Le secret des abeilles à Murzo

Le chemin du miel à Murzo
Le chemin du miel à Murzo

Encore une belle sortie pour réjouir toute la famille ! Chacun y trouvera son intérêt, mais tout le monde terminera le doigt dans le miel.

Au village de Murzo, dans le Deux-Sorru, un sentier de deux kilomètres propose une découverte botanique des arbres et des plantes butinés par les abeilles voisines. On démarre au pont de Belfiori en longeant le Liamone, d’abords en hauteur, puis rapidement sur ses rives. Un conseil, en été, n’oubliez pas votre maillot de bain !

Tout en découvrant la forêt de Murzo et ses alentours, on apprend à reconnaître différents arbres et plantes et également à prononcer leur nom en langue corse. Un côté ludique qui plaira aux enfants (et même aux plus grands enfants :p). Pas certain que vous arriviez à le ressortir lors d’une conversation mais ça fait toujours un peu de vocabulaire…

En milieu de parcours, une explication est donnée sur l’art de la création du charbon de bois un siècle auparavant… au cas où l’envie vous viendrait d’en faire vous-même ?

Le charbon de bois

On terminera la balade par l’observation d’une ruche et, comme les choses sont bien faites, la visite de la maison du miel à Murzo. Un «musée» a été aménagé pour nous en apprendre un peu plus sur la confection du miel et de ses produits dérivés. De quoi passer un journée en famille ludique et gourmande !

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Attention, Muna, village en disparition !

On vous a parlé quelques fois, sur ce blog, de villages abandonnés, comme Mata, Occi ou encore Caracu. De villages magnifiques et vivants, souvent étapes d’une balade. Mais de village en cours de disparition ? Je ne crois pas.

Destination Muna, dans la Cinarca. Un des derniers village à avoir été raccordé à la route en 1974. L’eau potable arrive d’un captage de la source voisine, l’électricité et le téléphone sont les dernières nouveautés, et pas pour toutes les habitations ! Pourtant, il y a au moins 1 habitant à l’année: Le gardien.

En lui même, le village est très beau et mérite que l’on s’y attarde si l’on passe dans le coin. Sans compter que la route, si l’on vient de Sari d’Orcino par exemple, est magnifique ! Dans les ruelles, parfois à demi mangées par les herbes hautes, on découvre des bâtisses à l’abandon et d’autres restaurées, certainement habitées en été.

Si le passé de ce village a été glorieux, on s’attriste de voir l’école fermée, les places vides et ensevelies par les herbes, les cultures abandonnées. Petit à petit, depuis les années 50, les derniers habitants, résignés, ont fermé leur porte pour rejoindre les villages alentours.

Comme à chaque fois, quelque chose d’émouvant s’échappe des maisons ruinées et du combat de ceux qui ne souhaitent pas voir leur village disparaître…