Une journée pour visiter Ajaccio

Finalement je vous ai très peu parlé d’Ajaccio, alors que c’est, tout de même, la ville où je passe le plus de temps !

Pour combler ce manque, je vous propose de découvrir la ville à travers ses monuments et ses lieux historiques.

Au vue de son histoire et de son architecture, on pourrait aisément proposer plusieurs parcours à thème. Je vais essayer de regrouper les points d’intérêt dans un seul itinéraire, certes un peu long (7 petits kilomètres) mais… vous avez la journée non ?

U Borgu

Place Abbatucci
Place Abbatucci

Je vous propose de laisser votre véhicule au parking de l’Amirauté ou au parking de la gare. Notre promenade commencera sur la place Abbatucci. Aux pieds de la statue de Charles Abbatucci, un des 558 officiers d’Empire à avoir son nom gravé sous l’Arc de triomphe.

Vous pouvez d’ores et déjà admirer l’architecture, dans la montée du palais de justice. Lors de l’extension de la ville à l’époque impériale (après 1800), le modèle haussmannien faisant école, de hautes et imposantes demeures voient le jour.

Ainsi, sur le cours Napoléon, des immeubles quasi tous identiques se dressent. Certains se parent de détails remarquables comme des encadrements de fenêtres et des chaînages d’angles soignés, des balcons soulignés par des garde-corps en fonte moulée, etc.

La rue Fesch
La rue Fesch

On prendra ensuite la direction de la rue du Cardinal Fesch. Appelée U Borgu (le faubourg en Corse) lors de la période génoise (fin du XIIIe jusqu’au XVIe). A l’origine, cette rue était un chemin qui longeait l’ancien rivage, et qui permettait d’accéder à la porte de la ville génoise, alors fortifiée, et d’y entrer par la stratta dritta, l’actuelle rue Bonaparte.

Petit à petit, des habitats se sont développés autours de cette rue et des artisans se sont installés hors de la ville. Rapidement il en est devenu le quartier d’activité principal. La république de Gênes pose alors les normes de constructions : de hautes habitations (pour répondre au manque d’espace) avec au rez-de-chaussée des échoppes, des ateliers ou des cantines.

De riches commerçants font leur apparition dans cette rue et construisent des demeures qui aujourd’hui sont toujours visibles et remarquables. Par exemple, l’habitation de la famille Montepagano, un riche armateur, connue des Ajacciens sous la dénomination d’«I Gallarii».

Sur le chemin, vous passerez devant la chapelle San Rucchellu dont la construction a débuté en 1599. Ce petit oratoire fut autrefois le principal lieu de culte du faubourg. Il fut rebaptisé après la construction de l’église Saint-Roch sur le cours Napoléon (à la fin du XIXe siècle).

« La chapelle San Rucchellu

Parallèlement aux églises et chapelles de la cité génoise, on éleva à cet endroit, alors entrée de la ville, entre 1599 et 1617, le modeste oratoire de San’Roccu sul’mare (Saint Roch sur la mer), et San Bastiano, destiné à préserver les habitants de la peste.

Après sa restauration, en 1790, il devient église paroissiale de 1802 à 1895. Il conserve à l’intérieur la statue de San Roccu et celle de San Bastiano placées face à face dans la nef. […] »

La rue du Cardinal Fesch, l’oncle de Napoléon Bonaparte, certainement la plus fréquentée de la ville, abrite également la bibliothèque et le musée Fesch ainsi que la chapelle impériale (bâtie en 1857).

La ville génoise

Office de tourisme d'Ajaccio
Office de tourisme d’Ajaccio

Au bout de la rue Fesch, si, malgré les boutiques et les restaurants, vous êtes toujours d’attaque, je vous propose d’emprunter la rue Etienne Conti pour rejoindre l’office de tourisme.

Vous y trouverez pas mal d’informations sur la ville et son histoire. Profitez-en pour prendre un plan, ça peut servir !

En face, l’ancienne place du marché, sur le square Campinchi, a subi de gros travaux qui ont permis de trouver les anciens quais napoléoniens, autrefois ensevelis, dont la construction avait débuté en 1808.

