence de leur radio préférée mais qu’elle prend tout à coup un accent de makina italienne. À Bonifacio, il suffit de passer la barrière de l’embarcadère pour ne plus entendre parler français. À croire que les 20m2 de parking au bout du port n’appartiennent pas à la même île. On est pas encore parti que voilà, nous sommes partis!

A peine débarqués à Santa Teresa di Gallura, nous prenons la direction de Castelsardo, notre première escale. Malgré les quelques averses et un vent à décoiffer un parapluie, nous apprécions la citée sarde, fondée par Gêne il y a quelques siècles. Si la pluie donne à la ville basse un air de bidon-ville, la vieille ville, située sur le piton rocheux d’une presqu’île, garde tout son charme.

Les éclaircies nous permettent de flâner, de visiter, d’apprécier les panoramas sur la mer et les terres. Les averses éparses nous laissent le temps de manger, prendre un café, goûter, boire un verre et finalement manger! (j’aime les vacances quand le thème est culinaire).

Heureusement nous avons pu repasser par la citée le dernier jour, sous un soleil de plomb. Il faut l’avouer, les rayons changent l’aspect et la beauté du site: c’est splendide!

PS: Surtout! Si vous vous rendez à Castelsardo, ne manquez sous aucun prétexte l’éléphant dit «du bord de route». Comment? On fait vraiment du tourisme avec n’importe quoi?

 

Vis ma vie de retraité

L’anecdote mérite d’être contée. Pour ceux qui sont en quête de nouvelles expériences, ou ceux qui voudraient simplement connaître les joies de la maison de retraite avant d’y être, je vous invite à réserver une chambre à l’hôtel 2 étoiles “Domus Beach” de Castelsardo.

Tout commence dans la panique. Il faut récupérer la clé de l’hôtel avant 19 heures, il est moins 5, ça fait une heure qu’on tourne et qu’on ne trouve pas l’hôtel!!! Un petit coup de fil à 500$ pour nous faire expliquer qu’on est passé dix fois devant sans le voir. Finalement nous arrivons à destination.

Soulagés, nous répondons aux salutations d’un groupe de retraités qui prend un petit bain de soleil à l’entrée et nous dirigeons vers l’accueil. Tout de suite l’atmosphère est étrange et il y a cette odeur… bizarre…

Bref, on récupère la clé et on monte à notre chambre au 5eme étage. Et là, il n’y a plus de doutes, l’hôtel est un ancien hôpital, ou une ancienne maison de retraite. Les couloirs, les rampes d’escalier, la chambre et… la salle de bain. Je crois que le pire est quand même la salle de bain. En cherchant les bons côtés, «l’hôtel» pourrait se vanter de proposer un service unique: la possibilité de faire son popo tout en prenant sa douche tout en regardant les voisins par la fenêtre.

[…] (je vous laisse un moment de réflexion pour imaginer la scène)

Nous sommes vannés de la journée et décidons, malgré tout, ou pour l’expérience je ne sais pas trop, de dîner au restaurant de l’hôtel… Ou plutôt au réfectoire! Et là, le doute n’est plus permis. Ce n’est pas une ancienne maison de retraite. C’EST une maison de retraite ou de repos, je ne sais pas, mais les derniers locataires sont déjà à table attendant leur repas.

Peut-être est-ce un moyen de rentabiliser l’établissement que de louer ses chambres?… juste une réflexion comme ça en passant…

Ne cherchez pas où est caché l’isolation dans les murs, il n’y en a pas. L’avantage, c’est que vous ne louperez pas le petit déjeuné à 7 heures du matin grâce aux ronrons des aspirateurs et au rituel du claquement de portes hautement respecté dans cet hôtel. Seul point positif, nous avions demandé un balcon avec vue sur mer… C’est peut-être après avoir dormis dessus que les précédents clients ont notés 8/10 leur nuit sur booking…

Bref. Belle expérience!

 

L’antique Sardaigne

Au petit matin, nous partons (fuyons?) en direction de Porto Torres pour visiter le site antique. Le soleil brille, les nuages se comptent sur les doigts de la main. La journée s’annonce bien!

