On s’essaye au ski de rando…

L’essai. Le terme résume bien la sortie qui devait nous mener depuis la station de Capannelle Ghisoni (1580 mètres d’altitude) au sommet du Monte Renoso à 2352 mètres d’altitude.

Mais nos pérégrinations ont assez mal débuté. Déjà les 30 centimètres de poudreuses recouvrant la route ont donné du fil à retordre au 4×4 pour rejoindre la station.

Ensuite, il a fallu tracer son chemin et apprendre à utiliser les skis. La technique du virage est encore à revoir mais on tient le bon bout.

Enfin, la beauté du paysage a comme par magie multiplié les arrêts photos. Bref, l’objectif est descendu au Lac Bastani. Ce qui est déjà honorable et permet de ramener des images magnifiques !

La descente a été plus simple que la montée malgré quelques frayeurs…

Une expérience à renouveler, sans compter qu’en Corse, pas mal de spots sont accessibles pour le ski de randonnée, et pour tous les niveaux !

Et toujours quelques images vidéos…

En mode glisse à Ghisoni

Et voilà ! Enfin ! Il était temps ! Ghisoni !

Sur le parking à Ghisoni

Pour changer d’aire de jeu, j’ai délaissé le plateau d’Ese pour me rendre à Ghisoni, une des autres stations de ski de l’île de beauté. La dernière fois que j’avais pu m’y rendre, s’était pour rejoindre le lac Bastani et le Monte Renoso… autant vous dire que le paysage était complètement différent.

Un mur de neige avec quelques traces et 4 pistes dont deux bien funs ! En mode « hors piste », un flanc bosselé permet de bien s’amuser et de varier les descentes. Sauts, passages sous les arbres… chutes… et vitesse !

Bref une journée idéal qui ne m’a pas fait regretter la route. Sans compter que les sommets nous offre un sublime panorama sur la plaine orientale et les îles italiennes… Au top !

 

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Il neige, il neige bergère…

La bergère a bien rentré ses moutons mais a dû être étonnée de voir la pluie transformée en neige. Une neige qui a recouverte presque l’intégralité du territoire insulaire en seulement quelques jours.

Enfin, l’intégralité, j’exagère un peu. Car la région ajaccienne, une fois n’est pas coutume, est restée sous de belles éclaircies et aucun flocon n’a souhaité s’aventurer aux alentours…

Il m’a donc fallu me déplacer dans le centre Corse pour vous ramener quelques photos de ce magnifique manteau blanc. Une fois passé Bocognano, on change de décors, on change de pays et on se croirait en sibérie !

Désolé, le temps n’était pas au beau fixe lors de la prise de ces clichés. Mais je peux vous le dire, malgré la couverture nuageuse, Kallisté s’est tout simplement sublimée en se parant de blanc.

Vous en conviendrez, l’île est toujours aussi belle. On s’amuse à essayer de reconnaître les villages, les routes et les chemins que l’on connaît. Ou plutôt que l’on croit connaître car lorsqu’ils ne sont plus verts on est perdus.

Trop de neige pour le sommet

Une nouvelle fois, j’ai dû faire demi-tour pour accéder à un sommet à cause de la neige. Cette fois c’est le Monte Incudine qui m’a résisté, armé de son manteau neigeux. Culminant à 2134 mètres d’altitude, il se trouve entre le plateau du cuscionu et les aiguilles de Bavella en Corse-du-Sud.

Je suis parti des bergeries de Matalza, où la neige, transformée en glace, montrait tout juste le bout de son nez. Mon idée était de réaliser l’ascension de ce sommet avant qu’il soit couvert de neige et donc de devoir attendre les fontes pour y retourner. Mais à peine les bergeries passées que les problèmes commencent. Le sentier qui rejoint la crête traverse un ruisseau sur la carte. Seulement, à cette époque de l’année, le ruisseau est quasiment rivière! Impossible de traverser sans se mouiller les pieds.

Après avoir contourné sur près de cinq cent mètres pour passer sur l’autre rive, j’ai finalement perdu le sentier. Les rochers marqués se trouvaient sous une épaisse couche de neige glacée. À tâtons j’ai tout de même réussi à suivre la direction avant que des arbres, balisés, me montrent le chemin !

Rapidement je commence l’ascension du col de Luana. La vue sur le plateau est magnifique. Il n’y a pas âme qui vive à l’horizon. Pourtant, dans la neige, les traces ne manquent pas. Oiseaux, mouflons, renards et autres grosses bestioles ont laissé leurs cartes de visites aux alentours du sentiers.

A tout juste 500 mètres du sommet, la glace est de plus en plus glissante et je ne me suis pas équipé pour… Et oui parfois on oublie sa tête et du coup on se retrouve les genoux et les mains gelés à force de tomber…

Tant pis pour le sommet ! Je décide d’abandonner avant d’avoir à le regretter. J’y retournerais cet été, sous le soleil et les pieds dans l’herbe grasse des pozzines !

La promenade a quand été agréable et les paysages toujours aussi magnifiques.

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Au sommet du Cap Corse

Moi, j’aime la montagne! Et j’aime encore plus les panoramas qu’elle nous offre. Un peu de clémence météorologique nous a été offerte en ce début décembre, l’occasion pour moi de m’attaquer à de nouveaux sommets. Cette fois-ci j’ai voulu me rendre au point culminant du Cap Corse. Beaucoup penseront au Monte Stellu (qui pointe à 1307 mètres), mais en réalité, il est dépassé par la cime voisine, Cima à e Fullicie, qui culmine à 1322 mètres.

Plusieurs chemins sont possibles pour s’y rendre depuis Canari ou Sisco. Pour m’a part j’ai choisi la seconde option et j’ai également un peu triché… En temps normal, l’ascension est assez longue et le sentier coupe à plusieurs reprises une piste forestière qui relie Sisco à Canari. J’ai donc mis à l’épreuve ma «splendide» Panda 4×4 pour raccourcir la promenade de deux bonnes heures… Je suis donc parti du col de San Ghjuvanni à 970 mètres d’altitude. La piste prend son départ tout près de la Chapelle San Michèle de Sisco.

Au sommet se trouve une magnifique chapelle en pierre à laquelle le col emprunte le nom. L’ascension est alors assez simple même s’il faut éviter les plaques de verglas (qui auront toutes fondues à mon retour). Au milieu d’un maquis ras, le chemin se faufile entre les rochers et les buissons gelés. Rapidement on arrive à une curiosité naturelle: un gros rocher caractéristique qui vient casser les lignes harmonieuses de la crête. Il s’agit du rocher de Pruberzulu ou de Cipola.

Rapidement on se retrouve sur le sommet. De là la vue est imprenable à 360°. Tout d’abord au Sud, le Monte Stellu apparaît, cachant la base des antennes du Pignu. Sur sa droite on aperçoit le massif du Cintu, le désert des Agriates et la Balagne se terminant par les Îles-Rousses. Ensuite à l’Est, les îles toscanes sont incroyablement apparentes. Le temps est particulièrement clair, même les côtes italiennes se laissent apercevoir. Mais c’est au Nord-Ouest que les choses sont le plus étonnantes. Les alpes se dressent au loin et il me faudra un peu de temps pour comprendre ce que j’aperçois.

Promenade splendide, à faire donc, par temps clair et ensoleillé (après un gros coup de vent ou une grosse pluie) pour en voir le plus possible.

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