Merci les copains !

Et voilà, je suis passé d’une décennie à une autre… mais point de dépression en vue, les meilleures années de ma vie sont encore à venir !

Et pour m’en convaincre, mes amis m’ont fait troquer la Panda pour… une Ferrari 458… bon… c’est pas beaucoup plus large mais je ne suis pas certain de réussir à faire le créneau au village. On verra ça plus tard.

Si je devais résumer et finalement faire un choix entre les deux je dirais qu’il n’y a que 520 CV de différence… Comme la précision s’impose, bien entendu, c’est la Panda qui en a le moins.

Bref, encore merci les copains, c’était génial 😀

Trois petits chats, trois petits chats…

Et voilà, à quelques jours de la séparation ultime, après deux mois de bienveillance, d’attention et de balayage quotidien des bols de croquettes renversés, je me décide enfin à parler des trois petits chats.

Ils ne sortent pas de la guerre de Troie, guerre de Troie, guerre de Troie, Troie, Troie, mais bien du ventre de leur mère, de leur mère, de leur mère, mère mère… adoptée pleine sans qu’on le sache, sache, sache…

J’aime autant vous le dire tout de suite, la collection printemps / été 2015 à la CCCA, Corsican Cat Couture Académie, est plutôt éclectique ! Outre la classique Rossa, robe longue élégante aux tons roux-orangés, la gente féline nous propose cette année de la nouveauté.

On commence par un dégradé du noir au gris, surpiqué d’une pointe blanche à l’extrémité de la queue et… sous la patte… car c’est les détails les plus discrets qui comptent avant tout ! On notera également une robe courte, certes plus rêche mais qui ne manque pas d’intérêt pour autant. Multicolore sur fond blanc aux taches parfois trigrées… C’est ce qui expliquera peut-être son goût pour la griffure intempestive !!!!

Bref une belle collection, accessible pour la modique somme d’un paquet de croquette et d’une caisse de graviers bien propre…

Les chapelles de Santa-Lucia-di-Mercurio

Voilà une promenade que j’ai réalisé il y a longtemps… voir même plusieurs années mais dont j’ai retrouvé les photos et donc je voudrais, quand même, vous la faire partager !

Surtout qu’elle ne manque pas d’intérêt car elle est parsemée de points d’intérêts tout en étant accessible à tous. Ah ! Pas mal hein ?!

Rendez-vous donc à Santa-Lucia-di-Mercurio, un joli petit village perché donnant face à Corte et sa magnifique citadelle du Nid d’Aigle. On a d’ailleurs, sur la route, une vue exceptionnelle sur la ville et les deux vallées de la Restonica et du Tavignanu.

On dépasse le village et on continue jusqu’à croiser le chemin du premier point d’intérêt : la chapelle San Martino, qui se trouve en fait sur la commune de Castellare-Di-Mercurio. Enfin, si vous passez par Tralonca pour rejoindre la route, vous pouvez, après avoir passé le village, faire une halte à la chapelle San Lorenzo en contre-bas.

Bref, il faudra continuer un peu la route après la chapelle San Martino pour chausser ses chaussures de randonnée ! Après une épingle, on trouvera une fontaine sur la gauche avec un panneau d’indication. Vous n’aurez qu’à suivre le balisage qui s’élève entre quelques châtaigner pour rejoindre le sommet.

Rapidement, on aperçoit, sur son éperon rocheux, la chapelle Sant’Alesiu, perchée à 1151 mètres d’altitude. Elle aurait été refaite au XIXe siècle, en contrebas d’une ancienne chapelle qui daterait elle du Xème siècle si l’on tient compte des pierres dispersées sous le sommet.

La balade continue en direction d’un petit lac (asséché l’été) entouré de maquis ras. L’occasion de pique-niquer avec les vaches ? Dans ce cas, préparez quelques sandwiches en plus.

Tout autour, on s’aperçoit que le lieu devait être cultivé ou habité, car de nombreuses ruines sont visibles : des murets, des maisonnettes, des enclos, etc. On peut suivre un sentier qui serpente dans les ruines et rejoindre un petit col où se trouve un rocher en forme de gorille… D’ailleurs, la vue sur Ruziu et le San Petrone vaut le détour !