Nous avons quelques difficultés à trouver l’entrée du site archéologique. Les fouilles sont toujours en cours et l’italien n’est pas notre langue natale. Mais nous arrivons à bon port. C’est le cas de le dire, l’entrée est sur le port… ah ah

Ainsi, on découvre à travers un petit musée et une promenade au milieu des fouilles, que Porto Torres était une citée romaine. Un palais et des termes ont été retrouvés et présentent de magnifiques mosaïques. Une sorte de Caracalla miniature qui mérite le détour.

La Sardaigne est riche d’histoire, et partout dans l’île, les vestiges de son passé sont visibles. A tel point qu’il est difficile de faire des choix. La province de Sassari (où nous nous trouvons) regorge de sites historiques à visiter.

 

Les sardes catalans

Nan nan, je ne raconte pas n’importe quoi! Après une bonne pizza nous avons pris la direction d’Alghero, la citée catalane. Cette ancienne ville pisanne fut conquise par le royaume d’Aragon, qui chassa les habitants, pour y installer des Catalans de Barcelone. Ainsi, une partie de la population de la ville parle toujours un vieux «catalan sardisé» et d’ailleurs, le nom des rues est inscrit dans les deux langues.

Outre cette particularité historique, la ville est fabuleuse et regorge de richesses. Une véritable destination touristique, et ça se ressent! Les Sardes espagnols sont bien plus catalans que les Barcelonais et vous le font savoir. Tout est rouge et jaune, même le petit train qui fait le tour de la ville!

Un tour en calèche plus tard et nous voilà en quête des monuments historiques et des glaciers de la citée. Une photo par ci, une photo par là, nous nous rendons bien compte qu’une demie-journée ne suffira pas pour connaître Alghero et ses alentours sur le bout des doigts mais… ce n’est que partie remise.

Il est temps de rentrer à l’hôtel. Cette fois, un vrai hôtel, toujours à Castelsardo, et qui semble être un palace (peut-être à cause de la nuit précédente?). Soirée sarde à l’hôtel, nous sommes accueillis par les mamuthones et le buffet géant du restaurant est rempli de plats typiquement typiques. Miam!

 

C’est déjà l’heure de rentrer…

Mais on ne se laisse pas déprimer pour autant! Sur le chemin de retour, nous décidons de parfaire notre visite par un petit tour sur la costa paradiso… c’est juste magique!

A seulement 38km de Santa Teresa di Gallura, ce domaine de 800 hectares est un petit coin de paradis où les roches rouges sculptées par le vent contrastent avec les eaux turquoises des petites criques. Ce sont peut-être les calanches de Piana sardes. Après une courte promenade sur un sentier en bord de mer au milieu d’un paysage surréaliste, on arrive sur une petite plage (bondée, cela va sans dire) magnifique qui marque l’embouchure d’une rivière… Le lieu laisse sans voix et sans écrit, tout est dans les images…

 

Pour finir ce post à rallonge? Et bien pour le dépaysement, on repassera. L’île est bien trop proche de la Corse. Aussi bien culturellement, géographiquement que pour la diversité de ses paysages. Et on comprends pourquoi sa petite sœur, plus au nord, lui a ravi le nom de Kallisté.

Mais tout de même, la Sardaigne, pour ce que nous en avons vu, semble sauvage et offre de nombreuses surprises qui m’ont beaucoup plus. Nous pensons y retourner rapidement pour découvrir d’autres endroits secrets qui ne le sont plus et puis, comme on nous dit souvent «la Sardaigne, c’est vraiment pas loin, en 1 heure de bateau tu y es»…

Au bal masqué ohé ohé…

Non non, avec le temps je ne suis pas devenu fan de la compagnie créole même si je l’avoue le titre fait partie de ma playlist pour tenir le coup les vendredis après-midi…

J’ai eu la chance de me trouver quelques jours à Venise pour l’ouverture du carnaval! (Et oui j’ai mis du temps à écrire mon post…)
Déguisements d’un autre temps, masques, loups, mystères, du Vivaldi au théâtre et des chanteurs a cappella dans les gondoles, le tout sous le soleil s’il vous plaît, autant vous dire que tout a été magique.

