Sentier de pierres et d’eau

Remarqué à l’occasion d’une autre sortie, le départ du chemin de pierres et d’eau m’avait fait de l’oeil et je m’étais promis de le suivre. Il débute face à la superbe église pisane de San Michele avant d’arriver au village de Murato que j’avais découverte en allant à la réputée ferme auberge de Campu di Monte.
Malgré le temps peu engageant, sandwichs en sac, je m’engage sur le sentier.
La promenade est bien agréable et permet de découvrir de magnifiques bâtisses anciennes ou modernes en pierres sèches. Dans le village même, lavoirs et fours se laissent découvrir au gré des pas. Plus loin, en retrouvant le maquis, le sentier emmène à une chapelle, une croix des quatre vents, un pont génois, une glacière (mais pas celle dans laquelle on garde la bière au frais).
Le retour peut se faire par un autre trajet qui passe par l’intérieur du village cette fois. Je croise l’église de l’Annonciation et le couvent qui servit de quartier général à Pascal Paoli. C’est également là qu’il fit battre monnaie.
Même si le temps a un peu écourté cette balade, mon dimanche a été bien employé avec ces quelques pas.

Je vous propose de lire en grand format les panneaux d’informations que l’on trouve tout au long de la promenade en cliquant sur les liens ci-dessous :
Présentation de la balade
Les fours / I forni
Le pagliaghju (maison de bergers)
La croix aux quatre vents / A croce de venture

Les hameaux de Sisco

Sisco est une commune située dans le Cap Corse qui a la particularité d’être composée de plusieurs petits hameaux dont aucun ne porte le nom de « Sisco ». Elle est entourée de montagnes qui délimitent une vallée. On pourrait donc dire que « Sisco » est le nom de la vallée.
Afin de découvrir la commune, ses secrets et ses plus beaux trésors, un parcours pédagogique a été tracé. Il fait le tour de tous les hameaux en passant par les bois et le maquis. Ainsi vous ne voyez la route que pour la traverser, ce qui donne l’impression de découvrir de petits groupes d’habitations au bout d’un virage en plein milieu des sous-bois.

Comme à mon habitude j’arrive sur place avec le minimum d’informations en priant de trouver quelque chose de ressemblant aux quelques images que j’ai pu voir dans des bouquins ou sur internet… Par chance, au détour d’une rue du hameau de Moline, je reconnais le panneau de présentation du sentier. On gare la voiture et on se chausse avant de partir pour une boucle de deux heures trente de promenade sous un ciel légèrement capricieux, hésitant entre éclaircies et nuages bas…

Deux églises, plusieurs chapelles dont certaines privées, un ancien couvent, un manoir, des tours génoises, une tour carrée, un centre équestre, une oliveraie, de belles demeures et des maisons, des ruelles et des fours en vieilles pierres. Bref des tas de choses qui font de cette visite de la commune un plaisir que l’on peut partager en famille pour en apprendre plus sur l’architecture des villages de Corse.

Tout au long de la promenade on oscille entre 200 et 500 mètres d’altitude et les belvédères ne manquent pas pour profiter de la vue qu’offrent les hauteurs sur la commune.

Cargèse, la ville grecque

Cargèse est une petite ville de Corse du sud située sur la côte ouest. Elle est découpée et organisée autour d’un massif montagneux très abrupt, comme tous les villages des environs. Autrefois un petit port de pêche et de plaisance, Cargèse a été marquée par l’installation d’une colonie grecque au XVIIe siècle. La ville est donc influencée par deux civilisations et deux cultures différentes. On y trouve d’ailleurs, deux églises, l’une au rite latin, l’autre au rite byzantin, qui se font face. Symbole de la tolérance, ces deux églises possèdent chacune leur cour face à la mer.