« Les quais napoléoniens

Au début du XIXe siècle, Napoléon Bonaparte souhaite faire de sa ville natale une cité moderne alors qu’elle n’a plus beaucoup évolué depuis l’occupation génoise. Un plan d’urbanisme d’envergure est mis en place autour d’une place et d’une voie : il faut ouvrir la ville en démolissant les remparts, amener l’eau potable de façon organisée, tracer de nouveaux axes de circulation et… y construire des quais. […] »

Vous longerez les quais pour rejoindre la place Foch, la nouvelle place du marché. Enfin plutôt, la vraie place du marché ! Car lors de la rénovation de la ville par l’Empereur, la place du marché se trouvait à cet endroit, entre la porte génoise et la grève avec une architecture voulue «élégante et originale en forme de basilique».

Vous admirerez l’Hôtel de ville, appelé familièrement «la maison carrée» à cause de son architecture. Descendez la place en direction du port de pêche d’Ajaccio, le port Tino-Rossi. Car vous le savez, ce dernier était ajaccien…

C’est en bas de la place que vous pourrez prendre le petit train ou l’autobus Impériale pour une visite assise. En face, se trouvent les cabanes des promenades en mer, idéales pour visiter le lazaret des îles Sanguinaires. De quoi faire une pause dans la visite ?

On continue ? Alors suivons les Génois jusqu’à la citadelle. Aujourd’hui propriété de l’Etat, utilisée par l’armée, elle n’est pas visitable. Mais elle devrait être cédée à la ville dans les années à venir. Plusieurs projets de réhabilitation ont été proposés.

Placée sur la presqu’île de la punta della Liscia en 1492, elle sera modifiée et re-fortifiée à plusieurs reprises au fil des époques. Une particularité à noter, vous observerez les meilleurs amis des militaires dans les douves du bâtiment : deux ânes et une chèvre, bien souvent montée sur les remparts, font la joie des visiteurs.

« La citadelle

Ce sont les Génois qui, à partir du XIIe siècle, désireux de développer un point d’appui complémentaire à Calvi et Bonifacio face aux menaces barbaresques, transforment le lieu en point fortifié, le Castel Lombardo.

La position est délaissée trois siècles plus tard, en raison de son insalubrité, au profit du capo di Bollo, sur la pointe de la Leccia, en 1492-1493. Cristoforo de Gandino, architecte militaire, sera nommé par l’Office de Sainte-Georges pour réaliser les travaux, de même que pour Calvi.

Des familles génoises et ligures, dont les Bonaparte, constituent alors une colonie de peuplement. La ville est structurée autour de trois rues disposées en éventail : la strada del Domo, la strada San Carlo et la strada dritta, selon les plans de l’architecte Pietro da Mortara.

La citadelle, édifiée simultanément, se compose primitivement d’un donjon ou citadelle (castello) et d’une enceinte basse. En 1502-1503, le dispositif de protection est complété par un fossé taillé dans le roc autour de la citadelle, accessible par un pont-levis, et de puissante murailles autour de la cité.

La ville, passée sous domination française entre 1553 et 1559, est modifiée et agrandie, pour prendre la forme hexagonale actuelle, dont les angles sont renforcée par des bastions. Le traité de Cateau-Cambrésis restitue la ville à la République de Gênes qui mandate l’ingénieur Jacopo Frattini afin de fortifier le front de mer. Il y fait construire un bastion qu’il sépare de la cité par un fossé.

Au XVIIIe siècle, les Corses tentent vainement de se soustraire à la domination étrangère ; Ajaccio, au cœur de leurs actions en 1729, 1739 et 1763, passe directement sous administration française en 1768 lors de la cession de la Corse à la France par les Génois.

Lieu de détention pendant la Seconde Guerre mondiale, la citadelle d’Ajaccio sera le dernier lieu de séjour de l’héroïque Fred Scamaroni (1914-1943). »

Après être passé devant la demeure de Danielle Casanova, et, bien entendu, jeté un coup d’œil à la plage Saint-François, empruntez la rue Forcioli Conti.

Admirez l’église Saint Érasme, patron des pêcheurs, et continuez jusqu’à la Cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption, dont la première pierre a été posée en 1577, inaugurée en 1593. Elle a depuis été modifiée à plusieurs reprises.

Après l’avoir visitée, suivez la rue Notre Dame puis prenez la première à gauche pour tomber face à l’église Saint-Jean-Baptiste, le plus vieil édifice religieux d’Ajaccio. A l’intérieur se trouve «U Christu moru», une véritable relique en bois de poirier, qui pourrait provenir de l’antique cathédrale San’Ghjuvanni, la plus ancienne connue d’Ajaccio, disparue au Moyen Age.

Elle fut transformée en salle de spectacle après la Révolution, puis rendue au culte après le Concordat.

