Rome ne s’est pas faite en un jour

Alors en ce qui me concerne j’ai pris une semaine pour la découvrir. Cela ne m’a bien sûr pas permis d’en faire le tour mais j’ai eu cependant le temps de m’en mettre plein les yeux, les pattes et le bide. Aussi je vous propose de suivre cette escapade en suivant mes pas jour après jour, ce qui me permettra également de trier les 1235456896432312 photos prises pendant le voyage…

Départ le lundi après quelques coups de stress dus à ma légendaire organisation. Moralité ne pas prendre deux avions à seulement vingt minutes d’intervalle, ne pas changer de carte bleue entre la réservation de l’hôtel et l’arrivée sur place. Je vous rassure, c’est moins amusant mais je me suis heureusement rendu compte de tout ça avant le départ.
Donc nous voici partis, nous avons le plaisir de passer au-dessus des îles toscanes Elbe, Monte Cristu, Giglio… Une merveille! L’enchantement se poursuit dans le taxi qui nous conduit de l’aéroport de Fiumicino au quartier de Termini où nous seront logés : nous ne savons plus où donner des yeux tant les monuments de toutes les époques se côtoient. Le temps de s’installer à l’hôtel et nous repartons à la découverte du quartier.

Après quelques cannoli et cassate siciliennes (pâtisseries à base de fromage sucré) nous poussons jusqu’au quartier des Monti en commençant par la Piazza dell’Esquilino et son obélisque pour faire connaissance avec les premières églises de notre séjour et non les moindres : la basilique Santa Maria Maggiore, l’église Santa Prassede et San Pietro in Vincoli. Mosaiques, reliques, statue de Michel Ange. Nous sommes bien dans la ville éternelle, transportés. Nous dépassons la Domus Aurea, la fabuleuse résidence de Néron actuellement en restauration pour aller saluer le Colisée. Le temps de quelques photos et nous allons faire “la cena” dans un petit resto du côté de Cavour. Quelques pas pour digérer les spaghetti alle vongole et au dodo! Si la première journée a été bien remplie, la semaine qui nous attend ne sera pas de tout repos!

Petit tour à la pointe du Cap

Malgré avoir été plusieurs fois dans le cap, je ne crois pas vous en avoir parlé plus que ça. Il faut dire que les fois précédentes, c’était principalement pour le travail que mon chemin m’avait mené si loin de chez moi. Il y a peu de temps, j’ai pu me rendre au dernier village de la côte est : Macinaggio. Situé à la pointe du Cap Corse, ce village ou cette marine, est en fait plus connu pour son port et deux petites îles (îles Finochjarola) qui se trouvent sur la commune, dont une hébergeant les restes d’une tour génoise.

C’est l’hiver, mais le soleil est au rendez-vous et ces derniers temps, il faut avouer que c’est assez rare (même si beaucoup plus commun qu’en région parisienne). Rien de tel donc pour profiter du paysage et prendre un bon bol d’air frais! Direction la pointe du Cap où l’on trouve après une petite plage un morceau du sentier des douaniers (sentier qui faisait le tour de l’île par la Côte).

Parcours du combattant : entre posidonies échouées sur la plage et courant d’eau douce se jetant dans la mer, il faut être acrobate pour rejoindre le chemin. Mais après, la promenade est agréable, certains arbustes sont en fleur et l’immortelle laisse toujours échapper un peu de son doux parfum si propre au maquis. Des avant-goûts d’été ou le seul hic est la doudoune que l’on est obligé de porter pour ne pas finir congelé. Après une petite demi-heure de marche, le sentier est coupé. Un éboulement l’a emporté. Je m’assois quelques minutes face à la mer. Au loin on aperçoit les îles de Toscane : l’Île d’Elbe, l’Île de Monte Cristo, l’Île de Pianosa ou encore l’île de Capraia. Entre elles, on distingue les côtes italiennes. Mais l’heure tourne et il est temps de rentrer. Nous sommes toujours en hiver et le soleil nous abandonne rapidement.