Direction London : Wednesday

Départ pour le Tower Bridge qui rutile sous le soleil mais ne se lèvera pas pour laisser passer de bateau. En point de mire le City Hall et le rigolo 30 ST Mary Axe, building situé dans le quartier d’affaires de la City.

Mais c’est à la Tour de Londres que nous allons aujourd’hui. Agencement complexe, aujourd’hui de sinistre réputation en raison des exécutions qui se déroulèrent dans la White tower. Lors de la visite des différents bâtiments, on peut voir également les joyaux de la couronne, délire de joaillerie avec notamment le célèbre diamant du Koh-i Nor. Comble du ridicule, un tapis roulant permet d’accélérer le flux des visiteurs. Marrant. Les inscriptions laissés par les différents prisonniers sont plus poignantes. Intéressante aussi l’histoire des corbeaux sur le site, le jour où ils quitteront le lieu, le royaume s’ éffondrera, alors ils sont grassement nourris et leurs ailes sont rognées. Un peu partout des Beefeaters qui font office de gardiens des lieux et de guides avenants. Il y a aussi une grande collection d’armures et d’armes très pédagogique. Intéressante visite.

A la sortie nous arpentons le quartier de la City pour voir ses beaux immeubles. Nous passons devant The Monument, colonne érigée en souvenir de l’incendie de la ville.

Nous verrons juste l’extérieur de la cathédrale Saint Paul, fermée ce jour-là à la visite.

Tant pis ou tant mieux, nous filons à Greenwich village, c’est un endroit charmant. Nous grimpons sur les hauteurs jusqu’à l’observatoire où l’on peut franchir le fameux méridien et qui offre une très jolie vue sur Londres.

Armés de noisettes achetées au préalable, nous taquinons longuement les écureuils dans le parc attenant.
Nous redescendons jusqu’aux berges de la Tamise pour profiter du soleil et voir les anglais faire de l’aviron.
La soirée se déroulera dans un pub, à boire de la bière et à écouter du blues: ça vaut le coup de se coucher plus tard.

Direction London : Tuesday

Encore un gros morceau: dès le matin, The British Museum.  Nous commençons par la King’s Library qui donne une idée des premiers musées, sortes de cabinets de curiosités.
Notre préférence va tout d’abord aux départements égyptien et grec. La pierre de Rosette qui permit de déchiffrer les hiéroglyphes, les frises du Parthénon et d’autres merveilles. Des momies, des sarcophages, des jeux et des objets de la vie quotidienne: visite émouvante.
Nous enchaînons avec la section Middle East avec de splendides représentations de chasses aux lions assyriennes, des portes composées de figures à tête d’hommes et corps de taureaux à cinq pattes, pour que, selon l’angle de vue, la bête présente ses quatre membres. Puis l’antique Babylone: l’émerveillement continue.
Il nous reste encore un peu de force pour la section dévolue à l’Asie, moins parlante pour nous mais tout aussi riche.
Un détour ensuite par le Mexique, peu d’objets mais quelques pièces magnifiques faites en mosaïque de turquoise.
Impossible de tout voir, nous terminons par quelques éléments incontournables cités par notre guide.
Cuit une fois de plus, la sieste dans Saint James’s Park est la bienvenue: il y a des preuves.
Cette fois encore, pas d’excès de zèle: coucouche panier tôt.

Direction London : Monday

Soyons fous: English breakfast, ça passe même si les papilles sont surprises.
Direction le quartier de Portobello pour ses puces, nous y arrivons un peu trop tôt, pas grand chose d’ouvert même si l’endroit est calme et agréable.
Nous nous dirigeons ensuite vers Kensington gardens et palace, rare palais à pouvoir être visité. Journée calme entre les fleurs, les animaux, les nurses asiatiques qui s’occupent de jeunes enfants proprets ou les étudiants qui promènent de multiples chiens pour gagner quelques sous. Nous longeons la Serpentine, cours d’eau créé de toute pièce pour canoter pépère.
Arrêt au pub pour se restaurer et nous partons pour le magasin Harrod’s, démesuré, kitsch, impressionnant. On trouve de tout et de n’importe quoi comme le promet la devise de l’endroit, y compris le premier escalator installé en Europe et la partie égyptienne ou encore le mémorial dédié à Lady Di et au fils du directeur Al Fayed. Brrr…On peut y manger, faire ses courses, se meubler, s’habiller… Les mercédès font la queue à l’extérieur pour attendre les princesses arabes voilées qui font leurs emplettes, souvent très européanisées sous les longs voiles noirs.
Après quelques achats, repos bien mérité dans Hyde Park et son speaker corner, lieu de libre expression une fois par semaine pour le citoyen qui le souhaite. Siestes, écureuils, la routine quoi.
Pas de folie le soir, trop crevé!

