Ne faites pas l’amalgame, tout ceci n’a rien à voir avec le printemps de Bourges. Je parle du vrai printemps! L’arrivée du beau temps, des bourgeons, des premières sorties à la plage, des décolletés et des premières jupes… Mais cette année à Villabé, le printemps a été généreux et les plantes du jardin m’ont offert un spectacle grandiose pour mon petit passage chez maman et papa…
J’ai également profité de ces vacances pour faire un petit tour avec papa à Moret-sur-Loing. Je vous laisse découvrir quelques images ainsi que les panneaux d’explications qui s’y trouvaient.
Je crois que l’image résume bien le titre ou le titre résume bien l’image, je ne sais pas lequel des deux fonctionne le plus. Cette petite scène s’est déroulée devant chez moi et vous le voyez à la qualité de l’image, je n’ai eu que quelques secondes pour l’immortaliser…
Alors évidemment on peut imaginer toute sorte de choses… Si l’on est d’humeur romantique on pourrait se demander pourquoi ce cheval fait un bisou à cette brebis? Des liens affectifs se seraient-il tissés entre ces deux êtres? – « Bonjour ma tendre Babette, as-tu bien dormi? »
– « Très bien je te remercie. Cette nuit était remplie des plus belles étoiles. Elles ont éveillé en moi des souvenirs de nous qui sont gravés à jamais dans ma mémoire » répliqua la brebis les yeux brillants à la lueur de l’aube…
Malheureusement pour cette petite brebis, j’ai bien peur que la véritable version ne soit un peu plus triste à son égard, mais plus réaliste…
– « Hé “didon”, c’est quoi c’t’odeur? C’est toi qui r’foule com’çà au p’tit matin? » dit le cheval les naseaux grands ouverts – « C’est de la faute à Marcel, le bouc du voisin, il a dû frotter sa barbiche pendant qu’on dormait. Faut dire qu’il la travaille depuis un moment! » répondit la brebis en cherchant du shampoing…
Évidemment, toutes les possibilités sont envisageables, il n’en reste pas moins que cette scène m’a paru assez étonnante. Sans compter que le cheval a traversé plus de la moitié du champ pour venir jusqu’à l’enclos.
Pour la note culturelle, il faut savoir que les boucs urinent sur leur barbiche afin qu’elle dégage une odeur suffisamment forte pour impressionner le troupeau et ainsi séduire les femelles…
Comme tous les matins, J’ai miaulé sans fin
Devant le volet clos pour aller faire mes besoins
Et peut-être même que par la suite
J’irais profiter de folles courses-poursuites
Avec les brebis, les chevaux et les oiseaux
Pour mes dégourdir les pattes et aérer mon museau.
La journée toute ficelée d’habitudes
La tête et le coeur façonnés de certitudes
J’attends là, impatient, le sésame de la délivrance.
Et voilà mon maître qui d’un simple geste
Fait lever le rideau pour que je m’élance
Les griffes affûtées sur le grattoir céleste.
Tous les rêves et les espoirs s’écroulent
Quand sur ma toison rousse les gouttes s’écoulent
Les nuages bas me privent de soleil
Le froid m’étreint, je me gèle les groseilles
Voilà quelque chose qui n’était pas prévu
Je n’ai plus rien d’autre à faire que de poser mon cul.
Ahhh…. comme c’est bon de rentrer à la maison. Je veux dire, chez maman et papa… Eh oui pour quelques jours je suis retourné “à la maison” pour passer du temps avec mes gens. Je voulais donc en profiter pour vous présenter quelques membres de ma famille…