De Bocca di Serra à Centuri

Sur la côte Ouest du Cap Corse, quasiment à l’extrémité Nord de l’île, se trouve le port de Centuri. Ne vous fiez pas à la petite taille du port, il est très réputé pour sa pêche à la langouste, et les divers restaurants qui s’y trouvent sont là pour vous le rappeler et faire frétiller vos papilles.

Plutôt que par la route, nous nous sommes rendus à Centuri par d’anciens chemins muletiers. Le départ se fait au Col de Serra sous l’oeil bienveillant des anciens moulins transformés en bergeries. Perchées sur les crêtes alentours, les éoliennes font résonner leurs chants du col jusqu’au port de Centuri. Il faut avouer que parfois, ce bruit devient fatigant…

Au col, vous trouverez deux départs. Le premier est un chemin parsemé de panneaux d’explications qui mène au moulin Mattei, un ancien moulin transformé en… objet publicitaire. Je vous laisse lire une partie de l’histoire ci-dessous, le reste sera à lire sur place…

Moulin Mattei
Moulin Mattei

Le second sentier est celui pour lequel nous nous sommes déplacés. Il relie le col au port de Centuri en passant par le hameau de Cannelle. Entre les anciennes terrasses, le chemin serpente à flanc de montagne offrant un panorama sur la vallée et une jolie vue sur l’îlot de Capense qui s’étend derrière le port. Rapidement on rejoint Cannelle dont les ruelles étroites et pavées traversent de part en part les habitations sous des magnifiques arches de pierres. Ce hameau offre beaucoup de petites choses à voir, comme si le temps ici s’était figé dans le passé. Après la visite, on redescend à travers le maquis et d’anciens sites de taille de pierres en direction du port. Non loin de là, la tour génoise nous nargue mais la fatigue retient nos pas… (ou la flemme ?)

Après une petite visite au coeur du village côtier, nous reprenons le chemin du retour. Ouch! Ca grimpe! Eh oui, presque 400 mètres de dénivelé en moins d’une heure. Mais la promenade vaut le détour !

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De Macinaghju à Barcaghju

Je vous avais déjà parlé du sentier des douaniers qui permet de découvrir le cap corse. Je l’ai arpenté plusieurs fois mais j’ai décidé de pousser un peu plus loin pour cette promenade plus longue qui a nécessité un aller-retour d’environ six heures.

Départ le matin tôt de Macinaghju. Le chemin est toujours aussi agréable même si je le connais déjà. Je retrouve avec plaisir la plage de Tamarone, les îles Finocchiarola, la tour et la chapelle de Sainte Marie.

Suivent deux magnifiques plages comme un appel au bain. Ce sont la Cala Genovese et la Cala francese qui offrent ces opportunités. Les romains ne s’y étaient pas trompés même si, plus pragmatiques, ils avaient installé un port dans la deuxième.

S’ouvre ensuite la réserve de Capendula qui alterne entre un maquis bas et un univers plus minéral, dominé par le schiste aux teintes vertes.
Le sentier s’éloigne parfois de la mer pour mieux y revenir avec de hauts à-pic jusqu’à l’extrême pointe du cap marquée par la tour d’Agnello et à sa gauche, l’île de la Giraglia.

C’est l’endroit choisi pour la pause déjeuner et la sieste. Franchement, il y a plus moche.

Nous repartons ensuite pour Barcaghju. Le paysage change encore et quelques dunes de sable se distinguent grâce à leurs couleurs claires entourées à nouveau d’arbustes.

Puis nous atteignons la plage de Barcaghju où nous profiterons encore de la baignade. Il paraît que l’on croise parfois Matthieu Chédid par là. Je ne l’ai pas vu mais qui sait? Un jour peut-être?