Marre des chemins balisés et parfaitement clair ? Mais tout de même vous ne voulez pas vous perdre et pouvoir profiter en famille ? Alors cette promenade à Vero est faite pour vous, ah ah !
Dans la forêt (lointaine) de Vero, si le hibou ne répond pas encore au coucou; pourtant il tend l’oreille; on trouve de nombreux sentiers, pour la plupart utilisés pour la chasse aux pigeons.
En partant du bas du village, on peut réaliser une petite boucle en famille, au cœur de la forêt tout en longeant un ruisseau. Idéal l’été pour la fraicheur et l’automne pour les champignons !
Par où commencer ?!
On commence dans un cul de sac, où on pourra laisser le véhicule, et on se “jette” dans les bois par un petit sentier caché, mais tant que ça, dans le maquis.
Le sentier longe la rivière sous les arbres.
Des bogues de châtaigne
Le sentier est sous les arbres
Une pomme de pin
Un tronc trou oO
Le sentier est toujours ombragé
Suivez le guide !
Attention où vous mettez les pieds ! Les salamandres sont légions. De quoi faire un petit cour sur la faune aux enfants.
Rapidement on rejoint le ruisseau sur lequel est bâti un petit pont en bois. Du moins ce qu’il en reste. On ne le traversera pas pour le moment, mieux vaut longer les eaux et s’élever dans les bois.
Suivez le guide !
À l’automne, on trouve de quoi manger !
Un champignon
Suivez le guide !
Des champignons
Le chemin s’élargi vers le village
Une jolie maison visible sur le sentier
Les montagnes au dessus de Carbuccia étaient enneigées lors de ma balade
On croisera quelques ruines, des murets de pierres, traces d’une vie antérieure et d’une économie qui a aujourd’hui été abandonnée… c’est dommage. Mais également des captages, traces plus récentes de récupération d’eau ah ah !
Le chemin est vraiment agréable
Dans les arbres.
Il trône fièrement
On redescend
On longe d’anciens murs en pierres
On longe d’anciens murs en pierres
Petit coup d’oeil à travers les arbres
Le chemin vous emmènera tout près du village de Vero, que je vous invite à aller voir d’ailleurs, avant de redescendre dans la forêt. On reviendra au petit pont, par l’autre rive, et cette fois, on pourra le traverser.
Ho ! Miam !
Le chemin
Retour au pont
Attention ça glisse
On retourne au départ par le même chemin
Attention ! Soyez attentifs à la carte ci-dessous, le sentier n’est pas balisé et même s’il est plutôt facile à repérer, il existe beaucoup d’autres chemins qui peuvent vous égarer du parcours.
La Corse m’étonnera toujours de ses merveilles. Quand on croit connaître un secteur par coeur, on découvre de nouveaux point de vues qui nous époustoufle toujours plus !
Mais au col de la croix d’Osani, à côté même de ce célèbre chemin du facteur se trouve un autre sentier qui démarre le long de la piste. Celle ci est très largement fréquentée par les amateurs de la crique en contre bas.
Le chemin est discret mais mène pourtant à deux sommets aux panoramas inoubliables (toujours et toujours !).
Armez-vous tout de même de courage, car si le parcours est assez court (3,5 km environ) il faudra encaisser plus de 400 mètres de dénivelé positif. En traversant une magnifique forêt de chênes et de genévriers, on rejoint un premier sommet. Il s’agît de la Punta Castellacciu, qui culmine à 585 mètres d’altitude.
Comme à l’habitude, une croix marque le sommet qui est assez étroit. Autours on aperçoit les restes de murs en pierres. Le site devait être exploité à une certaine époque…
En continuant le chemin, le sentier devient bien plus difficile d’accès. Il faut souvent utiliser les mains pour se hisser de rocher en rocher. Au bout d’un moment, on passe même dans un goulet très étroit et assez impressionnant.
Les amateurs se régaleront ! Le plus étrange est le changement d’ambiance. Fini le sous bois et place aux roches rouges sculptées, similaires à celles des calanches. On se laisse même prendre au jeu des comparaisons en voyant un énorme pic rocheux sortir de l’eau, comme dans la baie d’Halong… Bon ok, on y est pas mais quand même l’endroit laisse sans voix !
