Dernier retour aux vacances…

Et voilà, j’arrive au terme de mes aventures dans le Roussillon avec ce post.
Pour ma dernière journée dans le Languedoc, j’ai décidé de retourner dans un lieu qui avait marqué mon enfance et dont les images ont longtemps travaillé ma mémoire: Le musée de la préhistoire de Tautavel. On dit bien souvent que lorsque l’on est enfant on a tendance à idéaliser ce que l’on voit et nos ressentis sont bien différents de ce que l’on ressent maintenant… Figurez-vous que le simple fait de me retrouver devant la porte du musée m’a donné envie de faire demi-tour. C’est donc en solution de secours que j’ai suivi les bons conseils de mon frère ainé: le château de Quéribus.

Perché à 728 mètres d’altitude, ce château situé entre la frontière de l’Aude et des Pyrénées orientales date du Xe siècle et avait été construit, comme toutes les forteresses autour de Carcassonne, dans le but de protéger le pays cathare. Cette promenade improvisée était une très bonne surprise. Après avoir torturé notre destrier pour qu’il escalade la montagne jusqu’au parking, à nos pattes d’être torturées jusqu’aux portes du château. Aujourd’hui en ruine, ce château reste tout de même très impressionnant de par sa localisation et par ce qu’il reste de son architecture.
La vue qu’il vous offre sur les plaines et chaînes montagneuses environnantes est tout simplement splendide. Comme un vrai petit chevalier, j’ai foulé chaque marche et chaque dalle de ce château avec l’excitation d’un enfant: les remparts, les cours, les salles, la poudrière, le donjon (wouaaahouuu) et… en cadeau… LE PASSAGE SECRET! Si si! Celui qui mène sous les fondations du donjon à deux petites meurtrières qui donnent sur l’unique chemin vers les portes du château…

Bon d’accord, je ne suis plus un enfant. Je vous laisse sur ces quelques photos du château.

Carcassonne

La première fois que j’avais tenté, c’était un 15 août, avec tout ce qui va avec: embouteillage sur l’autoroute, parking bondé et à trois kilomètres de la cité et je vous passe les autres joyeusetés. Le charme n’avait pas pu agir mais je m’étais promis de revenir en prenant le temps de me poser un peu.
C’est chose faite depuis mes dernières vacances. J’ai pu savourer tous les charmes de cette cité médiévale pendant deux jours. Visite guidée avec conférencier, promenade sur les remparts de jour et de nuit et bien entendu dégustation du mets  local raffiné et prisé : le cassoulet… (sans aucun effet secondaire, je vous l’assure). J’ai aussi sacrifié au foie gras, gésier, et coucougnettes (je ne suis pas un pervers, les curieux chercheront et trouveront). Tous ça pour vous dire que j’ai vraiment apprécié cette parenthèse à sa juste valeur. Comme d’habitude, j’ai pris des milliards de photos: vous ne croyiez tout de même pas vous en tirer à si bon compte?

Revenons à …

…nos vacances chez mamie!
En effet, je vous avais promis de vous raconter jour par jour mes dernières vacances et puis, je n’ai pas résisté à quelques images locorégionales.

Donc j’ai décidé de tenir ma promesse et c’est pourquoi je vais vous parler d’une tradition de vacances grand-mèrales: aller au charmant village de Castelnou. Pourquoi me direz-vous? D’abord parce que ce village médieval est ravissant et très bien conservé et puis parce que tout bon vacancier se doit d’aller faire ses provisions en pain d’épices. Douceur élevée par mon frère aîné au rang de meilleur pain d’épices de la terre, voire de l’univers.
J’ai donc sacrifié aux traditions familiales auxquelles j’ai voulu ajouter une petite visite culturelle. Avec la chance qui me caractérise, je me suis donc cogné le nez contre les portes du château, bien entendu exceptionnellement fermé le jour où je décide de faire ma visite. On ne se refait pas…
Je vous laisse faire votre balade avec quelques photos et ce lien que vous pouvez suivre pour poursuivre la promenade.

Moi, j’aime bien les châteaux!

En plus celui-là me nargue quand je passe sur l’autoroute pour aller chez mamie. Cette fois-ci, tant pis c’est lundi, direction la forteresse de Salses à quinze kilomètres de Perpignan. Le site est vraiment bien conservé et donne une idée précise de ce que pouvaient être ces endroits stratégiques entre la France et la Catalogne.

Bon je ne sais pas comment je vais prendre le fait que la dame de l’entrée annonce: “Je crois que quelqu’un ici a moins de 25 ans…”. Pourtant cette fois-ci promis, je n’avais même pas mon sac Dora l’exploratrice. Enfin bon on tombe pile sur le départ d’une conférence guidée et il y a même des toilettes d’époque, excusez-moi du peu.

Moi j’ai aimé cette visite et je vous laisse vous dépatouiller entre les commentaires de la brochure et mes photos.

Château de l'extérieur
La place d'armes

Commentaire de la brochure:

Un verrou entre l’Espagne et la France
En 1496, l’armée française met à sac et incendie le village et le château de Salses qui limitent au nord le territoire espagnol.
Pour barrer plus efficacement l’accès du Roussillon à la France, le roi Ferdinand le Catholique décide alors la reconstruction de Salses pour en faire à la fois un fort d’arrêt défensif et une base d’opération offensives.
En 1503 les Espagnols résistent à un premier siège alors que la forteresse n’est pas achevée.
En 1544 la paix signée entre Charles Quint et François 1er amène un siècle de tranquilité et la forteresse perd peu à peu la supériorité militaire que son architecture novatrice lui donnait à l’origine.
Au cours de la guerre de Trente Ans, Salses est assiégée trois fois en trois ans avant d’être définitivement conquise par les Français en 1642.
Le traité des Pyrénées, en 1659, entérine l’appartenance du Roussillon à la France. La frontière est alors reportée sur la crête des Pyrénées ; la forteresse perd toute importance stratégique et ne doit sa survie qu’au coût prohibitif de sa destruction.
Partiellement restaurée par Vauban, devenue poste de surveillance puis prison d’Etat, elle est utilisée comme poudrière pendant tout le XIXe siècle avant d’être classée monument historique en 1886.

Promenade de santé dominicale…

Enfin du moins c’est ce que m’avait annoncé mon cousin qui avait bien voulu se renseigner pour moi (ou se débarasser de moi?). Deux heures de marche annoncées pour grimper jusqu’à la Tour de la Massane. Je commence à m’inquiéter quelques minutes après le début du sentier parce que ça monte, ça monte à nouveau et ça remonte encore. Vous savez le truc où vous vous dites au prochain virage c’est bon, il va y avoir du plat, mais ce plat n’arrive jamais. Tout cela pour apprendre plus tard que sur les 35 premières minutes de balade il y a 550 mètres de dénivelé sur les 700 et quelques de la promenade.
Dur, dur mais après avoir appelé ma mère, soufflé ma race, transpiré comme un porc et au bord du malaise vagal, les efforts en valaient bien la chandelle pour découvrir un panorama qui comprend toute la plaine jusqu’à Port-Vendres, l’Espagne à portée de main et la tour elle-même.

Je vous invite à poursuivre la balade en lisant l’histoire de cette tour sur le lien suivant : cliquez-ici!

La montagne derrière la tour
La plaine à travers les arbres
Vue sur toute la plaine