Une écrevisse espagnole

En ce moment je n’écris pas beaucoup, mais c’est qu’après quelques semaines difficiles au boulot, l’écrevisse a pris quelques vacances en pays catalan. J’ai beaucoup de posts en stock mais en attendant je vous propose de découvrir une de mes escapades pyrénéennes.

Enfin un peu plus au sud des pyrénées. Comme à l’habitude lors de mes passages dans la région, j’ai sacrifié à une journée à Figueres, en Espagne. L’intérêt me demanderez-vous, et bien les rebaixes! Ou plutôt les soldes comme on dit chez nous, à tout juste une heure de la maison. J’en ai profité pour visiter le musée Dalí qui est implanté dans l’ancien théâtre municipal de la ville. Il est difficile de le manquer tellement l’architecture du bâtiment est particulière.

Pour les non-férus d’art, Salvador Dalí était un artiste surréaliste qui travaillait à la fois la peinture, la sculpture, l’architecture… en fait un peu tout du moment qu’il pouvait en faire un objet d’art. Il est né en 1904 à Figueres et y a fondé son musée en 1974. Il est mort en 1989 dans cette même ville.

Son oeuvre est… comment dire… assez surprenante  mais c’est le but si j’ai tout compris. On passe de salle en salle en coupant par des couloirs où les oeuvres s’enchaînent sans que l’on puisse toujours en comprendre le sens. Mais bon, je n’ai pas la fibre artistique et, si encore une fois j’ai tout compris, c’est tout l’intérêt de ses oeuvres ?

Le musée est en deux parties, la seconde présente des bijoux de toutes formes que vous pouvez découvrir sur le site internet du musée en cliquant-ici.

Voici donc quelques photos prises dans ce musée où l’on sort un peu rassuré sur son propre état mental ( :p )

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Moi, j’aime bien les châteaux!

En plus celui-là me nargue quand je passe sur l’autoroute pour aller chez mamie. Cette fois-ci, tant pis c’est lundi, direction la forteresse de Salses à quinze kilomètres de Perpignan. Le site est vraiment bien conservé et donne une idée précise de ce que pouvaient être ces endroits stratégiques entre la France et la Catalogne.

Bon je ne sais pas comment je vais prendre le fait que la dame de l’entrée annonce: “Je crois que quelqu’un ici a moins de 25 ans…”. Pourtant cette fois-ci promis, je n’avais même pas mon sac Dora l’exploratrice. Enfin bon on tombe pile sur le départ d’une conférence guidée et il y a même des toilettes d’époque, excusez-moi du peu.

Moi j’ai aimé cette visite et je vous laisse vous dépatouiller entre les commentaires de la brochure et mes photos.

Château de l'extérieur
La place d'armes

Commentaire de la brochure:

Un verrou entre l’Espagne et la France
En 1496, l’armée française met à sac et incendie le village et le château de Salses qui limitent au nord le territoire espagnol.
Pour barrer plus efficacement l’accès du Roussillon à la France, le roi Ferdinand le Catholique décide alors la reconstruction de Salses pour en faire à la fois un fort d’arrêt défensif et une base d’opération offensives.
En 1503 les Espagnols résistent à un premier siège alors que la forteresse n’est pas achevée.
En 1544 la paix signée entre Charles Quint et François 1er amène un siècle de tranquilité et la forteresse perd peu à peu la supériorité militaire que son architecture novatrice lui donnait à l’origine.
Au cours de la guerre de Trente Ans, Salses est assiégée trois fois en trois ans avant d’être définitivement conquise par les Français en 1642.
Le traité des Pyrénées, en 1659, entérine l’appartenance du Roussillon à la France. La frontière est alors reportée sur la crête des Pyrénées ; la forteresse perd toute importance stratégique et ne doit sa survie qu’au coût prohibitif de sa destruction.
Partiellement restaurée par Vauban, devenue poste de surveillance puis prison d’Etat, elle est utilisée comme poudrière pendant tout le XIXe siècle avant d’être classée monument historique en 1886.