Retour visuel sur le Gozzi

Il y a quelques mois je suis retourné sur le monte Gozzi, dans le cadre professionnel, et comme à chaque fois, la balade a été géniale !

Je tenais à vous partager quelques images ainsi que la vidéo réalisée pour ce reportage !

Lisez l’article sur Corse-Matin en cliquant-ici -> sur.corsematin.com/DIxW

Par les chemins de traverses à Vero

Marre des chemins balisés et parfaitement clair ? Mais tout de même vous ne voulez pas vous perdre et pouvoir profiter en famille ? Alors cette promenade à Vero est faite pour vous, ah ah !

Dans la forêt (lointaine) de Vero, si le hibou ne répond pas encore au coucou; pourtant il tend l’oreille; on trouve de nombreux sentiers, pour la plupart utilisés pour la chasse aux pigeons.

En partant du bas du village, on peut réaliser une petite boucle en famille, au cœur de la forêt tout en longeant un ruisseau. Idéal l’été pour la fraicheur et l’automne pour les champignons !

Par où commencer ?!

On commence dans un cul de sac, où on pourra laisser le véhicule, et on se “jette” dans les bois par un petit sentier caché, mais tant que ça, dans le maquis.

Attention où vous mettez les pieds ! Les salamandres sont légions. De quoi faire un petit cour sur la faune aux enfants.

Rapidement on rejoint le ruisseau sur lequel est bâti un petit pont en bois. Du moins ce qu’il en reste. On ne le traversera pas pour le moment, mieux vaut longer les eaux et s’élever dans les bois.

On croisera quelques ruines, des murets de pierres, traces d’une vie antérieure et d’une économie qui a aujourd’hui été abandonnée… c’est dommage. Mais également des captages, traces plus récentes de récupération d’eau ah ah !

Le chemin vous emmènera tout près du village de Vero, que je vous invite à aller voir d’ailleurs, avant de redescendre dans la forêt. On reviendra au petit pont, par l’autre rive, et cette fois, on pourra le traverser.

Attention ! Soyez attentifs à la carte ci-dessous, le sentier n’est pas balisé et même s’il est plutôt facile à repérer, il existe beaucoup d’autres chemins qui peuvent vous égarer du parcours.

 

Panorama sur les golfes de Porto et Girolata

La Corse m’étonnera toujours de ses merveilles. Quand on croit connaître un secteur par coeur, on découvre de nouveaux point de vues qui nous époustoufle toujours plus !

C’est ce qui m’est arrivé lors de ma dernière visite dans le secteur de Piana. On ne présente plus les calanches ou encore la réserve de Scandola et le célèbre chemin du facteur qui mène à Girolata.

Mais au col de la croix d’Osani, à côté même de ce célèbre chemin du facteur se trouve un autre sentier qui démarre le long de la piste. Celle ci est très largement fréquentée par les amateurs de la crique en contre bas.

Le chemin est discret mais mène pourtant à deux sommets aux panoramas inoubliables (toujours et toujours !).

Armez-vous tout de même de courage, car si le parcours est assez court (3,5 km environ) il faudra encaisser plus de 400 mètres de dénivelé positif. En traversant une magnifique forêt de chênes et de genévriers, on rejoint un premier sommet. Il s’agît de la Punta Castellacciu, qui culmine à 585 mètres d’altitude.

Comme à l’habitude, une croix marque le sommet qui est assez étroit. Autours on aperçoit les restes de murs en pierres. Le site devait être exploité à une certaine époque…

En continuant le chemin, le sentier devient bien plus difficile d’accès. Il faut souvent utiliser les mains pour se hisser de rocher en rocher. Au bout d’un moment, on passe même dans un goulet très étroit et assez impressionnant.

Les amateurs se régaleront ! Le plus étrange est le changement d’ambiance. Fini le sous bois et place aux roches rouges sculptées, similaires à celles des calanches. On se laisse même prendre au jeu des comparaisons en voyant un énorme pic rocheux sortir de l’eau, comme dans la baie d’Halong… Bon ok, on y est pas mais quand même l’endroit laisse sans voix !

En une heure de plus on arrive au second sommet, le Monte Senino. Il pointe à 618 mètres et offre un panorama à 360° sur Piana, Porto, Girolata et la réserve de Scandola. De quoi saturer l’appareil photo et se brûler la rétine à force d’observation.

Comme mes dernières sorties ces temps-ci, la randonnée a donné lieue à la réalisation d’un reportage vidéo sur le site du journal Corse-Matin. Jje vous invite à le lire en cliquant sur le lien ci-dessous.

GRAND FORMAT. Monte Senino : une vue spectaculaire de Porto à Girolata

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Coup de raquettes au Val d’Ese

Et voilà, une nouvelle fois j’ai sacrifié à la tradition… Comme une grande partie de mes compatriotes d’adoption j’ai chaussé mes raquettes dès l’apparition des premiers flocons et j’ai fais chauffer la Panda jusqu’à la station du val d’Ese.

