Le port de Calvi

Découverte de Calvi

Au détour d’un retour à Occi, le village abandonné le plus connu de Corse certainement, je me suis rendu compte que je n’avais jamais visité Calvi… Grossière erreur !

Pour corriger cela, j’ai profité du temps qu’il me restait pour arpenter la citadelle, le port et les ruelles. Car si j’avais bien traversé la ville pour rejoindre la Revelatta ou Notre Dame de la Serra, je n’avais jamais garé mes quatre roues en centre ville.

J’ai commencé par une petite visite de la citadelle. Magnifique, impériale et surtout gigantesque ! La hauteur des murs est impressionnante et vous offre de jolis panoramas sur la ville et les alentours. Pour rendre la visite plus ludique, un parcours de chasse au trésor est organisé par l’office de tourisme. Mais je ne suis pas ressorti riche…

J’ai bien entendu fait un rapide salut aux ruines de la maison du plus corse des explorateurs espagnols, Christophe Colomb.

Direction le port, en passant par les ruelles, pour y déguster une bonne glace… Alors là, vous avez le choix, puisque tous les établissements sont plus ou moins des glaciers… un met à priori très prisé…

C’est une visite éclair, certes, mais qui n’a pas manqué d’intérêt ! Je vous invite à découvrir Calvi, le chef lieu de la Balagne, l’une des plus belle micro-régions de Corse.

Cathédrale Saint Jean-Baptiste

Fondée à la fin du XIIIe, elle fut endommagée et agrandie à plusieurs reprises jusqu’à XVIIIe. Elle est érigée en cathédrale en 1576.
Un retable, signé Barbagelata, est daté de 1498. Le maître autel, en marbre polychrome, dans la veine très élégante de la Renaissance ligure, a été offert au XVIIe. De part et d’autre se trouvent un autel en stucco lustro du Christ Noir dit des Miracles et l’autel du Rosaire qui abrite la Vierge du Rosaire datée du XVIe siècle très vénérée et portée lors du vendredi saint.
Un important baptistère en marbre offert en 1569, témoigne de l’enrichissement de certains calvais expatriés au Nouveau Monde. Une chaire à prêcher en biose dorée, datée de 1757, complète ce beau témoignage architectural de l’art baroque en Corse. L’orgue est également remarquable puisqu’il s’agit d’un des orgues les plus anciens de Corse en état de parler, datant de 1774 et signé du facteur d’orgues génois Giovanni Battista Ciurlo.

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