Continuez votre chemin en longeant l’église en direction de la maison Bonaparte, lieu de vie de la famille de génération en génération. Elle héberge aujourd’hui un musée qui vous en apprendra plus sur la vie des Bonaparte. Enfin, j’espère !

Développement urbain

Nous quittons la vielle ville pour retourner sur la place Foch, mais en haut cette fois. Appréciez l’architecture des immeubles qui la bordent ainsi que la fontaine représentant Napoléon en premier consul, drapé d’une toge romaine, tenant le timon, symbolique du guide rassurant dans la tempête. Quatre lions à ses pieds semblent le garder. Si vous voyez de l’eau s’écouler, alors c’est votre jour de chance !

Avant de porter le nom du célèbre maréchal Français, la place s’appelait piazza d’Olmu, place de l’aulne, à cause de ses arbres. Puis elle s’est appelée “place des palmiers”, à cause des… palmiers bien-sûr ! Les Ajacciens, bien souvent, continuent de l’appeler ainsi.

La statue place du Diamant
La statue place du Diamant

On quittera la place par le Nord, entre les deux immeubles aux façades arrondies, pour rejoindre la place De Gaulle, plus connue sous le nom de place du Diamant. Elle a été inaugurée en 1802 par le préfet Miot et s’appelait alors Piazza del Diamante à cause d’un ancien bastion des remparts qui avait la forme d’un… diamant.

En 1865, un monument dédié à Napoléon et ses quatre frère a été édifié. Il est surnommé l’Encrier à cause de sa forme.

À l’origine, la statue était tournée vers la mer, mais lors de la dernière campagne de travaux, terminée en 1989, la statue a été “retournée”, provoquant un tollé des Ajacciens.

Pas trop fatigués ? Alors on continue notre périple sur le cours Grandval, qui s’est réellement développé entre le XIXe et le XXe siècle, avec l’essor des stations hivernales, dont Ajaccio, poussée par Napoléon III, a fait partie.

Le cours Grandval

Ainsi, après avoir passé le lycée Fesch, reconnaissable par son architecture particulière, on arrive devant l’imposant bâtiment de la collectivité territoriale de Corse, surplombant un magnifique jardin derrière les grandes grilles en fer.

Ce bâtiment était à l’origine (début des années 1890) le Grand Hôtel d’Ajaccio. Avec ses 100 chambres, il avait une capacité d’accueil suffisante et un confort assez élevé pour l’époque. Une manière à l’époque de répondre à la demande des riches touristes qui souhaitaient profiter de la ville.

La cours Grandval devient cours général Leclerc alors que l’on passe devant l’église anglicane, bâtie par une riche écossaise afin que ses compatriotes puissent suivre leur culte (voir plus bas). On notera l’architecture des immeubles et des demeures qui se font suite sur ce cours. Toujours pour répondre à la demande des touristes au début du siècle dernier, de gros «chalets» et «cottages» ont été bâties de parts et d’autres de la rue.

« L’église anglicane

L’église réformée, dite aussi église anglicane ou temple protestant, est construire à partir de 1869 à l’initiative de Miss Thomasina Campbell (1815-1881), riche écossaise venue s’installer à Ajaccio afin d’y jouir d’un climat privilégié.
Pour sa construction ont été employées des pierres polychromes venant de différentes régions de l’île.
Miss Campbell baptise l’église « Holy Trinity Church ». La cité recevait à l’époque des milliers d’hivernants britanniques et allemands qui ne disposaient pas d’un lieu de culte.
Miss Campbell, qui avait acheté en contrebas de la place du Casone une grande propriété pour y construire sa « Tour d’Albion », est l’auteur du premier guide touristique de la Corse (Notes sur l’île de Corse en 1868).
La rue qui porte son nom est à proximité immédiate de l’église, devenue aujourd’hui école nationale de musique. »

Plus tard, des hôtels de luxe ouvrent leurs portes, comme en 1883, l’Hôtel-Pension Della Rocca, connu pour avoir accueilli Matisse. Le Cyrnos Palace est un autre bon exemple de ce développement. Si aujourd’hui il accueille, notamment, les studios de l’émission musicale Mezzo Voce, diffusée sur France 3 Via Stella, il fut inauguré en 1896 dans un style fin XIXe. À l’intérieur, des décors peints par l’ajaccien Philippe Bassoul sont toujours visibles.

Tout en bas de la rue Miss Campbell se trouve l’église du Sacré Cœur d’Ajaccio, construite en 1920 en hommage aux morts de la grande guerre. Elle doit son nom à la date de sa consécration, le 7 juin 1929, fête du Sacré Cœur.

