Panorama sur le golfe d’Ajaccio

Encore un me direz-vous, de panorama. Mais finalement chaque point de vue offre un angle différent à des lieux différents, même si au final le décor global reste le même.

Cette fois c’est à la Punta San Petru qui culmine à 1255 mètres, au dessus de Cuttoli-Corticchiato, que je me suis rendu. Le départ se fait au niveau du petit col San Petru à Pedi-Muredda. Attention, préparez vos cuisses, car ça grimpe, ça grimpe et ça grimpe encore!

On passe au cœur d’une très belle châtaigneraie (exploitée) et près de quelques porcheries. On rejoint un sentier sur la crête qu’il faudra quitter pour prendre sur la droite en direction du sommet (beaucoup de chemins sont visibles, il ne faut pas hésiter à se lancer à l’aventure).

Au sommet la vue est splendide sur le golfe qui s’étend majestueusement. On jouit d’un beau panorama à 360 degrés. Ainsi vers le Nord, on aperçoit la pointe du Monte d’Oro. Vers l’Ouest, on reconnait la Paglia Orba très caractéristique! Plus proche, le Monte Gozzi semble presque ridicule.

(Les photos datent du mois d’octobre)

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Sur les traces des bagnards de Coti

Même s’il fut d’abord un lieu de vie, fort d’une agriculture en pleine expansion, le site du pénitencier de Coti-Chiavari a toujours été, si l’en croit l’histoire, un lieu «maudit».

Au fil des siècles et des gouvernements, de Gênes à la France, l’endroit a connu maintes modifications et tout autant de fonctions. Du 17e au 18e siècle, les habitants mouraient de la malaria ou du paludisme et toutes les colonies qui y ont été implantées ont disparu. Plus tard, lorsque les bâtiments furent rachetés sous Napoléon III afin de servir de lieu d’emprisonnement, des eucalyptus ont été plantés pour combattre les moustiques et résoudre les problèmes de maladie. Mais ces «bagnards» mouraient alors à cause de l’insalubrité des lieux et du travail forcé.

Fermé en 1906, le site fut rouvert  à la seconde guerre mondiale, afin d’emprisonner les soldats les allemands.

Aujourd’hui s’il ne reste plus grand chose de la totalité des édifices bâtis à Coti-Chiavari, on peut toujours admirer quelques vestiges et profiter des nombreux sentiers de randonnées qui parcourent cette forêt.

Ainsi, mis à part l’imposante bâtisse derrière les ruines du campanile, en se laissant aller à suivre les divers chemins, on trouve une poudrière, une fosse à purin, un cimetière abandonné, des terrasses par milliers, des ponts, un impressionnant barrage, des caves de plus de 4 mètres de haut, et bien d’autres constructions encore…

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Un tour à Capu Neru

Un tour et une tour! Capu Neru, situé entre Capu di Muru, qui marque la limite Sud du golfe d’Ajaccio, et Serra-di-Ferro, est coiffé d’une tour génoise que l’on ne peut malheureusement pas encore visiter.

Elle faisait la liaison entre les tour de Capu di Muru et la tour de de Capannelle à Serra-di-Ferro, qui est d’ailleurs la dernière tour de cette partie du littoral. La suivante (dont il ne reste que quelques ruines) se trouve à Porto-Pollo et n’était pas visible de ce côté-ci.

Le site offre une jolie vue sur Capu di Muru et sur la plage de Cupabia. On découvre également le très jolie hameau de Cala di Cigliu sur la commune de Coti-Chiavari. Il semble s’être mis à l’écart pour profiter avec tranquillité de l’endroit particulièrement paisible.

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Sable fin et tour génoise

Direction Serra-di-Ferro! Plus précisément la plage de Cupabia. On a beau être au mois de mars, quand le soleil pointe le bout de son nez, il fait très bon vivre en bord de plage et lorsque la sieste nous surprend (ou qu’elle est préméditée) on se croirait même en été…

Ne rêvons pas trop, cette année, mars a été exécrable… mis à part ce week-end dans le secteur de Cupabia.

Au départ mon intérêt, vous vous en douterez si vous suivez ce blog régulièrement, se portait sur la tour génoise de Capannella. Dernière tour de cette partie du littoral, elle ne pouvait communiquer qu’avec la tour de Capu Neru.

Mais j’ai rapidement changé mes plans une fois les pieds dans le sable. La plage est tout juste splendide. Quelques dunes de sable fin sont traversées par la rivière (Butturacci) qui se jette dans la mer. Bref, la baie de Cupabia est un petit coin de paradis!

La balade jusqu’à la tour en est d’autant plus agréable. Facile, faisable en famille, le sentier passe le long des criques et dans les sous bois de pins puis de maquis et grimpe petit à petit vers l’édifice. Seule la dernière partie (quelques mètres) est très pentue, mais la récompense est là!

La tour se visite (il ne faut pas avoir le vertige) grâce à des échelles en ferraille. La vue au sommet est tout simplement splendide (je me répète?). De la tour on peut revenir sur ses pas ou bien continuer vers Serra-di-Ferro et flâner au milieu des somptueuses villas… Le retour se fera alors dans un petit canal le long d’un ruisseau jusqu’à la ruine de Casa Cupabia sur la plage.

Bonne promenade!

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Le coffre de Pevani

Je vous ai déjà parlé de Pevani, un village du golfe de Lava non loin d’Ajaccio.

J’y suis cette fois retourné pour parcourir plus ou moins le même chemin mais en sachant ce coup-ci, que j’allais croiser un coffre de pierre. Ou plutôt un dolmen, celui de Ciutulaghja. Entouré d’un cercle de pierres, il a perdu son «toit» et semble peu fréquenté (pas de chemin visible pour le trouver).

Il témoigne de la présence d’une communauté de l’âge de bronze (IIème siècle avant J.C.) dans le golfe de Lava.

Le chemin offre une vue magnifique sur le golfe de Sagone et les montagnes enneigées au-dessus. On aperçoit même Cargèse au loin. A l’Est, le Monte Gozzi se dresse fièrement au-dessus d’Afa et des villages alentours.

On peut continuer la balade en montant au sommet du Sant’Agnelu qui culmine (s’il vous plaît) à 328 mètres d’altitude. Alors si effectivement, vous n’aurez pas les bienfaits de la haute montagne, la vue y est remarquable!

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