En une heure de plus on arrive au second sommet, le Monte Senino. Il pointe à 618 mètres et offre un panorama à 360° sur Piana, Porto, Girolata et la réserve de Scandola. De quoi saturer l’appareil photo et se brûler la rétine à force d’observation.
Comme mes dernières sorties ces temps-ci, la randonnée a donné lieue à la réalisation d’un reportage vidéo sur le site du journal Corse-Matin. Jje vous invite à le lire en cliquant sur le lien ci-dessous.
Et voilà, une nouvelle fois j’ai sacrifié à la tradition… Comme une grande partie de mes compatriotes d’adoption j’ai chaussé mes raquettes dès l’apparition des premiers flocons et j’ai fais chauffer la Panda jusqu’à la station du val d’Ese.
Bon, en même temps, le paysage est tellement beau une fois sur place, qu’on est quand même conforté dans notre moutonnerie.
Et la moutonnerie est poussée à l’extrême quand, chacun dans son coin, chaque “raquette-man” suit le même itinéraire, jusqu’au refuge qui précède la montée au pozzines de Bastelica.
Bref, je suis content d’avoir participé à la procession et je vous ramène de belles photos, tachetées de mon nouveau compagnon de randonnée. Noir sur blanc… tout fou le camp ? C’est ça ?
Marcelus aime le ski
Arrivée au Val d’Ese
C’est tout blanc !
Le paysage est juste splendide
Marcelus nous tire la langue, lui il est à la neige !
Le ruisseau s’écoule sous le manteau neigeu
Le ruisseau au Val d’Ese
Des traces d’un petit truc qui a marché dans la neige
Marcelus ! Sort de ma photo !
Les arbres sous la neige
Les arbres sous la neige
Une des pistes de la station
Une petite cascade
Petite pause dans la neige
Arrivée au premier refuge
Les nuages se lèvent
Le brouillard s’installe sur la crête où je voulais aller…
La station sous les nuages
On redescend pour quitter le brouillard
Le ruisseau sous la neige
Heyy!! Tourne toi !!! Ya un nuage énoooorme derrière toi !
Et pour finir la journée comme il se doit, j’ai également chaussé les skis !
J’espère que vous aimez marcher parce que cette fois, la route est longue ! De sentiers en sentiers j’ai découvert quelques villages du Taravo tout en cueillant des champignons et faisant chauffer la carte mémoire de l’appareil photo.
Direction Santa-Maria Siché pour vingts petits kilomètres de balades dans les bois. Attention les yeux, les paysages sont renversants !
On prendra quelques minutes pour visiter le village qui à lui seul vaut le détour. On part le long de l’église en direction de Cardo Torgia.
L’église de Santa Maria Siché
L’église de Santa Maria Siché
L’ancienne église du village
Le chemin suit les murets de pierres
On arrive sur une piste
Je me sent observé…
D’ailleurs, en y repassant je me suis rendu compte que j’avais déjà écrit quelques lignes sur ce passage ! On traverse donc les bois en longeant un joli petit ruisseau. Pour les amateurs, voilà un bon coin pour les champignons en novembre ! J’y ai passé une bonne heure pour remplir mon sac.
Le chemin est toujours ombragé
Sur le sentier
En direction de Zigliara
Drôle de balisage… pauvre bête
Là la forêt est plus entretenue
On s’approche de Zigliara
On s’approche de Zigliara
Les chemins sont magnifiques
Petit panorama sur le Taravo
Un regard en arrière sur le sentier
Au bout du sentier, on pourra faire le détour pour aller admirer la chapelle Frituoso… Et non… on n’y fait pas de fritures… tant pis.
Le chemin s’élève ensuite en direction de Zigliara. Fini les champignons, place aux kilomètres ! On prend de l’altitude sur une ancienne piste qui mène à un magnifique domaine. La balade est réel plaisir. À l’approche du village on remarque entre les branches l’ombre de l’immense église ruinée de Zigliara. Une merveille que l’on ne manquera pas d’admirer en passant au village.