Bon, il est vrai que, même si le carnaval n’était qu’à son commencement, il fallait parfois slalomer entre les hordes de touristes (dont je faisais partie haha!) principalement composées d’Asiatiques. Autant vous dire que même en pleine nuit, la ville restait illuminée par les flashs! C’est peut-être pour cela d’ailleurs que la plupart des rues ne sont pas équipées d’éclairage public… trop de lumière, tue la lumière! Et l’inverse tord les chevilles…

Bilan de ces quelques jours? Eh bien j’ai adoré les balades en gondoles (enfin surtout regarder les autres se balader en gondoles), j’ai adoré la visite d’une usine de souffleurs de verre sur l’île de Murano. Mes papilles ont parfois eu l’impression d’être sous extasie mais parfois… pas du tout. Le palais des doges, la basilique Saint-Marc et sa place, le pont des soupires. Flâner dans les rues et découvrir la ville en une après-midi, les soirées déguisées assez obscures où derrière mon loup j’embrasse… bon ok j’arrête les détails.

On m’avait longtemps déconseillé la destination, eh bien, à cette période, c’était fort agréable! Je vous laisse découvrir mon séjour avec quelques photos.

Direction London : Friday

Muh! Bientôt le retour! Remise de la chambre de l’hôtel, ainsi que l’adaptateur pour prise et la carte de transport. C’est consigné. Par contre, chaque paiement par carte bancaire est assorti d’un supplément.
Nous partons pour Regent’s Park qui abrite également les jardins de la reine Marie. Les fontaines, les bancs, les sculptures alternent avec les roseraies, les buis taillés, les buissons à l’anglaise, luxuriants par rapport à la rigueur française des jardins à la Le Nôtre. Plus loin, des stades où les enfants des écoles apprennent à jouer au cricket.
Après de multiples haltes, nous rejoignons un pub dans le quartier de Marylebone.
Il est déjà l’heure de rejoindre la gare, Eurostar, RER B (eurk…), Orlyval, Orly. Le retour à la réalité est un peu rude mais le voyage fut excellent et permet de ramener un bon lot de souvenirs.

Direction London : Thursday

Visite de l’abbaye de Westminster qui impose le respect. Lieu de couronnement et de sépulture des reines et des rois, c’est un lieu impressionnant. Les gisants se bousculent, plus ou moins célèbres, ils ont marqué l’histoire. Là encore des merveilles, comme le plafond de la chapelle Henri VII, véritable dentelle de pierre, ou encore les fresques ou le pilier de la salle capitulaire. Des pièces uniques également comme la chaise du couronnement ou le magnifique retable dans le musée de l’abbaye. Le coin des poètes ou le cloître amènent calme et sérennité. Une promenade à travers l’histoire et les siècles ainsi que notre première ondée anglaise: les traditions sont respectées.

Du coup nous choisissons de faire un musée pour échapper éventuellement au mauvais temps. Nous voilà partis au Science Museum. Des premières machines automatiques, aux modèles d’avions présentés, en passant par les maquettes de bateaux ou un espace réservé à l’histoire de la médecine, les pièces foisonnent d’objets. De nombreux espaces interactifs et ludiques sont réservés aux enfants. La boutique regorge de gadgets plus amusants les uns que les autres.

Nous prenons ensuite le chemin du quartier indien de Brick Lane. Là encore, l’espace est matérialisé par des portes et en arpentant la rue, nous changeons de pays. L’odeur des épices est forte et omniprésente, les grands magasins regorgent de mets exotiques et parfois inconnus. Une mosquée dresse sa flèche: quartier cosmopolite, vivant, grouillant. Chaque restaurant propose sa cuisine indienne. Quant à nous nous goûterons des bagels en parcourant Brick Lane, la jeunesse peuple les rues transversales et boit l’apéro à l’extérieur.

Un restaurant indien nous attend hors du quartier. Arrivé là bas, les gens font la queue dans la rue et patientent en buvant de la bière ou du vin. Le restaurateur nous invite à entrer: à l’intérieur se trouve la file d’attente pour les gens qui n’ont pas réservé. L’ambiance est bon enfant et nous finirons par nous régaler. Quand nous ressortons, des personnes attendent toujours et font la course pieds nus dans la rue pour patienter. Les âneries favorisées par l’alcool sont internationales et bien amusantes.
Encore une journée mise à profit!