« Le Cyrnos Palace
Dans les années 1870, Miss Campbell, choisit de résider à Ajaccio après avoir visité les îles de Méditerranée. En 1883, elle acheta le terrain sur lequel sera construit l’immeuble. Tous les matériaux nécessaires à la construction furent acheminés depuis l’Angleterre par bateau.
Vers 1890, l’immeuble devint l’hôtel palace.
Il fut, jusqu’à la guerre de 39-45, l’un des plus beaux hôtels de la ville avec ses bandeaux, corniches, terrasses et loggias.
Appartenant aujourd’hui à des particuliers, on remarque encore la façade principale avec le porche central à une arcade en plein cintre. La façade sur jardin est marquée par deux avant corps encadrant des galeries superposées, soutenues par des piliers carrés et des ferronneries de balcons. »

 

La tour d'Albion
La tour d’Albion

Après avoir passé l’hôtel Albion, tournez sur votre gauche dans la rue Comtesse Maria Walewska, uniquement pour jeter un œil à la demeure de Miss Campbell, cachée derrière l’immeuble.

Aller! On retourne sur le cours, en direction de la place du Casone ou place d’Austerlitz. Oui, à Ajaccio, toutes les places ont plusieurs noms… Sur cette esplanade, en dehors des joueurs de boules, des courses pédestres et des concerts en plein air l’été, on admirera l’immense édifice bâti en l’honneur de… Napoléon 1er ! Histoire de changer un peu.

En bas de l’escalier, on se sent tout petit face à la liste, gravée dans le marbre, des réalisations de l’Empereur, surplombées par une grande statue, réplique de celle qui se trouve place Vendôme à Paris, sur un piédestal.

Juste en dessous du monument, sur la gauche (quand on est face à lui…) se trouve la « grotte Napoléon »… Bon, c’est plus un amas de rochers, où le petit Napo, comme on aurait pu l’appeler, aurait passé ses journées à jouer.

« La place du Casone
Le casone était un bâtiment cossu qu’avaient construit les jésuites, et qui donna son nom au domaine que couvrait la colline, de Balestrino à la plage. Lorsque les Jésuites furent expulsés, le domaine fut saisi. Bien national, il fut acheté par Joseph Bonaparte en 1797. Le Cardinal Fesch le donna ensuite à la ville. Sur la partie basse on construisit en 1840 l’Hôpital Civil, puis la majeure partie fut lotie.
En 1862, l’architecte du département dressa les plans d’un jardin d’acclimatation où le Casone serait conservé pour le logement et l’administration dans un décor de verdure, de cascades de serres et de pavillons divers. Mais la place continua à servir de terrain de manœuvres militaires et comme la vieille maison gênait, on la démolit en 1878.
Baptisée place d’Austerlitz en 1970 après avoir été place du général Giraud, l’un des libérateurs de la Corse, en 1943, elle est désignée par les Ajacciens, tout comme le domaine qui allait jusqu’à la mer, comme la place du “Casone”. »

Vue sur la quartier du Casone

La plage en ville

Si vous êtes toujours motivé, la promenade continue. Attention, vous avez le droit de faire des pauses hein ?!
On quitte le site du Casone pour redescendre le long du boulevard Madame Mère, un des quartiers les plus prisés d’Ajaccio. Admirez la vue sur le golfe en descendant ainsi que l’architecture des immeubles.

On arrive rapidement sur la place du parc Bertault et sur la plage du Trottel. Libre à vous de faire trempette pour vous dégourdir un peu les pattes. C’est l’heure de faire demi-tour ! On longe alors la côte par le chemin piéton qui vous amènera sur la place Miot.

La place Miot

Une aire de jeux a été installée pour les plus petits ainsi que des machines d’exercices musculaire de plein air. Idéal pour faire sa gym ! Outre le sport, on pourra profiter du panorama unique que nous offre cette place sur la vieille ville et sur le golfe d’Ajaccio avec, d’un côté le Capo di Muru et de l’autre les îles Sanguinaires.

Panorama sur la vieille ville

Continuez à longer la côte jusqu’à revenir en face du Casino et profiter de l’autre plage du centre ville, la plage Saint-François. Pour terminer la balade, remontez sur la place du Diamant et prenez la direction du Cours Napoléon, dessiné sous le règne de l’Empereur lors de son plan d’agrandissement d’Ajaccio.