Direction London : Sunday

Petit déj continental, laissons nos estomacs s’acclimater et go to the métro. Nous achetons notre “huître” card qui nous servira de titre de transport pour le séjour. L’underground est tout propre, les gens sont très policés, ce n’est pas un mythe. Les “sorry” fusent dès qu’ils vous touchent du coude et attendent sagement la rame suivante si la voiture est bondée. Dans les couloirs, des files de circulation s’organisent spontanément. Je ne vous raconte pas le contraste au retour dans le RER B!
Nous arrivons à Green Park et faisons connaissance avec les premiers “squirrels”. Ces espaces en pleine ville sont très agréables et le lieu d’activités très diverses pour les touristes et les citadins, nous y reviendrons.
Arrivée sur l’esplanade de Buckingham Palace, la reine est là car le drapeau flotte sur le palais. Nous sacrifions aux clichés en matant la ronde des gardes aux bonnets en poils d’ours canadiens: poilant! Ors, statues, grilles et armoiries, le pouvoir étale sa puissance.
Nous poursuivons par le fleuri Saint James’s park, entre bancs, volatiles de toutes les sortes et quelques écureuils encore. Pas le temps de les embêter, mais ils ne perdent rien pour attendre.
Nous arrivons à Whitehall pour voir la relève des Horse guards et voir les chevaux brouter les vêtements des touristes qui veulent à tout prix leur photo à côté.
Nous poursuivons nous aussi les stéréotypes en nous extasiant devant les cabines téléphoniques rouges ou quand Big Ben pointe son horloge.
Nous passons devant la résidence du premier ministre et nous dirigeons vers Westminster. La roue de la London Eye n’est pas loin, les touristes aussi. Entassés sur le Westminster Bridge. Tamise, péniches, nous sommes bien à Londres.
Nous coupons puis parvenons sur la célèbre place de Trafalgar square, colonne de Nelson, fontaines, statues et surtout la National Gallery, qui occupera une grande partie de notre journée. La plupart des musées sont gratuits et proposent une participation de quelques livres au choix. Les autres se rattrapent amplement: les billets valent entre 10 et 25 livres au bas mot! L’addition s’alourdit rapidement. Revenons à la National Gallery qui propose sur plusieurs étages des peintures en faisant une rétrospective du XIII ème au XXème siècle. Exceptionnel! Des primitifs italiens aux “Tournesols” de Van gogh, de quoi donner le vertige. Surtout que nous nous sommes simplement interrompus pour le déjeuner avant de poursuivre notre visite. Crevé, en bon profane, j’ai conclu: “Tout ça pour un pot de fleurs moche!”
Un petit tour par le magasin Fortnum et Mason, avec ses automates sur la façade et ses laquais à l’intérieur. Il y a quelques siècles, le fondateur de l’établissement a fait fortune en récupérant les chandelles consummées puis il s’est associé et son commerce a prospéré jusqu’à devenir fournisseur de la reine. C’est chicos et l’on trouve de tout mais surtout des thés, marmelades, chutney, lemon curd et autres douceurs.
Alors que j’écris, je me rends compte que ce fut sans doute la journée la plus remplie de notre séjour. Nous avons fait ensuite chemin inverse, rencontrant une belle arche, repassant par Buckingham et les parcs avec petite pause dans les chaises longues, 1,5 livre s’il vous plaît!
Départ pour Piccadilly circus, arrêt dans un magasin de souvenirs sympas: Cool Britania. Nous continuons par l’artère bordée de théâtres proposant comédies musicales et autres spectacles avant d’arriver dans le quartier de Chinatown.
Il est matérialisé par des portes et un portique et les restaurants asiatiques pullulent. Nous en choisissons un un peu au hasard et nous optons pour un menu, nos connaissances en anglais ne nous permettent pas de mieux choisir ce que nous avons dans nos assiettes mais le résultat ne nous a pas déçus.
Retour à l’hôtel pour un peu de repos après ce premier jour.

Direction London : First Journey

Voui, voui, voui, c’est dit, c’est fait! Une petite semaine à Londres. Dépaysement garanti, ainsi que la fatigue et les ampoules aux pieds si on veut réellement en profiter mais l’écrevisse a trouvé ça “so great”, franchement. Je vous propose de vous faire part de mes impressions au jour le jour.

J’ai commencé par faire mon boulet le jour du départ. Si, si ne m’épargnez pas et notez l’info les têtes en l’air comme moi: il faut une pièce d’identité autre que le permis de conduire pour franchir les frontières. Je sais, j’enfonce des portes ouvertes… Heureusement je m’en suis rendu compte à l’aéroport. Moindre mal, j’ai pu prendre l’avion et l’ Eurostar suivants. J’ai pu finalement débarquer à la jolie gare de Saint Pancras et m’installer à l’hôtel. Petit resto italien avec des corses à la table d’à côté: cela ne s’invente pas! Un grand dodo pour affronter la journée suivante.