Rome à la carte: Dolci

Et voilà! La semaine est passée à une allure phénoménale. Mais il nous reste encore une matinée avant de reprendre la direction de l’aéroport de Fiumicino. Jamais à court d’idées nous comptons bien en profiter.

Un dernier musée pour la route? Ce sera celui du Palazzo Massimo non loin de Termini. A l’intérieur, le monde antique se dévoile sur plusieurs étages.

Au sous-sol, se développe la thématique du luxe autour d’objets d’art et de bijoux ainsi que de monnaies.

Les étages montrent des sculptures en marbre ou en bronze dont certaines se veulent réalistes comme ce boxeur aux cicatrices volontairement apparentes. J’ai même réussi à déclencher à plusieurs reprises la très sensible alarme du musée pour admirer de plus près (trop?) les détails. Des sarcophages également déclinent des dentelles de pierre non loin des ornements des bateaux de Caligula.

C’est sans doute le second étage qui, avec ses fresques et ses mosaïques, est le plus intéressant. Les vestiges de la villa de Néron, de la salle à manger de Livie, épouse d’Auguste, ou encore de la villa Farnesina témoignent de la richesse et de l’élégance des demeures des dignitaires romains. Cela va du bucolique avec l’évocation de jardins, au cynisme avec la preuve, devant tribunal convoqué,de l’impuissance d’un mari en passant par le bestiaire exotique qui montre l’étendue de l’empire romain. L’état de conservation exceptionnel rend tout cela si proche du visiteur!

Nous avions promis la veille que c’était la dernière mais nous ne résistons pas à l’appel de la Chiesa Santa Maria degli Angeli dans le même quartier. Sa façade concave appartenait aux thermes de Dioclétien. De la même manière, l’entrée circulaire correspond à l’ancien caldarium des bains et les colonnes de porphyre sont de la même période. C’est Michel Ange qui transformera les restes antiques en l’église actuelle. Nous ne sommes pas au bout de nos surprises car nous découvrons un peu plus loin au sol un cadran solaire, éclairé par une ouverture dans une frise du plafond, c’est la méridienne de Bianchini qui a longtemps fait référence dans la ville. Nous avons été bien inspiré de pousser la porte de l’église.

Beaucoup plus prosaïque, voire même sacrilège, nous terminons par un Mac Do romain… Si, si il a ses particularités comme le CBO sfumato (fromage fumé), des beignets à la mozarella, un mac Flurry Pistacchio (pistache)…

Mais il est temps de récupérer les bagages à l’hôtel et de s’acheminer vers la gare de Termini puis l’aéroport de Fiumicino (ou une dernière surprise nous attend…) avant de transiter par Nice puis de rejoindre la Corse.

Quelle semaine!

Rome ne s’est pas faite en un jour

Alors en ce qui me concerne j’ai pris une semaine pour la découvrir. Cela ne m’a bien sûr pas permis d’en faire le tour mais j’ai eu cependant le temps de m’en mettre plein les yeux, les pattes et le bide. Aussi je vous propose de suivre cette escapade en suivant mes pas jour après jour, ce qui me permettra également de trier les 1235456896432312 photos prises pendant le voyage…

Départ le lundi après quelques coups de stress dus à ma légendaire organisation. Moralité ne pas prendre deux avions à seulement vingt minutes d’intervalle, ne pas changer de carte bleue entre la réservation de l’hôtel et l’arrivée sur place. Je vous rassure, c’est moins amusant mais je me suis heureusement rendu compte de tout ça avant le départ.
Donc nous voici partis, nous avons le plaisir de passer au-dessus des îles toscanes Elbe, Monte Cristu, Giglio… Une merveille! L’enchantement se poursuit dans le taxi qui nous conduit de l’aéroport de Fiumicino au quartier de Termini où nous seront logés : nous ne savons plus où donner des yeux tant les monuments de toutes les époques se côtoient. Le temps de s’installer à l’hôtel et nous repartons à la découverte du quartier.

Après quelques cannoli et cassate siciliennes (pâtisseries à base de fromage sucré) nous poussons jusqu’au quartier des Monti en commençant par la Piazza dell’Esquilino et son obélisque pour faire connaissance avec les premières églises de notre séjour et non les moindres : la basilique Santa Maria Maggiore, l’église Santa Prassede et San Pietro in Vincoli. Mosaiques, reliques, statue de Michel Ange. Nous sommes bien dans la ville éternelle, transportés. Nous dépassons la Domus Aurea, la fabuleuse résidence de Néron actuellement en restauration pour aller saluer le Colisée. Le temps de quelques photos et nous allons faire “la cena” dans un petit resto du côté de Cavour. Quelques pas pour digérer les spaghetti alle vongole et au dodo! Si la première journée a été bien remplie, la semaine qui nous attend ne sera pas de tout repos!