Le tour des moulins à Cortichjatu

La commune de Cuttoli-Corticchiato (comment ça encore ?!) propose de nombreux sentiers adaptés à tous type de marcheurs, randonneurs, baladeurs… ?

Alors, voici une balade à faire en famille ! Ou pas d’ailleurs si ça vous chante, il n’y a pas de panneau «famille obligatoire» à l’entrée du sentier, mais, en tout cas, elle est accessible à tous. Et c’est ça qui est intéressant.

Départ donc au cœur du hameau de Cortichjatu. Depuis les (la?) ruelles on passe, avec respect, entre les cours et les maisons pour rejoindre un petit sentier qui longe rapidement un muret en pierres. On aperçoit au loin un pagliaghju au bord du chemin.

Cette première portion, en belvédère, nous offre une jolie vue sur la vallée du Rau des… moulins. On commence par une jolie descente dans le maquis sur un ancien sentier muletier. L’idée est de faire le tour des points d’intérêt de la vallée, qui consistent principalement en des moulins. Mais des moulins qui valent le détour.

Tout du long d’a Stretta di i mulini, le parcours est balisé de panonceaux et de pancartes explicatives sur la vie d’auparavant autour du rau, véritable de moteur de l’industrie agro-alimentaire du coin à l’époque.

Entre légendes, histoire et patrimoine, cette balade fera le bonheur de tous et piquera la curiosité de chacun.

Je vous propose de parcourir le sentier sur une carte interactive

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De Bocca di Serra à Centuri

Sur la côte Ouest du Cap Corse, quasiment à l’extrémité Nord de l’île, se trouve le port de Centuri. Ne vous fiez pas à la petite taille du port, il est très réputé pour sa pêche à la langouste, et les divers restaurants qui s’y trouvent sont là pour vous le rappeler et faire frétiller vos papilles.

Plutôt que par la route, nous nous sommes rendus à Centuri par d’anciens chemins muletiers. Le départ se fait au Col de Serra sous l’oeil bienveillant des anciens moulins transformés en bergeries. Perchées sur les crêtes alentours, les éoliennes font résonner leurs chants du col jusqu’au port de Centuri. Il faut avouer que parfois, ce bruit devient fatigant…

Au col, vous trouverez deux départs. Le premier est un chemin parsemé de panneaux d’explications qui mène au moulin Mattei, un ancien moulin transformé en… objet publicitaire. Je vous laisse lire une partie de l’histoire ci-dessous, le reste sera à lire sur place…

Moulin Mattei
Moulin Mattei

Le second sentier est celui pour lequel nous nous sommes déplacés. Il relie le col au port de Centuri en passant par le hameau de Cannelle. Entre les anciennes terrasses, le chemin serpente à flanc de montagne offrant un panorama sur la vallée et une jolie vue sur l’îlot de Capense qui s’étend derrière le port. Rapidement on rejoint Cannelle dont les ruelles étroites et pavées traversent de part en part les habitations sous des magnifiques arches de pierres. Ce hameau offre beaucoup de petites choses à voir, comme si le temps ici s’était figé dans le passé. Après la visite, on redescend à travers le maquis et d’anciens sites de taille de pierres en direction du port. Non loin de là, la tour génoise nous nargue mais la fatigue retient nos pas… (ou la flemme ?)

Après une petite visite au coeur du village côtier, nous reprenons le chemin du retour. Ouch! Ca grimpe! Eh oui, presque 400 mètres de dénivelé en moins d’une heure. Mais la promenade vaut le détour !

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Le printemps de villabé

Ne faites pas l’amalgame, tout ceci n’a rien à voir avec le printemps de Bourges. Je parle du vrai printemps! L’arrivée du beau temps, des bourgeons, des premières sorties à la plage, des décolletés et des premières jupes… Mais cette année à Villabé, le printemps a été généreux et les plantes du jardin m’ont offert un spectacle grandiose pour mon petit passage chez maman et papa…

J’ai également profité de ces vacances pour faire un petit tour avec papa à Moret-sur-Loing. Je vous laisse découvrir quelques images ainsi que les panneaux d’explications qui s’y trouvaient.

Petite promenade bien agréable

Les familiers de la région bastiaise connaissent l’endroit qui sert de point de rencontre aux promeneurs, joggeurs, amoureux et autres quidams. Il se trouve au-dessus de Ville de Pietrabugno et est signalé par une croix. Si vous allez à ses pieds, vous découvrirez toute la ville nichée en dessous et qui se dévoile, du port de plaisance de Toga, au vieux port que l’on distingue grâce au double clocher de l’église Saint Jean Baptiste. L’étang de Biguglia, le cordon lagunaire de la Marana et la plaine participent à ce joli spectacle. Ainsi, au milieu des fleurs et des plantes sauvages qui ne sont pas encore écrasées par le soleil estival, on assiste au ballet muet de la ville et aux rotations des navires dans le port de commerce.

Mais il est un chemin un peu moins fréquenté que l’on rencontre avant de rejoindre San Martino di Lota. Il plonge dans le maquis et sous le couvert des arbres, après une promenade sur un chemin dallé, on trouve d’anciennes habitations qui étaient certainement le village originel. Un peu plus loin, un ravissant petit pont enjambe la rivière, tout près de ce qui fut certainement un moulin autrefois.

Le chemin remonte jusqu’au village, qui, en plus d’offrir un agréable panorama, offre également plusieurs restaurants délicieux. C’est par la route que nous rejoignons notre voiture. Un bon moyen de mettre le nez dehors et de prendre l’air même quand le temps ne s’y prête pas vraiment.