Entre profane et sacré : A Pieve

2/4. A Pieve
Nous voilà à l’approche du village sur une piste carrossable qui a vraisemblablement remplacé une partie de l’ancien chemin muletier. En contrebas on aperçoit déjà le clocher et les vieilles tuiles des premières habitations. En se rapprochant on remarque qu’étrangement le clocher, tout en vieilles pierres, est détaché de l’église.

Un petit écriteau nous apprend ces quelques informations : “ Pieve tire son nom de l’emplacement de l’église pievane, autour de laquelle le village s’est construit peu à peu. Littéralement, « pieve » signifie « église construite autour d’un baptistère » […]”.

Situé à 450 mètres d’altitude, le village est paisible. Perché sur un flanc de colline. La terrasse face à l’église offre un panorama envoûtant. Tout proche le village s’étend puis laisse place à une châtaigneraie, puis à une oliveraie et enfin, tout en bas, coule un bras du petite fleuve Aliso qui divise la vallée. En face on aperçoit sous les montagnes enneigées le village de Soriu. L’avant dernière étape de notre parcours.

Au pied du clocher se dressent trois statues-menhirs. Elles ont été retrouvées sur les sentiers de transhumance dans le massif du Monte Grossu. Ces vestiges sont les preuves de la fréquentation des lieux depuis la préhistoire.

Du village, un chemin part vers les hauteurs. La carte indique Chiesa Nera (l’église Noire). Après trois quarts d’heure de marche dont une bonne partie dans la neige, nous arrivons en vue d’un plateau mais toujours pas d’église. On décide d’aller au point le plus haut pour nous repérer quand soudain les premières pierres noires des vestiges d’une nef font leur apparition derrière le maquis ras. Cette église datée du XIIIeme siècle présente encore quelques pierres sculptées, notamment sur les linteaux. L’accès à la crypte est découvert mais protégé par deux longues pierres.

Nous profitons du plateau du Nebbiu pour manger et apprécier le silence qui règne ici. Après cette parenthèse plus qu’agréable nous redescendons vers le village.

On continue notre visite dans le village par les ruelles bordées de vieilles maisons en pierres avant d’arriver à un lavoir parfaitement entretenu. Le chemin continue en quittant le village par la route avant de reprendre le sentier en direction de Soriu…

6 commentaires sur “Entre profane et sacré : A Pieve

  • Salut Nicolas,
    Bon ton objectif, c’est de retapper toutes ses constructions en vieille pierre ! j’adore la vieille pierre mais la, quand je vois ses édifices laissés a l’abandon c’est triste !
    Et mauvaise nouvelle, je ne connais pas la fleur que tu as mis en dernier. C’est la colle pour moi. Ca ne semble pas etre de la classe des marguerites donc pas non plus un cosmos. Je seche sur ce coup la. Mais j’ai besoin de savoir du coup je vais devoir chercher…

  • Bah alors? Tu passe ton tour sur ma fleur?
    Je vais rebâtir la chapelle et en faire ma maison :p Perdu sur le plateau du Nebbiu ^^

  • C’est un truc de fou, j’ai cherché dans plusieurs bases de données que je connais, par couleurs, par caractéristiques, par formes, par situation géographique, et rien ! nada ! que dalle…. fleur totalement inconnue !

  • Bon alors a priori, mais je n’ai pas de certitude, il s’agirait d’une anémone ta fleur qui serait localisée dans les zones alpines (j’aurais mis le temps pour la trouver celle ci)
    Anemone hortensis

  • Ovation pour Sele dit “le roi de la fleur”!
    En ce jour, il est venu à bout d’un des plus grands mystère de l’humanité insulaire :p

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