Sur les traces des bagnards de Coti

Même s’il fut d’abord un lieu de vie, fort d’une agriculture en pleine expansion, le site du pénitencier de Coti-Chiavari a toujours été, si l’en croit l’histoire, un lieu «maudit».

Au fil des siècles et des gouvernements, de Gênes à la France, l’endroit a connu maintes modifications et tout autant de fonctions. Du 17e au 18e siècle, les habitants mouraient de la malaria ou du paludisme et toutes les colonies qui y ont été implantées ont disparu. Plus tard, lorsque les bâtiments furent rachetés sous Napoléon III afin de servir de lieu d’emprisonnement, des eucalyptus ont été plantés pour combattre les moustiques et résoudre les problèmes de maladie. Mais ces «bagnards» mouraient alors à cause de l’insalubrité des lieux et du travail forcé.

Fermé en 1906, le site fut rouvert  à la seconde guerre mondiale, afin d’emprisonner les soldats les allemands.

Aujourd’hui s’il ne reste plus grand chose de la totalité des édifices bâtis à Coti-Chiavari, on peut toujours admirer quelques vestiges et profiter des nombreux sentiers de randonnées qui parcourent cette forêt.

Ainsi, mis à part l’imposante bâtisse derrière les ruines du campanile, en se laissant aller à suivre les divers chemins, on trouve une poudrière, une fosse à purin, un cimetière abandonné, des terrasses par milliers, des ponts, un impressionnant barrage, des caves de plus de 4 mètres de haut, et bien d’autres constructions encore…

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