Rien ne sert de courir… il faut dormir à point!

Sieste : (n. f.) Sommeil auquel on se livre après le déjeuner, pendant la chaleur du jour.

Tout le monde connaît le cliché! Qui n’a jamais entendu ou même raconté d’histoires drôles sur la célèbre et si précieuse sieste des sudistes? Et je ne demande pas qui continue de s’en moquer… “Quelle bande de fainéants.”. Tel que le parisien et sa mallette en plastique, le sudiste a cette image collée à la peau depuis toujours et n’est, à mon avis, pas prêt de s’en débarrasser.
En arrivant ici, ce que je prenais pour un cliché, ou à la limite un luxe de la retraite, s’est avéré être le quotidien de la plupart des gens.
J’ai, dès le début, été sidéré de voir que l’ami qui m’héberge rentre tous les midis chez lui et qu’après un bon repas, il sacrifie à une petite sieste de trois quarts d’heure avant de retrouver son dur labeur. Puis, en y réfléchissant un peu, j’ai imaginé ce que pensait les Corses des parisiens en entrant pour la première fois dans le métro… je vous laisse à votre imagination.

La chose est que lorsque l’on change de pays, ou simplement de région, on découvre des habitudes de vie, des coutumes et des manières de faire qui nous sont étrangères et qui peuvent nous surprendre. Ces choses-là, j’imagine qu’en y réfléchissant un peu, tout le monde s’en doute et s’y attend forcément. Mais il y a une chose, moi, à laquelle je ne m’attendais pas. Imaginez ma surprise quand, un samedi après-midi, après un bon repas, je me surprends à m’endormir comme une larve sur le divan… Et encore, ce ne fut qu’une première! Car à l’heure où je vous parle, il ne se passe pas un seul jour de repos sans que je n’entame mon après-midi par une petite sieste réparatrice qui s’est avérée en réalité… obligatoire!
Tout cela peut vous faire rire, mais de voir à quel point on adopte les coutumes qui nous sont (tellement) étrangères, m’a donné matière à réflexion et je me suis lancé dans une recherche d’explication. Comment se fait-il que le changement d’air fasse qu’aux heures ou la forme était au rendez-vous en région parisienne, un sommeil intense et irrésistible se fait ressentir?

Sachez que j’ai ma petite explication et qu’elle n’est pas, comme certains pourraient rapidement le penser, une simple excuse pour sacrifier à ce rituel. J’ai en effet remarqué que je me lève beaucoup plus tôt qu’à Paris, si si! Le samedi et le dimanche, je suis debout à 6h30 maximum. Pourquoi? Eh bien simplement car la chaleur à cette heure est d’ores et déjà dérangeante. Il fait trop chaud pour rester au lit, et donc je vous laisse faire le calcul, de 6h30 à 13h30 (heure approximative d’un bon début de sieste Corse), il y a 7 heures. 7 heures d’activités intenses : une journée de travail! Il est donc indispensable de se reposer un peu avant d’entamer le reste de la journée qui sera au minimum tout aussi long…

Bon, vous l’aurez compris, je n’y peux rien, je n’ai pas le choix, rien ne sert de se forcer, je ne peux plus résister à une petite sieste après le repas. De toute façon, je n’ai pas d’excuses à trouver… tout le monde fait la sieste ici!

Cochon sauvages

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