Bon, en même temps, le paysage est tellement beau une fois sur place, qu’on est quand même conforté dans notre moutonnerie.

Et la moutonnerie est poussée à l’extrême quand, chacun dans son coin, chaque “raquette-man” suit le même itinéraire, jusqu’au refuge qui précède la montée au pozzines de Bastelica.

Bref, je suis content d’avoir participé à la procession et je vous ramène de belles photos, tachetées de mon nouveau compagnon de randonnée. Noir sur blanc… tout fou le camp ? C’est ça ?

Et pour finir la journée comme il se doit, j’ai également chaussé les skis !

Une ronde dans le Taravo

J’espère que vous aimez marcher parce que cette fois, la route est longue ! De sentiers en sentiers j’ai découvert quelques villages du Taravo tout en cueillant des champignons et faisant chauffer la carte mémoire de l’appareil photo.

Direction Santa-Maria Siché pour vingts petits kilomètres de balades dans les bois. Attention les yeux, les paysages sont renversants !

On prendra quelques minutes pour visiter le village qui à lui seul vaut le détour. On part le long de l’église en direction de Cardo Torgia.

D’ailleurs, en y repassant je me suis rendu compte que j’avais déjà écrit quelques lignes sur ce passage ! On traverse donc les bois en longeant un joli petit ruisseau. Pour les amateurs, voilà un bon coin pour les champignons en novembre ! J’y ai passé une bonne heure pour remplir mon sac.

Au bout du sentier, on pourra faire le détour pour aller admirer la chapelle Frituoso… Et non… on n’y fait pas de fritures… tant pis.

Le chemin s’élève ensuite en direction de Zigliara. Fini les champignons, place aux kilomètres !  On prend de l’altitude sur une ancienne piste qui mène à un magnifique domaine. La balade est réel plaisir. À l’approche du village on remarque entre les branches l’ombre de l’immense église ruinée de Zigliara. Une merveille que l’on ne manquera pas d’admirer en passant au village.

Mais ne vous reposez pas trop longtemps, il faut reprendre le sentier jusqu’à Forciolo. Une nouvelle fois sous les arbres, on profite par endroits d’un joli panorama sur le Taravo.

Forciolo est un village magnifique ! Petit mais adorable et la demie-heure que j’y ai passé m’a parue très courte. Je vous conseille d’y faire une petite halte pour faire un tour (rapide) des ruelles.

Bianca di a Ramasola

U Panicali, nom donné à la vallée regroupant les villages d’Àmpaza, U Furciolu, Azilonu et Ziddara était au Moyen Âge un lieu fortement peuplé. Plusieurs hameaux et châteaux regroupaient alors ces populations. Une légende évoque les liens étroits tissés entre ces habitats anciens.

Au Casteddu d’Urcalapu (nommé aussi u Casteddu Sarracinu) vivaient des Sarrasins et leur chef, Osmanu.

La famille des seigneurs locaux était alors celle des Lòcari, nom du principal château au-dessus de U Forciolu, une forte inimité existait entre les deux branches de cette famille. Elle serait née d’un différend reposant sur la possession de l’église San Salvadori d’Àmpaza.

En l’an 1000, selon la légende, deux jeunes gens issus des deux branches différentes, Aldobrandu (seigneur d’Alzilonu) et Visconti (seigneur de Zigliara) sont amoureux de Bianca di a Ramazola. Celle-ci est la femme de Visconti dont elle a un fils, Arrigucciu. Elle habite dans un château sur le col de Ramazola (aujourd’hui nom d’un quartier de Ziddara).

Mais un jour, Aldobrandu tue Visconti près de la fontaine d’U Furciolu dite « d’Acqua d’Arghjentu ». Juste avant de mourir, Visconti fait jurer à Biance de le venger. Mais Aldobrandu enlève Arrigucciu, fils de Biance et de Visconti et, le faisant passer pour son propre fils, l’envoie étudier en Italie.

Bianca s’allie avec Osmanu, le chef des Sarrasins, pour lutter contre Aldobrandu, Arrigucciu, qui considère Aldobrandu comme son père, la fait changer d’avis. Et c’est au col de Machja Vardata qu’avec l’aide d’Aldobrandu, les Sarrasins seront exterminés.

La dernière étape nous mène à Ampaza. (Même s’il aurait été possible de rejoindre Azilone, puis Ampaza). Le chemin est splendide, et on croise un ancien moulin, en ferraille, au bord du ruisseau. C’est la première fois que je vois un moulin comme celui-ci en Corse !

Aux abords d’Ampaza, le maquis est plus haut et mieux entretenu. On rejoint le village rapidement depuis Forciolo en passant devant une jolie petite chapelle.

Depuis cette dernière étape, on peut rejoindre le point de départ, soit en suivant la route (le plus court) soit en suivant les sentiers. Plusieurs itinéraires sont possibles, à vous de choisir !