Vous ne pourrez pas manquer d’observer le Monte Pianu Maggiore, le piton rocheux (1581 m) qui domine le lac. Il est possible d’y monter en allant voir le gorille… enfin, le sentier est tout proche.
On raconte qu’il y aurait eu autrefois au sommet une chapelle dédiée à Sant’Eliseu, un culte qui a précédé celui de Sant’Alesiu en Corse.

Si vous n’êtes pas encore trop fatiguer, vous pouvez continuer la piste (en bas du col, depuis les ruines) en direction d’une autre chapelle, celle de Sant’Antone. De là, en suivant la piste vous pourrez revenir à Sant’Alesiu et rentrer par le même chemin.

Si le coeur vous en dit, vous pouvez, encore, continuer la route jusqu’à Sermano pour jeter un oeil à la chapelle San Nicolao (tant qu’on y est…), dont rien que le nom mérite toutes les attentions…

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Les pieds dans la chantilly

Chaque saison présente ses avantages et ses inconvénients. En montagne, les saisons importent peu et nous offrent même de belles surprises lorsqu’elles modifient littéralement les paysages de nos balades habituelles.

En hiver, la Corse, comme partout ailleurs, se recouvre d’un épais manteau blanc faisant la joie des adeptes des sports de neige. À la station d’Ese, sur la commune de Bastelica (Corse-du-Sud), en dehors du ski, du surf et des batailles de boules de neige, vous pouvez effectuer les mêmes randonnées qu’en été, mais en raquettes ! Pratique à laquelle que je me suis adonné dernièrement.

J’ai ainsi rejoint les pozzi de Bastelica depuis la station, chaussé de mes plaques de cuissons cramponnées et solidement arnachées à mes converses !

Après avoir rapidement quitté le tumulte des pistes, je me suis retrouvé quasi-seul au milieu d’une couche de chantilly tout juste brassée par les intempéries de la semaine passée. Pas de traces. Personne n’a plongé ses doigts (de pieds) dans cette neige immaculée. Au souvenir, je tente de suivre la direction des pozzi et me rend compte que le paysage est complètement transformé par la neige. Même le tracé de la randonnée a changé.

En fait, il n’y a plus de tracé, les raquettes permettent d’aller où bon nous semble et je m’amuse à grimper et descendre les collines sans me soucier du relief. Rapidement j’arrive en vue de la vallée où sont censés se trouver les points d’eaux. Mais rien ! La neige a tout recouvert ! C’est à peine si on distingue dans les ondulations formées par la neige la piste du ruisseau qui s’écoule normalement à cet endroit.

Après un pique-nique bien mérité, les pieds dans la neige et les yeux rivés sur les plages du golfe d’Ajaccio, retour à la station par un autre itinéraire.

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La banane à Split

Je dois être le premier à la faire… Mais contrairement à ce que beaucoup pensent, cette spécialité culinaire à base de bananes et de glace vanillée n’est pas originaire de Split en Dalmatie Croate. Et aussi surprenant que cela puisse être, nous sommes nombreux, nous les touristes, à poser la question fatidique aux guides de l’office de tourisme de Croatie.

Et c’est justement en me posant cette question, l’œil hagard tourné vers le ciel, le dit délice délicatement disposé dans l’assiette devant moi, que tout à coup (je ne comptes pas les deux heures de somnolence via Air Croatia) je me suis retrouvé à Split, en Croatie! Une guide me souriant, toute destinée à répondre à ma question!

Je vous laisserais chercher sa réponse sur l’origine du dessert car moi, je vais uniquement vous parler de ma visite de la région!

Un palais pour centre-ville

Si la ville est étonnante, c’est d’abord par son histoire. Au moyen âge, les habitants d’une ancienne ville romaine, Salona (aujourd’hui Salin), chassés par les guerres, se sont réfugiés dans les ruines du palais de Doclétien toutes proches.
Doclétien? C’est un empereur romain qui a vécu entre 244 et 311 et qui s’était fait construire un palais aux dimensions démesurées puisqu’il couvrait une superficie supérieure à 3,8 hectares! On fait rire avec nos 100 mètres carrés…

Les réfugiés de Salona se sont appropriés les lieux et ont bâti leurs habitations le long des vestiges du palais. Et cette évolution a perduré au fil des siècles. Le palais est devenu le centre-ville historique de Split et est classé au patrimoine mondial par l’UNESCO. Ainsi, le long des remparts et autres bâtiments à l’architecture romaine, des immeubles et des constructions de toutes les époques sont accolés et mélangés comme un puzzle fait de pièces d’âges différents. C’est simple, en 2014, la ville a fêté ses 17 siècles.

