Sur les traces de Pascale Paoli à Morosaglia

Voici une promenade à faire en famille et qui nous permet de découvrir non seulement un village mais également la vie de ses habitants, son histoire et l’histoire de la Corse à travers un homme emblématique de l’île, Pasquale Paoli.

Au départ de l’église le chemin serpente entre les maisons et nous amène de hameaux en hameaux par des sentiers boisés. On découvre quelques trésors du village. Une chapelle, une fontaine, des anecdotes et une église magnifique, posée sur un promontoire.

De là haut, on domine toute la vallée et le village. Une vue imprenable !

Les panneaux, et même les habitants vous guiderons à travers les ruelles pour trouver votre chemin.

Quelques trésors architecturaux et historiques sont à découvrir. Comme la maison sur le rocher, véritable demeure seigneuriale posée sur un rocher surplombant la rivière.

En contre bas se trouve la maison romaine, autre édifice à l’architecture particulière et à l’histoire très ancienne.

En revenant vers le départ, n’oubliez pas de descendre vers le hameau de Sevasi. On continue le chemin et on arrive à un ancien pont sur le ruisseau de Conca. En le traversant vous pouvez rejoindre le village de Castineta en face.

Un musée au coeur de la balade

Au centre de cette promenade, se trouve le musée de Pasquale Paoli. Car il faut le savoir, le village de Morosaglia est son village natal et on y trouve d’ailleurs sa maison d’enfance.

Prenez le temps de tout visiter d’en apprendre plus sur cet homme qui donna à la Corse son indépendance avant d’être fait prisonnier…

Clocher de Morosaglia
Clocher de Morosaglia

San Petrone

C’est le nom de l’un des sommets mythiques de la haute Corse qui culmine à plus de 1700 mètres. Pour les petits joueurs, dont je fais partie, on y accède par le col de Prato qui se situe après le village de Morosaglia, là où nacquit le célèbre Pascal Paoli. Mais pas question cette fois d’en apprendre plus sur ce personnage historique. Direction, le sommet!

La promenade est vraiment très agréable et se déroule pratiquement toujours sous les arbres. Comme pour ne pas lasser le randonneur, le chemin alterne tout d’abord sous les pins, avant de rencontrer quelques châtaigniers, pour se dérouler ensuite sous des hêtres aux troncs torturés. La lumière filtre et se joue entre les feuilles en un tableau enchanteur. Genèvriers et houx ne manquent pas à l’appel. le chemin est fréquenté, certains semblent s’entraîner pour la course de la Via Romana qui aura lieu cet été, d’autres sont comme nous des promeneurs du samedi, quelques-uns font le trajet à cheval en s’arrêtant parfois pour abreuver leur monture aux ruisseaux croisés.

Après une pause café, nous repartons vers le plateau où nous déjeunerons, seuls au monde (ou presque) devant un panorama à couper le souffle. Le vin rosé aidant, nous nous attardons mais il est temps de repartir car le plus dur nous attend.

Avant d’accéder au promontoire rocheux du san Petrone, la grimpette est rude mais, comme on dit, le bonheur se mérite non? Une fois arrivés en haut, nous ne regrettons pas nos efforts. La vue s’offre sur 360 degrés car le temps est très clair: la mer et les îles de l’archipel toscan, les massifs du cortenais, le Monte Cintu, la plaine orientale, le cap corse, les villages de la castagniccia nichés en dessous de nous … Nous jouons un bon moment en retrouvant ces repères familiers. Deux croix dominent ce nid d’aigle et veillent sur la statue de San Petru et la table d’orientation. Il est pratiquement 17 heures et nous devons redescendre, un peu à contre coeur. Mais le chemin du retour sera aussi agréable que l’aller.

Voilà une journée suspendue hors du temps, petit moment d’éternité, à renouveler.