Revenons à …

…nos vacances chez mamie!
En effet, je vous avais promis de vous raconter jour par jour mes dernières vacances et puis, je n’ai pas résisté à quelques images locorégionales.

Donc j’ai décidé de tenir ma promesse et c’est pourquoi je vais vous parler d’une tradition de vacances grand-mèrales: aller au charmant village de Castelnou. Pourquoi me direz-vous? D’abord parce que ce village médieval est ravissant et très bien conservé et puis parce que tout bon vacancier se doit d’aller faire ses provisions en pain d’épices. Douceur élevée par mon frère aîné au rang de meilleur pain d’épices de la terre, voire de l’univers.
J’ai donc sacrifié aux traditions familiales auxquelles j’ai voulu ajouter une petite visite culturelle. Avec la chance qui me caractérise, je me suis donc cogné le nez contre les portes du château, bien entendu exceptionnellement fermé le jour où je décide de faire ma visite. On ne se refait pas…
Je vous laisse faire votre balade avec quelques photos et ce lien que vous pouvez suivre pour poursuivre la promenade.

Moi, j’aime bien les châteaux!

En plus celui-là me nargue quand je passe sur l’autoroute pour aller chez mamie. Cette fois-ci, tant pis c’est lundi, direction la forteresse de Salses à quinze kilomètres de Perpignan. Le site est vraiment bien conservé et donne une idée précise de ce que pouvaient être ces endroits stratégiques entre la France et la Catalogne.

Bon je ne sais pas comment je vais prendre le fait que la dame de l’entrée annonce: “Je crois que quelqu’un ici a moins de 25 ans…”. Pourtant cette fois-ci promis, je n’avais même pas mon sac Dora l’exploratrice. Enfin bon on tombe pile sur le départ d’une conférence guidée et il y a même des toilettes d’époque, excusez-moi du peu.

Moi j’ai aimé cette visite et je vous laisse vous dépatouiller entre les commentaires de la brochure et mes photos.

Château de l'extérieur
La place d'armes

Commentaire de la brochure:

Un verrou entre l’Espagne et la France
En 1496, l’armée française met à sac et incendie le village et le château de Salses qui limitent au nord le territoire espagnol.
Pour barrer plus efficacement l’accès du Roussillon à la France, le roi Ferdinand le Catholique décide alors la reconstruction de Salses pour en faire à la fois un fort d’arrêt défensif et une base d’opération offensives.
En 1503 les Espagnols résistent à un premier siège alors que la forteresse n’est pas achevée.
En 1544 la paix signée entre Charles Quint et François 1er amène un siècle de tranquilité et la forteresse perd peu à peu la supériorité militaire que son architecture novatrice lui donnait à l’origine.
Au cours de la guerre de Trente Ans, Salses est assiégée trois fois en trois ans avant d’être définitivement conquise par les Français en 1642.
Le traité des Pyrénées, en 1659, entérine l’appartenance du Roussillon à la France. La frontière est alors reportée sur la crête des Pyrénées ; la forteresse perd toute importance stratégique et ne doit sa survie qu’au coût prohibitif de sa destruction.
Partiellement restaurée par Vauban, devenue poste de surveillance puis prison d’Etat, elle est utilisée comme poudrière pendant tout le XIXe siècle avant d’être classée monument historique en 1886.

De retour dans le maquis…

Je reprends le clavier pour donner quelques nouvelles. En effet, je reviens d’une semaine de vacances dans les pyrénées orientales et si vous êtes d’accord, pour une fois je vais vous parler d’autre chose que de la Corse.

Ce soir, première étape, quelques mots sur Collioure. Ancien village de pêcheurs, renommé pour ses anchois, Collioure est également prisée des artistes peintres qui se plaisent à immortaliser son château royal, ses ruelles et son église pittoresque accolée à un clocher bâti sur une ancienne tour de guet médiévale.

En bon vacancier qui se respecte, je suis allé y paresser le jour de mon arrivée, entre plage de galets, petit café et quelques pas dans les ruelles. En bon distrait qui se respecte, j’avais oublié de recharger les piles de mon appareil. Voilà pourquoi vous n’aurez que trois photos à vous mettre sous la dent.
Je vous raconterais la suite de mes vacances dans les posts suivants.