Tour génoise de Ferringule

Nous avions déjà été à Ferringule pour visiter le couvent de Marianda et la mine de fer. Nous y sommes retournés pour voir sa tour génoise, bâtie en 1562, posée sur le littoral, aujourd’hui (malheureusement) entourée de villas. Si la tour est entourée d’un grillage (peut-être est-elle privée ?) il est possible de s’approcher assez près pour l’observer.

Voici quelques photos de la tour et du village.

Au nord, c’était les corons

Au nord… enfin… au-dessus de Saint-Florent. C’est plus exactement sur la commune de Farinole (Ferringule en Corse) que nous nous sommes rendus pour observer la trace des mineurs du Cap Corse. Cette mine de magnétite a été exploitée avec celle d’Olmeta du Cap Corse du XVIème au XVIIème siècles. Elles ont été abandonnées à cause du coût élevé généré par l’extraction du minerai à cet endroit.

Outre la mine, on observe les vestiges d’une habitation, certainement destinée aux mineurs et on peut profiter d’un magnifique panorama sur la côte Ouest du Cap. Sur les falaises en face, on aperçoit également une grande cascade.

En passant par Patrimonio pour se rendre au départ de la balade, on profite de la traversée des différents hameaux qui composent le village de Ferringule. Notamment Braculaccia avec son promontoire sur lequel s’élève une grande maison carrée toute en pierres. Plus bas on aperçoit l’église St-Côme et St-Damien. Bref un très beau village qui mérite à lui seul une petite visite.


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Le couvent de Marianda à Ferringule

Sa façade imposante et ses vestiges avaient attiré mon oeil alors que je me dirigeais par la route vers Bracculaccia, hameau de Ferringule, pour une autre balade. Placées en surmplomb, les ruines du couvent veillent sur la région et accompagnent vos pas. Inutile de vous dire que j’étais bien décidé à y revenir. Chose faite, quelques jours après. Je me gare en contrebas et je grimpe par un sentier sur la droite qui permet de ne pas prendre aussitôt une piste carrossable pour se la jouer Indiana Robinson du maquis pour quelques instants. Ainsi, je découvre d’abord les restes d’une modeste habitation avant de continuer vers mon but. J’y parviens après avoir rencontré une citerne d’eau récente.

Voilà enfin le couvent Saint François, appelé Marianda. Il est bordé d’un important corps d’habitation et d’un mur de pierres qui servait d’enceinte pour les bêtes ou de protection je ne sais pas au juste. Les constructions qui bordent l’un des côtés de l’édifice religieux rappellent sans doute la vie quotidienne des moines: ici un four, là une citerne ou encore une petite chapelle attenante. Ces lieux sont émouvants. Mais ce n’est rien encore, la façade du couvent est majestueuse malgré les outrages du temps et se dresse, fière face à la mer, des niches l’ornent encore. À l’intérieur, le toit s’est effondré et les intempéries ont rongé les différents autels et les stucs qui laissent encore entrevoir quelques bribes de leur splendeur passée. Le clocher est encore là, même si un arbre a choisi de s’y établir désormais.

Ce lieu nous rappelle la fuite irrémédiable du temps même si l’édifice a bien résisté alors qu’il a été abandonné au XVIIème siècle. Difficile de se résigner à la perte de ces témoignages riches d’un passé aujourd’hui révolu.

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