Au sommet du Cap Corse

Moi, j’aime la montagne! Et j’aime encore plus les panoramas qu’elle nous offre. Un peu de clémence météorologique nous a été offerte en ce début décembre, l’occasion pour moi de m’attaquer à de nouveaux sommets. Cette fois-ci j’ai voulu me rendre au point culminant du Cap Corse. Beaucoup penseront au Monte Stellu (qui pointe à 1307 mètres), mais en réalité, il est dépassé par la cime voisine, Cima à e Fullicie, qui culmine à 1322 mètres.

Plusieurs chemins sont possibles pour s’y rendre depuis Canari ou Sisco. Pour m’a part j’ai choisi la seconde option et j’ai également un peu triché… En temps normal, l’ascension est assez longue et le sentier coupe à plusieurs reprises une piste forestière qui relie Sisco à Canari. J’ai donc mis à l’épreuve ma «splendide» Panda 4×4 pour raccourcir la promenade de deux bonnes heures… Je suis donc parti du col de San Ghjuvanni à 970 mètres d’altitude. La piste prend son départ tout près de la Chapelle San Michèle de Sisco.

Au sommet se trouve une magnifique chapelle en pierre à laquelle le col emprunte le nom. L’ascension est alors assez simple même s’il faut éviter les plaques de verglas (qui auront toutes fondues à mon retour). Au milieu d’un maquis ras, le chemin se faufile entre les rochers et les buissons gelés. Rapidement on arrive à une curiosité naturelle: un gros rocher caractéristique qui vient casser les lignes harmonieuses de la crête. Il s’agit du rocher de Pruberzulu ou de Cipola.

Rapidement on se retrouve sur le sommet. De là la vue est imprenable à 360°. Tout d’abord au Sud, le Monte Stellu apparaît, cachant la base des antennes du Pignu. Sur sa droite on aperçoit le massif du Cintu, le désert des Agriates et la Balagne se terminant par les Îles-Rousses. Ensuite à l’Est, les îles toscanes sont incroyablement apparentes. Le temps est particulièrement clair, même les côtes italiennes se laissent apercevoir. Mais c’est au Nord-Ouest que les choses sont le plus étonnantes. Les alpes se dressent au loin et il me faudra un peu de temps pour comprendre ce que j’aperçois.

Promenade splendide, à faire donc, par temps clair et ensoleillé (après un gros coup de vent ou une grosse pluie) pour en voir le plus possible.

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De Macinaghju à Barcaghju

Je vous avais déjà parlé du sentier des douaniers qui permet de découvrir le cap corse. Je l’ai arpenté plusieurs fois mais j’ai décidé de pousser un peu plus loin pour cette promenade plus longue qui a nécessité un aller-retour d’environ six heures.

Départ le matin tôt de Macinaghju. Le chemin est toujours aussi agréable même si je le connais déjà. Je retrouve avec plaisir la plage de Tamarone, les îles Finocchiarola, la tour et la chapelle de Sainte Marie.

Suivent deux magnifiques plages comme un appel au bain. Ce sont la Cala Genovese et la Cala francese qui offrent ces opportunités. Les romains ne s’y étaient pas trompés même si, plus pragmatiques, ils avaient installé un port dans la deuxième.

S’ouvre ensuite la réserve de Capendula qui alterne entre un maquis bas et un univers plus minéral, dominé par le schiste aux teintes vertes.
Le sentier s’éloigne parfois de la mer pour mieux y revenir avec de hauts à-pic jusqu’à l’extrême pointe du cap marquée par la tour d’Agnello et à sa gauche, l’île de la Giraglia.

C’est l’endroit choisi pour la pause déjeuner et la sieste. Franchement, il y a plus moche.

Nous repartons ensuite pour Barcaghju. Le paysage change encore et quelques dunes de sable se distinguent grâce à leurs couleurs claires entourées à nouveau d’arbustes.

Puis nous atteignons la plage de Barcaghju où nous profiterons encore de la baignade. Il paraît que l’on croise parfois Matthieu Chédid par là. Je ne l’ai pas vu mais qui sait? Un jour peut-être?