Petit passage à Narbonne

Lors d’un petit voyage sur le continent, j’ai fait une halte du côté de Narbonne. En fait, chaque fois que je passe (sur l’autoroute bien sûr…) aux alentours de la ville, j’aperçois au loin les majestueuses tours de la cathédrale. Elle semble perchée au dessus de la ville, surplombant les environs…

En réalité, l’effet «imposant» de la cathédrale ne se ressent pas du tout une fois à l’intérieur de la ville. Mais bon! J’ai tout de même été faire un petit tour au milieu des belles ruelles (malgré les travaux en ce moment aux niveaux des canaux). Une demie-journée éclair pour un bref aperçu de cette citée bâtie par les romains, de quoi voir la cathédrale et ses alentours.

Un très bon repas près des halles dans la brasserie L’Estagnol où le poisson  est excellent!

Bref, voici quelques photos de cette parenthèse.

À lire dans la cathédrale:

De la cathédrale de Narbonne, bâtie sur le modèle des grands édifices du gothique rayonnant du nord de la France, seul le choeur est complètement terminé. La première pierre est posée solennellement le 3 avril 1272, sous l’épiscopat de l’archevêque Maurin (1263-1272).
Les travaux effectifs commencent sous l’épiscopat de Pierre de Montbrun (1272-1286).

A la  du XIIIe siècle, toutes les chapelles sont édifiées. Le choeur est achevé et voûté avant 1332, année de sa prise de possession par les chanoines. Parallèlement, le transept et le début de la nef sont ébauchés. Les tours clochers, élevées au coeur du XIVe siècle seront restaurées au début du siècle suivant.

Le choeur imposant à quatre travées mesure hors oeuvre cinquante-cinq mètres de long sur quarante-huit mètres de large. Il comporte un vaisseau central, hissant ses voûtes d’ogives à plus de quarante mètres, flanqué de collatéraux et de deux séries de quatre chapelles pentagonales, moitié moins élevées. Il est prolongé par un déambulatoire desservant cinq chapelles rayonnantes de même plan mais plus amples que celles des bas-côtés.

Il faut admirer notamment à l’intérieur: les tombeaux d’archevêques à la clôture du choeur, le retable polychrome et la Vierge du XIVe siècle dans la chapelle axiale, le maître-autel à baldaquin (XVIIe siècle), les grandes orgues et les stalles (XVIIIe siècle).

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