Toutou se régale lui-aussi !
Aux abords de Zigliara
Aux abords de Zigliara
L’église ruinée de Zigliara
L’église ruinée de Zigliara
Zigliara
Une église à Zigliara
Vue sur Zigliara
Un champ à Zigliara
Mais ne vous reposez pas trop longtemps, il faut reprendre le sentier jusqu’à Forciolo. Une nouvelle fois sous les arbres, on profite par endroits d’un joli panorama sur le Taravo.
Forciolo est un village magnifique ! Petit mais adorable et la demie-heure que j’y ai passé m’a parue très courte. Je vous conseille d’y faire une petite halte pour faire un tour (rapide) des ruelles.
Sous les bois
Vue sur Forciolo
Le chemin est plein de maisonnettes abandonnées
Attention à la tête
Encore une maison dans un état difficile
Forciolo !
Forciolo !
Le chemin est moins clair mais très mignon
Toutou solitaire sous les arbres
On traverse le ruisseau de Fiumicellu
On traverse le ruisseau de Fiumicellu
Un moulin en métal
On traverse le Fiumicellu
Bianca di a Ramasola
U Panicali, nom donné à la vallée regroupant les villages d’Àmpaza, U Furciolu, Azilonu et Ziddara était au Moyen Âge un lieu fortement peuplé. Plusieurs hameaux et châteaux regroupaient alors ces populations. Une légende évoque les liens étroits tissés entre ces habitats anciens.
Au Casteddu d’Urcalapu (nommé aussi u Casteddu Sarracinu) vivaient des Sarrasins et leur chef, Osmanu.
La famille des seigneurs locaux était alors celle des Lòcari, nom du principal château au-dessus de U Forciolu, une forte inimité existait entre les deux branches de cette famille. Elle serait née d’un différend reposant sur la possession de l’église San Salvadori d’Àmpaza.
En l’an 1000, selon la légende, deux jeunes gens issus des deux branches différentes, Aldobrandu (seigneur d’Alzilonu) et Visconti (seigneur de Zigliara) sont amoureux de Bianca di a Ramazola. Celle-ci est la femme de Visconti dont elle a un fils, Arrigucciu. Elle habite dans un château sur le col de Ramazola (aujourd’hui nom d’un quartier de Ziddara).
Mais un jour, Aldobrandu tue Visconti près de la fontaine d’U Furciolu dite « d’Acqua d’Arghjentu ». Juste avant de mourir, Visconti fait jurer à Biance de le venger. Mais Aldobrandu enlève Arrigucciu, fils de Biance et de Visconti et, le faisant passer pour son propre fils, l’envoie étudier en Italie.
Bianca s’allie avec Osmanu, le chef des Sarrasins, pour lutter contre Aldobrandu, Arrigucciu, qui considère Aldobrandu comme son père, la fait changer d’avis. Et c’est au col de Machja Vardata qu’avec l’aide d’Aldobrandu, les Sarrasins seront exterminés.
La dernière étape nous mène à Ampaza. (Même s’il aurait été possible de rejoindre Azilone, puis Ampaza). Le chemin est splendide, et on croise un ancien moulin, en ferraille, au bord du ruisseau. C’est la première fois que je vois un moulin comme celui-ci en Corse !
Sur le chemin
Azilone au loin
La végétation change d’un village à l’autre
Alzilone
Une maisonnette près d’Ampaza
Aux abords d’Ampaza
Les anciens chemins sont toujours entretenus
Les anciens chemins sont toujours entretenus
Arrivée à Ampaza
Des chevreaux à Ampaza
Marcelus découvre les chevreaux !
Des chevreaux à Ampaza
Une petite chapelle à Ampaza
L’église d’Ampaza
Aux abords d’Ampaza, le maquis est plus haut et mieux entretenu. On rejoint le village rapidement depuis Forciolo en passant devant une jolie petite chapelle.
Depuis cette dernière étape, on peut rejoindre le point de départ, soit en suivant la route (le plus court) soit en suivant les sentiers. Plusieurs itinéraires sont possibles, à vous de choisir !