Ce méli-mélo donne un charme unique à cette ville tournée vers la mer Adriatique. Elle vous donne envie de parcourir chaque ruelle, chaque recoin pour y recenser tous les trésors qui y sont cachés.

 

Pour les fans de Games of Thrones

Ils ont tout misé là-dessus lors de la visite: la forteresse de Klis a servi de lieu de tournage pour la cinquième saison de Games of Thrones! WOUAAA

Si le château est spectaculaire, autant par son état de conservation que par son architecture, l’endroit précis où les caméras ont immortalisé quelques secondes d’une occulte scène – pour le moment – de la prochaine saison de la série est loin de vous laissé un souvenir impérissable. Un coin d’herbe au bord d’un muret où l’on aperçoit au loin l’ombre d’une muraille appartenant à la forteresse… voilà le décors.

Le site lui, est juste splendide! Perchée à plus de 400 mètres sur un éperon rocheux, la forteresse de Klis se fond dans le paysage et offre un panorama sans pareil sur l’arrière pays splitois. Les lieux sont impeccables et ont traversé les siècles sans trop les subir. Pourtant, la place forte a joué une rôle important dans l’histoire de la Dalmatie et a souvent changé de propriétaires. Ainsi l’église catholique, qui se trouve en son centre, a, au fil des siècles, changé de déco pour devenir une mosquée avant de redevenir une église catholique. Les stigmates de ces changements sont toujours visibles!

 

Vive les produits du terroir!

Au cours de ma visite en Dalmatie, mon chemin m’a mené aux portes de l’Ethnos village de Zagora. Il s’agit d’une reconstitution d’une villa typique, d’une famille plutôt aisée, composée de plusieurs bâtisses regroupées dans une enceinte de pierre. Chaque maison ayant sa fonction propre.

Tout ça, c’est du bla bla! Le plus important, ce sont les produits régionaux! Stella Croatica vous propose des produits faits maison et tout bonnement délicieux… fromages, confitures de figues à l’orange, pâtes de fruits, amandes caramélisées, orangettes, huiles d’olives, etc… bref une explosion de saveurs qui a fait du mal aux maigres économies que j’avais dans la poche.

 

2500 ans d’histoire pour une après-midi

Il est un lieu où chaque touriste de dalmatie se doit de visiter. C’est un peu comme aller à Paris sans voir la tour Eiffel… Alors… j’ai sacrifié à la tradition, en me laissant guider sur l’île de Trogir. Ou plutôt dans le centre historique de la ville, car elle s’étend aujourd’hui en dehors de la petite île d’à peine 1km2.

Trogir, qui est également classée au patrimoine par l’UNESCO, présente une farandole architecturale unique et vous fait traverser 2500 d’histoires et de conquêtes méditerranéenne. Dans le labyrinthe de ruelles pavées on croise des constructions grecs, vénitiennes, romaines et médiévales. Le tout au milieu des barques et des bateaux plus ou moins modernes qui remplissent les berges de la petite citée.

Tout est agréable, même sous la pluie, surtout quand la visite se déroule le jour ou l’on fête le saint patron de la ville : Saint-Nicolas ! (Ah oui, pour ceux qui ne suivent pas, c’était le jour de ma fête ah ah).

Bref j’ai regretté, en dehors de la pluie, de pas avoir pu y rester plus longuement… mais le timing c’est le timing et un moment il faut bien revenir à la réalité et rentrer à la maison…

 

Le voyage a été court, les visites rapides, mais j’ai tout de même eu un aperçu de la région. C’est l’inconvénient de voyager pour le travail…
Mais avant de rentrer je me suis autorisé un petit footing matinal dans la campagne splitoise, entre plage, rivières et montagne… des airs de Corse ? Certainement ! Et c’est ce également ce qui attire les touristes français dans le coin. Je vous le recommande, ça vaut le détour!