Entre profane et sacré : A Pieve – Soriu

3/4. A Pieve – Soriu
On quitte le village de A Pieve par la route qui mène vers Soriu. Rapidement un sentier se dessine sur la gauche. D’ailleurs il est indiqué par un panneau de bois portant le nom du parcours : « Entre profane et sacré ».

On grimpe rapidement et, il faut le dire, assez hasardeusement sous un maquis haut. Souvent le chemin se divise et on hésite un peu. Je ne sais pas si c’est la chance ou l’aide du GPS, mais bien après l’apparition des premières gouttes de sueur, nous arrivons sur le plat au niveau d’un autre panneau de bois. Ouf, on ne s’est pas trompé!

A peine prend-t-on le temps de se reposer qu’on relève les yeux pour admirer le panorama. Plus loin le maquis laisse place à des sortes de prairies où les Pagliaghji (maisons de berger en pierres) sont assez nombreux pour donner une impression de village abandonné. Certains sont en ruines et ont laissé place à des chênes ou autres châtaigniers dont l’âge impose le respect, alors que d’autres sont en parfait état. Certainement restaurés et toujours utilisés par d’éventuel mélancolique?

Mais le sentier continue et la vue ne cesse de m’éblouir. Très vite la croix au sommet du San Damianu attire notre attention. Non sans mal on se fraye un chemin jusqu’à elle. De nouveau, je reste là. Face au fabuleux spectacle qu’offre la nature sur cette île de beauté qui porte si bien son nom. Sur ma droite j’aperçois A Pieve sous un nouvel angle. En face s’étendent les plaines du Nebbiu jusqu’au golfe de Saint-Florent. Sur ma gauche, la montagne coupe l’horizon. Sur son flanc se dresse Soriu qui n’attend que mon arrivée…

J’entreprends alors la descente sur un sentier bordé de murets. Je me surprend même à redécouvrir des jeux d’enfants : traîner les pieds dans les feuilles mortes et en faire de gros tas tout en marchant… sale gosse.

Nous arrivons à Soriu sous les amandiers en fleurs au niveau d’une petite chapelle édifiée au XVI siècle. La chapelle Saint Antoine. Elle a été restaurée en 2002 et visiblement ses alentours sont toujours en cours de restauration.

Comme Rapale et A Pieve, le village est typique. De vieilles bâtisses en pierres, des lavoirs, un beau clocher, une fontaine. Un ingénieux système d’irrigation par canaux traverse le village jusqu’au lavoir et puise son eau à une source derrière la chapelle Saint-Antoine. Mais faites attention, le village est bien gardé… par différents ânes qui veillent minutieusement.

Après avoir traversé le village et rempli l’appareil photo de clichés, nous nous dirigeons vers la suite de la promenade. Il est temps de rentrer à Rapale…

2 commentaires sur “Entre profane et sacré : A Pieve – Soriu

  • Bien joué nico, c’est bien une fleur d’amandier en tout cas ca y ressemble bien.
    Il est magnifique ce village avec toutes ses pierres. Pareil pour le petit chemin bordé de murets de pierres.
    Parcontre un peu glauque le tas de pierre avec le crane.

  • Ouais! Merci Sele. Effectivement les trois villages sont splendides. C’est vraiment une très jolie promenade 😀

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