Autour du fort de Bellegarde

On ne fait pas toujours ce que l’on prévoit. Surtout quand on oublie de se renseigner à l’avance sur l’ouverture des lieux, comme il m’arrive si souvent…

Dernier en date, la visite du fort de Bellegarde à la frontière espagnole. Parking vide, temps dégagé, tout est parfait, sauf la grille, qui est fermée jusqu’au mois de mai prochain. Ce n’est pas grave, on entame alors une balade autour du fort et sur les chemins de ronde.

Cette place forte date du XVIIe siècle et servait à la défense du col du Perthus, passage obligé pour traverser la frontière. D’une tour datant du XIIIe siècle, Vauban agrandit la place forte et construit une double fortification. Plus loin se trouve la garnison, aujourd’hui fermée au public toute l’année depuis les forts incendies qui ont balayé  la région l’été 2012. Le site a fortement souffert.

Loin d’avoir rassasié nos appétits de vieilles pierres, après avoir fait le tour du bâtiment, nous avons pris la route du col de Panissars, nous avons repéré au loin les ruines d’une construction.

En chemin nous tombons face à un cimetière proche d’une grande tour de guet. Les tombes indiquent qu’il s’agit d’un cimetière militaire. Les derniers gardiens du fort sont enterrés là.

La tour semble avoir eu une fonction militaire au vu des fenêtres fortifiées et de l’emplacement, très en hauteur, de la porte. On devait user d’une échelle pour monter, dans le même esprit que les tours génoises en Corse, même si celle-ci semble bien plus grande et plus élaborée.

On reprend la route en direction du col. Ce que nous avions aperçu étaient en réalité les ruines d’un prieuré bénédictin dédié à Sainte-Marie et datant du XIe siècle. Il a été construit sur la route de Saint-Jacques de Compostelle mais surtout à l’endroit exact où avait été édifié le Trophée de Pompée dans l’Antiquité. Cet emplacement, au col de Panissars marquait déjà la frontière entre la Gaule et l’Hispanie et faisait ainsi la jonction entre la Via Domitia et la Via Augusta, les voies romaines des deux pays.

Une borne romaine est toujours visible à cet endroit et s’il ne reste pas grand chose des bâtisses, les restaurations et les panneaux d’explications sur place aident à imaginer le lieu plusieurs siècles auparavant.

Au retour, petit arrêt à Les Cluses Hautes pour admirer l’église romane datant du Xe siècles qui contient des fresques du XIIe encore en état.

La commune est coupée en deux pas la route nationale, ancienne voie romaine. De chaque côté de la route, quand celle-ci passe au milieu des gorges de Les Cluses, les ruines de châteaux de l’époque romaine sont visibles. Il ne reste pas grand chose mais on peut facilement imaginer que le seul accès à l’Espagne de la région, était lourdement gardé par ces bâtisses.

Une écrevisse espagnole

En ce moment je n’écris pas beaucoup, mais c’est qu’après quelques semaines difficiles au boulot, l’écrevisse a pris quelques vacances en pays catalan. J’ai beaucoup de posts en stock mais en attendant je vous propose de découvrir une de mes escapades pyrénéennes.

Enfin un peu plus au sud des pyrénées. Comme à l’habitude lors de mes passages dans la région, j’ai sacrifié à une journée à Figueres, en Espagne. L’intérêt me demanderez-vous, et bien les rebaixes! Ou plutôt les soldes comme on dit chez nous, à tout juste une heure de la maison. J’en ai profité pour visiter le musée Dalí qui est implanté dans l’ancien théâtre municipal de la ville. Il est difficile de le manquer tellement l’architecture du bâtiment est particulière.

Pour les non-férus d’art, Salvador Dalí était un artiste surréaliste qui travaillait à la fois la peinture, la sculpture, l’architecture… en fait un peu tout du moment qu’il pouvait en faire un objet d’art. Il est né en 1904 à Figueres et y a fondé son musée en 1974. Il est mort en 1989 dans cette même ville.

Son oeuvre est… comment dire… assez surprenante  mais c’est le but si j’ai tout compris. On passe de salle en salle en coupant par des couloirs où les oeuvres s’enchaînent sans que l’on puisse toujours en comprendre le sens. Mais bon, je n’ai pas la fibre artistique et, si encore une fois j’ai tout compris, c’est tout l’intérêt de ses oeuvres ?

Le musée est en deux parties, la seconde présente des bijoux de toutes formes que vous pouvez découvrir sur le site internet du musée en cliquant-ici.

Voici donc quelques photos prises dans ce musée où l’on sort un peu rassuré sur son propre état mental ( :p )

Continuer à lire “Une écrevisse espagnole”

PortAventura

Une autre tradition familiale quand on est chez Mamie, c’est d’aller passer une journée dans ce parc d’attractions situé en espagne, après Barcelone. Quelques heures d’autoroute et, dès l’arrivée, une mise en jambe avec le Furius baco qui passe en quelques secondes de 0 à plus de 130 kilomètres à l’heure! Décoiffant. Autre sensation forte avec l’Hurakan Condor où l’on chute cette fois d’une centaine de mètres avec, au choix, jambes dans le vide ou siège. Finalement c’est plus le film que l’on se fait avant que la chute en elle-même qui fait peur. Promis! Impossible ensuite de rater les plus grandes montagnes russes d’Europe avec le Dragon Khan qui fait des boucles complètes ou encore des vrilles à retourner même les estomacs les mieux accrochés. Puis des bricoles plus tranquilles comme le Stampida ou des manèges avec eau qui étaient les bienvenus vue la température. A noter aussi que les batailles d’eau entre nous trempaient parfois plus que les attractions elles-mêmes.
Une très bonne journée avec éclats de rire et cris de frayeur et un grand merci au cousin Romain qui fut un très bon guide dans le dédale du parc.

Je vous laisse faire un tour sur le site du parc, ça vaut le détour : cliquez-ici.