Petit tour à la pointe du Cap

Malgré avoir été plusieurs fois dans le cap, je ne crois pas vous en avoir parlé plus que ça. Il faut dire que les fois précédentes, c’était principalement pour le travail que mon chemin m’avait mené si loin de chez moi. Il y a peu de temps, j’ai pu me rendre au dernier village de la côte est : Macinaggio. Situé à la pointe du Cap Corse, ce village ou cette marine, est en fait plus connu pour son port et deux petites îles (îles Finochjarola) qui se trouvent sur la commune, dont une hébergeant les restes d’une tour génoise.

C’est l’hiver, mais le soleil est au rendez-vous et ces derniers temps, il faut avouer que c’est assez rare (même si beaucoup plus commun qu’en région parisienne). Rien de tel donc pour profiter du paysage et prendre un bon bol d’air frais! Direction la pointe du Cap où l’on trouve après une petite plage un morceau du sentier des douaniers (sentier qui faisait le tour de l’île par la Côte).

Parcours du combattant : entre posidonies échouées sur la plage et courant d’eau douce se jetant dans la mer, il faut être acrobate pour rejoindre le chemin. Mais après, la promenade est agréable, certains arbustes sont en fleur et l’immortelle laisse toujours échapper un peu de son doux parfum si propre au maquis. Des avant-goûts d’été ou le seul hic est la doudoune que l’on est obligé de porter pour ne pas finir congelé. Après une petite demi-heure de marche, le sentier est coupé. Un éboulement l’a emporté. Je m’assois quelques minutes face à la mer. Au loin on aperçoit les îles de Toscane : l’Île d’Elbe, l’Île de Monte Cristo, l’Île de Pianosa ou encore l’île de Capraia. Entre elles, on distingue les côtes italiennes. Mais l’heure tourne et il est temps de rentrer. Nous sommes toujours en hiver et le soleil nous abandonne rapidement.

Dernier périple en date

Je suis vraiment très fort. Pour mes nombreuses amies de passage en Corse, j’organise des journées de visite marathon. Imaginez. Départ d’Ajaccio le matin tôt direction Bonifacio. Pour corser la difficulté (sans mauvais jeu de mot), le voyage se fait avec une auto boîte mécanique (oui bon d’accord mon roadster boîte automatique ne contient que deux personnes). J’arrive quand même en deux heures et demie de route à rendre une de mes amies malade. Ce qui fait qu’arrivés à Bonifacio, elle a préféré s’abstenir de la balade en bateau. Je vous rassure, elle a quand même pu se remettre avec un énooooooooorme chocolat liégeois et une limonade en nous attendant.
Après la promenade en bateau et la visite de la vieille ville avec la Sardaigne en toile de fond, nous voilà repartis. Direction la plage de Palombaggia pour finalement faire demi-tour en marche arrière sur la piste pendant plusieurs kilomètres faute de place pour se garer… Nous nous sommes finalement rabattus sur la plage de Santa Giulia. Bon d’accord on fait pire comme solution de rechange. De plus, non sans fierté, j’ai pu rendre quelques autochtones bronzés et aux abdominaux saillants jaloux en m’affichant, moi le pinzutu cramoisi, avec deux belles à mes côtés. Pour rentrer sur Ajaccio, nous nous étions munis de munitions anti-copine-nauséeuse : sacs vomitoires inside the car.
La journée s’est finie sans trop d’encombres par un petit resto bien sympatique sur le port d’Ajaccio. Pfiouuu! Ca c’est de la journée de vacance bien remplie.

Les falaises de Bonifacio

La plage de Santa-Giulia