C’est la belle nuit de noël, la Corse a mis son manteau blanc

Bon d’accord je triche un peu, c’était il y a déjà quelques jours et ça n’a pas duré très longtemps. Mais la rareté de l’événement ici vallait bien un post. Voir Vizzavona sous la neige: ça mérite le détour. Et les flocons sur Bastia, cerise sur le gâteau. Emerveillé comme un gamin, j’ai pu prendre de la hauteur grâce à ma magnifique Panda 4×4 qui a su distancer (et faire râler) les plus gros et les plus chers 4×4 de la région dont beaucoup ont dû renoncer devant quelques centimètres de poudreuse.
C’est donc du col de Teghime puis de la serra di u Pignu que j’ai pu admirer Bastia parée de ces atours singuliers.
Couvrez-vous avant de regarder les photos, ça change par rapport à d’habitude.

Quatre à la maison

Depuis quelques jours, mon amie de toujours, qui avait su m’accompagner tout au long de mes années, a été bannie par une nouvelle amie. En bon mâle qui se respecte, je multiplie désormais les conquêtes : mon coeur se partage dorénavant entre trois belles. J’ai deux nouvelles amies. Totalement différentes. Comme vous le savez, j’aime avoir de la compagnie, et plus on est de fous plus on rit.
Mes nouvelles amies sont adorables mais elles ne s’aiment pas… malheureusement, l’une fait peur à l’autre. C’est compréhensible, il y a une telle différence de taille qu’on pourrait penser qu’elles n’évoluent pas dans le même monde.
La première, vous la connaissez déjà, mais pas sous sa forme originale : c’est ma panda 4×4. Enfin vêtue de ses nouvelles plaques en 2A, elle adore les sentiers corses et m’y emmène sans encombre.
La seconde s’est invitée! Surprise de la rentrée, une minette rousse de quelques mois qui a élu domicile chez moi. Je n’ai donc rien pu faire d’autre que de l’adopter. Elle passe son temps à jouer avec les chats du voisin et moi le mien à la chercher avant d’aller me coucher. Je ne sais pas encore comment la nommer, minette m’est tout de suite venu à l’esprit  mais il est vrai que ce n’est pas très original… enfin bon… je pense que ça lui ira.

La Corsic’Attitude

J’ai été obligé! Vous l’avez lu vous-même, mon destrier bleu n’a pas supporté son escapade dans le maquis. Le sentier de Cala d’Orzu (vous savez, la paillotte Chez Francis) l’a tellement terrifié qu’elle en a sectionné sa durite de clim! Me voilà donc sans clim, en plein mois d’août, en Corse… J’ai donc été obligé (j’insiste sur ce terme) de trouver une alternative afin de pouvoir tout de même profiter des endroits difficiles d’accès et surtout, surtout, pour ramener encore et toujours de belles histoires capturées au bout des sentiers les plus insolites.
Vous vous demandez certainement où je veux en venir… mais j’y arrive. Pour vous contenter et préserver ma climatisation, et non sans aucune autre arrière pensée, je me suis vu dans l’obligation de me procurer un deuxième animal dont les conditions physiques sont plus adaptées au quotidien de ma nouvelle vie.
Mon nouveau compagnon de route est donc plus gros, plus fort et plus… moche aussi que celui  dont vous avez l’habitude d’entendre parler (ou plutôt de lire?).

Je vous présente donc ma nouvelle auto avec ses quatre roues motrices toutes polies et brillantes exprès pour la photo!

Kung fu Panda 4x4
Kung fu Panda 4x4

Bon d’accord, j’ai peut-être un peu retouché la photo…

Le destrier bleu tout terrain

Le week-end, j’aime sortir, visiter, prendre le temps de découvrir cette merveilleuse île qui m’accueille et me surprend chaque jour. Je vais donc, un peu “à tâton”, aux endroits que l’on me recommande ou dont j’entends parler autour de moi. Et ce jour là, c’est Papa qui m’a soufflé la destination de ma sortie. Déjà, j’aurais dû me méfier, mais… que voulez-vous? On fait toujours confiance à son papa?
Me voilà donc en route pour passer une très bonne journée à la plage de Cala d’Orzu à Coti Chiavari, au sud d’Ajaccio. Plus exactement pour aller goûter l’excellent poisson grillé à la paillote Chez Francis, réputée pour… avoir été détruite en 1999 sous  les ordres du  préfet en poste à  l’époque dont les méthodes plus que douteuses sont restées tristement célèbres. Mais je vous laisse faire vos recherches sur le sujet.

C’est donc avec l’idée de ce merveilleux repas que je prends la route pour Coti Chiavari. Je me perds quelques fois malgré le fait qu’en Corse “il n’y ait qu’une seule route”, et ce n’est que tardivement dans la matinée qu’enfin, un panneau publicitaire annonce la fameuse paillote à quelques kilomètres. Ce que je ne lis pas dans l’excitation, c’est qu’il faut traverser une piste sur deux kilomètres et que j’ai pour seul moyen de passage… mon roadster smart… pardon… mon destrier bleu plutôt court sur pattes! Je ne vous raconte pas les sueurs froides lors de la descente. Dans un milieu hostile rempli de buttes, de trous, de nids de poules… bref une piste pour 4×4, le destrier ne s’en est pas trop mal sorti et surtout sans aucun bleu! J’entends encore la conductrice du 4×4 que je croise en descendant : “il va passer avec ça lui ??”, le sourire aux lèvres.

Mais la récompense est de taille. Une plage sublime au milieu des rochers, trois paillotes sortent du maquis et mordent un peu le sable pour nous offrir leurs spécialités : du poisson, du poisson et encore du poisson! Mais quel poisson! En arrivant, les pêcheurs ramenaient le chapon que l’on m’a servi 20 minutes plus tard grillé avec des frites et des tomates fraîches. Sans parler des énormes gambas que mon voisin déguste avec délectation. Après le repas, quelques pas à faire, et nous voilà les pieds dans un sable blanc très fin à quelques mètres d’une eau turquoise où les posidonies créent un splendide contraste sous-marin.
Seul regret, le monde, la plage est remplie. Beaucoup sont venus avec les bateaux qui mouillent plus loin dans la baie. Mais le tout reste très agréable. C’est une balade à faire mais n’oubliez pas de prendre votre 4×4!