Situé à l’extrémité nord de la rue principale de Penta di Casinca, un belvédère offre une superbe vue sur les villages perchés de la Casinca, la plaine et, au loin, sur l’étang de Chjurlinu, Bastia, la mer Tyrrhénienne et l’archipel toscan.

La plaine attractive et répulsive

S’étirant entre les eux du Golu et du Fiumaltu, la Casinca est une région fertile. Depuis le Sant’Anghjuli, sommet culminant à 1200 m, l’altitude diminue rapidement et aboutie à une large plaine bordée par la mer. Jusqu’au XIXe siècle, la plupart de ces terrains étaient la propriété collective des communautés de la Penta et de Castellare. Longtemps infestées par le paludisme ou la malaria, ces bonnes terres ont fait la prospérité des exploitants en favorisant l’élevage ou l’agriculture.

Malgré les nombreuses tentatives d’assèchement et de mise en valeur, elles ont été presque exclusivement vouées au parcours du bétail. Puis entre la fin du XIXe et la première moitié du XXe siècle, la construction de canaux d’irrigation a permis de drainer les terrains et d’y développer une intense activité agricole.

Aujourd’hui, l’habitat s’y développe rapidement, au détriment de l’agriculture qui, cependant, y demeure présente à travers l’arboriculture et le maraîchage.