Moi, j’aime bien les châteaux!

En plus celui-là me nargue quand je passe sur l’autoroute pour aller chez mamie. Cette fois-ci, tant pis c’est lundi, direction la forteresse de Salses à quinze kilomètres de Perpignan. Le site est vraiment bien conservé et donne une idée précise de ce que pouvaient être ces endroits stratégiques entre la France et la Catalogne.

Bon je ne sais pas comment je vais prendre le fait que la dame de l’entrée annonce: “Je crois que quelqu’un ici a moins de 25 ans…”. Pourtant cette fois-ci promis, je n’avais même pas mon sac Dora l’exploratrice. Enfin bon on tombe pile sur le départ d’une conférence guidée et il y a même des toilettes d’époque, excusez-moi du peu.

Moi j’ai aimé cette visite et je vous laisse vous dépatouiller entre les commentaires de la brochure et mes photos.

Château de l'extérieur
La place d'armes

Commentaire de la brochure:

Un verrou entre l’Espagne et la France
En 1496, l’armée française met à sac et incendie le village et le château de Salses qui limitent au nord le territoire espagnol.
Pour barrer plus efficacement l’accès du Roussillon à la France, le roi Ferdinand le Catholique décide alors la reconstruction de Salses pour en faire à la fois un fort d’arrêt défensif et une base d’opération offensives.
En 1503 les Espagnols résistent à un premier siège alors que la forteresse n’est pas achevée.
En 1544 la paix signée entre Charles Quint et François 1er amène un siècle de tranquilité et la forteresse perd peu à peu la supériorité militaire que son architecture novatrice lui donnait à l’origine.
Au cours de la guerre de Trente Ans, Salses est assiégée trois fois en trois ans avant d’être définitivement conquise par les Français en 1642.
Le traité des Pyrénées, en 1659, entérine l’appartenance du Roussillon à la France. La frontière est alors reportée sur la crête des Pyrénées ; la forteresse perd toute importance stratégique et ne doit sa survie qu’au coût prohibitif de sa destruction.
Partiellement restaurée par Vauban, devenue poste de surveillance puis prison d’Etat, elle est utilisée comme poudrière pendant tout le XIXe siècle avant d’être classée monument historique en 1886.