L’arche de Cauro

Un sentier? Quel sentier? Mon fidèle manuel des randonnées du pays Ajaccien indiquait pourtant bien un sentier au départ du village de Cauro pour rejoindre une arche en pierre se trouvant sur un sommet non loin. Trois chemins d’accès sont décrits. Direction le premier où il faut prendre une piste en voiture et rejoindre un relais téléphonique avant de trouver un sentier. Seulement voilà, le livre date de 2006, et en 2010 la piste n’est plus… du moins ce qu’il en reste ne me permettra pas d’aller très loin malgré les efforts de la Panda. Après avoir abandonné l’idée d’essayer de comprendre l’explication pour se rendre au deuxième point d’accès, je me rends directement au dernier.

Au départ du clocher de l’église du village de Cauro, une piste part sur la droite en direction d’habitations. Je suis très attentivement les explications et me retrouve rapidement dans une propriété privée. Las, je me dis que je vais faire demi-tour et continuer d’admirer cette arche depuis la route en bas de la vallée. Mais voilà que sur les hauteurs en face de moi je l’aperçois. Me narguant de son oeil. Je ne peux pas abandonner. Je range alors mon livre et me lance dans l’ascension du massif rocheux en direction de l’arche de Cauro.

Par endroits, on retrouve quelques cairns et quelques traces du sentier. A moins que ça ne soit les traces des dernières battues… Rapidement, j’arrive sur un promontoire de pierre : A Rocca. Ce nom était donné au moyen âge aux éperons rocheux pouvant supporter la construction d’une tour ou d’un petit Casteddu (maison forte ou tour de guet).
Au sommet, on domine toute la vallée du Prunelli jusqu’au golfe d’Ajaccio. Cet emplacement aurait autrefois servi de poste militaire. On retrouve en effet des traces de constructions et, fait le plus marquant, une grosse citerne est creusée à même la roche.

L’arche n’est plus qu’à quelques mètres. Seulement, il faut réussir à descendre de ce promontoire pour revenir sur la crête. Petit passage d’escalade, et me voilà sur un sentier bien apparent. Peut-être que j’ai loupé quelque chose… Zig-Zag entre des pics rocheux et des murets de pierre et me voilà devant l’arche. Difficile d’en avoir un bon point de vue de si près. Mais l’architecture est impressionnante et d’un seul bloc. Visiblement totalement naturelle, l’arche mesure plus d’un mètre cinquante de haut sur deux de large.

Le retour se fait tranquillement, par le même chemin. Car même si j’avais cru trouver un sentier au sommet, il ne semblait pas revenir vers le village…

Je vous invite à faire un tour sur le site de la mairie du village de Cauro (cliquez-ici) qui propose toute une rubrique sur l’histoire du village et notamment sur les traces des hommes sur ce site bien avant l’âge de bronze.

Un peu de glisse au Val d’Ese

C’est l’hiver, brrrrr j’ai froid! Bon d’accord il fait tout de même doux sur l’île et même encore bien au dessus de zéro. C’est d’ailleurs très agréable et même si ces derniers temps j’ai moins écrit, je suis toujours en quête de nouvelles promenades et de nouveaux paysages à vous présenter. C’est pourquoi je me suis rendu au Val d’Ese au dessus de Bastelica à tout juste une heure de chez moi.
Surprenante et sublime vallée au coeur des montagnes, cet endroit a la particularité en hiver de se transformer en station de ski! Quel bonheur! Il aurait donc été difficile pour moi de ne pas sacrifier à cette pratique sachant que je pouvais le faire si près de chez moi. C’est donc en compagnie d’un très bon ami venu tout directement des froids glacials de la région parisienne que j’ai découvert cet endroit.

Les affaires de ski dans le coffre et la panda bien huilée, nous nous sommes mis en route pour la station. La déception fut de mise… tempête de neige et brouillard en arrivant au sommet. Il en fallut plus pour nous décourager. S’il ne fut pas possible de skier, nous avons tout de même pu louer des luges et profiter de toute cette belle neige en révisant la solidité des os de nos postérieurs … Aïe ….
Je dois avouer que nous avons peut-être un peu surestimé nos forces. La luge, ce n’est pas pour les feuilles. Après deux ou trois descentes (ou remontées?) nous avons déclaré forfait… pfiou ça crève! Nous sommes donc rentrés un peu déçus de ne pas avoir pu skier ce jour là.

Mais le lendemain matin (enfin, plutôt tard dans la matinée), surprise! Un beau soleil sans nuages pointe son nez. Très vite on se prépare et on se remet en route pour la station. Cette fois bien décidés à en découdre avec les tire-fesses! Ciel bleu dégagé au dessus des pistes. Beau soleil. Le cirque de montagne protège et empêche le brouillard environnant de s’infiltrer dans la vallée. C’est une belle après-midi qui nous attend. Nous avons pu profiter des quatre pistes qu’offre cette station et se changer les idées l’histoire d’une après-midi de week-end qui avait des airs de vacances…

Le lac de Tolla

Tolla est un petit village de montagne situé dans la vallée du Prunelli en Corse-du-Sud. La particularité de ce village est qu’il possède un lac de barrage construit dans les années 60. Situé à 552 mètres d’altitude, le lac de Tolla est paisible et plein de vie. Si vous en avez assez de l’eau salée, allez vous étendre sur les berges de cet immense lac ou bien faites un tour de pédalo ou de canoë sur les eaux calmes du Prunelli.

J’ai été faire, pour vous… cela va sans dire, un tour au lac de Tolla et je dois avouer, que malgré la chaleur, après le pique-nique la sieste se faisait sentir… A l’ombre d’un énorme tronc, j’ai manqué de m’assoupir en sursaut aux bruits des chants d’oiseaux et des passages de libellules.
Sur les hauteurs, avant le lac se trouve un belvédère d’où il est possible d’admirer le barrage en contrebas. Voici cinq photos prisent depuis le belvédère. Malheureusement la chaleur m’a fait oublier mon appareil lors de ma promenade sur le lac… oups?