Longez le cours pour passer devant le Palais Lantivy, construit en 1826. Il héberge la Préfecture de la Corse et non pas… comme on peut l’entendre de la bouche de certains visiteurs… l’ambassade de France… véridique !

En continuant sur le cours en direction du « Col du Monoprix », point culminant de la rue…, on passe devant l’hôtel des postes, repérable à son architecture. En réalité c’est un théâtre qui se trouvait à cet endroit à l’époque. En 1862, le théâtre Saint-Gabriel connu son heure de gloire quand l’Empereur Napoléon III et l’Impératrice Eugénie assistent à une représentation du Trouvère de Verdi. Malheureusement, un incendie en 1927 mit fin à son activité.

Un peu plus loin, vous passerez devant l’église Saint-Roch, bâtie en 1885 dans un style néoclassique lors de l’expansion de la ville. Sa façade ne sera décorée qu’en 1923 et réellement terminée qu’en 1960, avec beaucoup de modifications par rapport au plan initial.

Vos chaussures ne sont pas encore trouées ? Tant mieux ! C’est que tout s’est bien déroulé. Nous arrivons à la fin de notre périple au cœur de la cité Impériale. J’espère que ça vous aura plu, malgré la longueur du post…

Pour en faire plus…

Vous avez trouvé ça trop court ? Vous en voulez encore ? Pas de soucis ! Si vous êtes motorisés, je vous incite à prendre la direction de la route des Sanguinaires. Vous pouvez faire un premier arrêt à la chapelle des Grecs, puis à la maison de Tino Rossi.
Continuez et faites une autre pause au cimetière municipal. C’est un peu morbide me direz-vous, mais certains tombeaux valent le coup d’œil. Et les amoureux de musique ne manqueront pas celui de Tino Rossi !

Les îles Sanguinaires
Les îles Sanguinaires

Admirez les plages, les établissements et le panorama de la route. Une fois au parking de la Parata, vous pourrez continuer à pied pour découvrir les îles Sanguinaires et monter, si vous en avez le courage, à la tour génoise.
Une petite balade permet de faire le tour de la presqu’île et d’avoir un aperçu de la flore locale.

Du parking, vous pourrez également prendre la direction du sentier des douaniers jusqu’à la plage du « petit Capo ».

Le château de la Punta
Le château de la Punta

Que vous proposer de plus ? Le château de la Punta, le sentier des crêtes, un passage aux Salines ou à Pietralba, une balade dans les vignes du Compte Peraldi, la découverte de la tour génoise sur la plage de Campo dell Oro, etc.

Bien entendu, il y a beaucoup d’autres choses à voir autour d’Ajaccio, mais faire ici la liste de tout serait impossible. Et puis, je ne connais pas tout !

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Une écrevisse espagnole

En ce moment je n’écris pas beaucoup, mais c’est qu’après quelques semaines difficiles au boulot, l’écrevisse a pris quelques vacances en pays catalan. J’ai beaucoup de posts en stock mais en attendant je vous propose de découvrir une de mes escapades pyrénéennes.

Enfin un peu plus au sud des pyrénées. Comme à l’habitude lors de mes passages dans la région, j’ai sacrifié à une journée à Figueres, en Espagne. L’intérêt me demanderez-vous, et bien les rebaixes! Ou plutôt les soldes comme on dit chez nous, à tout juste une heure de la maison. J’en ai profité pour visiter le musée Dalí qui est implanté dans l’ancien théâtre municipal de la ville. Il est difficile de le manquer tellement l’architecture du bâtiment est particulière.

Pour les non-férus d’art, Salvador Dalí était un artiste surréaliste qui travaillait à la fois la peinture, la sculpture, l’architecture… en fait un peu tout du moment qu’il pouvait en faire un objet d’art. Il est né en 1904 à Figueres et y a fondé son musée en 1974. Il est mort en 1989 dans cette même ville.

Son oeuvre est… comment dire… assez surprenante  mais c’est le but si j’ai tout compris. On passe de salle en salle en coupant par des couloirs où les oeuvres s’enchaînent sans que l’on puisse toujours en comprendre le sens. Mais bon, je n’ai pas la fibre artistique et, si encore une fois j’ai tout compris, c’est tout l’intérêt de ses oeuvres ?

Le musée est en deux parties, la seconde présente des bijoux de toutes formes que vous pouvez découvrir sur le site internet du musée en cliquant-ici.

Voici donc quelques photos prises dans ce musée où l’on sort un peu rassuré sur son propre état mental ( :p )

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