Je ne vous raconterais pas l’histoire n’ayez crainte, mais je vous invite à en découvrir les traces à travers une belle boucle pour user vos baskets du côté de l’Alta Rocca.
Au départ du sentier Sur le croisement des estives du cuscionu
Au coeur de ces villages de montagne, construits dans la roche, se trouvent les traces d’une époque révolue où nos ancêtres de l’âge de bronze découvraient, comme nous aujourd’hui, les secrets de l’île de beauté.
C’est près d’un promontoire rocheux, certainement un point stratégique de choix, qu’ils avaient établi leur cité.
On approche du rocher de Cucciurpula Au sommet Vue sur Serra di Scopamène Les aiguilles de Bavella en fond Les aiguilles de Bavella Les restes du château Sous le rocher du sommet
Plus tard, des seigneurs ont bâti une place forte au même endroit. Un site qui offrait une vue sur le Haut Rizzanese et les routes de l’estive.
Pour découvrir ce site, il faut se rendre à Aullène et suivre la strada antica, “un très vieux chemin” qui permet de découvrir l’Alta Rocca et son patrimoine.
C’est d’ailleurs non loin que se trouvent les sites de Cucuruzzu et Capula dont je vous ai déjà parlé…
De la neige sur le retour ! Une jolie chapelle avant de revenir sur Aullène Vue sur Bavella
Une autre légende du Brocciu…
Sur un ancien carrefour de chemins conduisant l’un vers les estives du Cuscionu, l’autre vers Auddè et Quenza, on raconte une légende sur la découverte de la recette brocciu…
“À l’époque, le Diable venait défier en ces lieux un vieux berger. Un jour, il lui demanda tous ses fromages produits durant un mois en le menaçant de prendre ses brebis en cas de refus. Alors le berger inventa le brocciu, qui on le sait n’est pas un fromage.
Lorsque le Diable vint réclamer son dû, il fut obliger de laisser les brocci. Furieux, il décréta que l’année suivante il prendrait tout ce serait en surface. Malin, le berger planta des carottes dont le Diable n’eut que les fanes.
Le Malin se dit alors qu’il valait mieux cultiver lui-même et alla chez un forgeron fabriquer son araire mais un outil lui tomba sur le pied. Fou de douleur, il prit l’outil, une masse, et la jeta en l’air. Celle-ci en tombant créa l’étrange lac du Lavu Dònacu. Il prit ensuite l’enclume du forgeron et la lança dans les airs. Elle tomba plus loin et devint l’Alcùdina (non corse de l’enclume), plus haute montagne du sud de l’île”.
