Cité médiévale de Provins

Pour ne pas manquer à la tradition, me voilà revenu en région parisienne pour les fêtes. Mais je ne me repose pas sur mes lauriers pour autant!
La région est pleine de surprises et cette fois-ci c’est du côté de Provins que ma route m’a mené. Cette cité médiévale est classée au patrimoine de l’UNESCO et présente des édifices et des trésors tout à fait remarquables.
Certaines maisons datent de l’époque romane (XIe, XIIe et XIIIe siècles). D’autres habitations ont été construites sur les restes d’édifices plus importants qui ont disparu au fil de l’histoire, mais souvent la construction plus récente s’est faite sur les bases de l’ancienne. Par conséquent Provins regorge de caves et souterrains voûtés particulièrement splendides… Malchance pour moi, les visites de ces caves étaient fermées à mon arrivée, mais j’ai tout de même eu un aperçu dans certaines boutiques.
La visite de la ville est bien rodée. Vous trouverez à l’office de tourisme des cartes et plans avec différents itinéraires explicatifs très complets. Ainsi on retrace à travers l’histoire de cette ville l’histoire plus globale des souverains de Champagne et leurs foires, clés du commerce. Je vous avais déjà parlé du château de Blandy-les-tours qui se trouve non loin et qui est un autre héritage de cette époque.

Il serait trop long de tout vous détailler ici, sans compter qu’une bonne partie des musées et visites étaient fermée lors de mon passage (il faudra que j’y retourne) mais je vous invite à visiter cette ville qui est tout simplement splendide!

Continuer à lire “Cité médiévale de Provins”

Chevalier de Blandy…

Eh oui, je me suis de nouveau glissé dans la peau d’un preux chevalier… haha! Bon d’accord, je n’ai plus 10 ans… Toujours est-il que lors d’un récent voyage en région parisienne, j’ai découvert le château de Blandy-les-Tours. Son histoire est très mouvementée et rend sa visite très intéressante. En effet si on a l’habitude de visiter de grands châteaux dont l’histoire a marqué le développement de la France, on ignore plus souvent que c’est aussi grâce à de petits châteaux comme celui de Blandy-les-Tours qu’ils ont pu briller et être protégés. Je ne vais pas vous compter ici l’histoire du château mais je vous invite à la lire sur Internet.
La visite nous fait faire un tour presque complet de la bâtisse et il est même possible de monter au sommet de la plus haute tour! On profite ainsi d’une vue panoramique sur le le sud de la Seine-et-Marne. On aperçoit notamment au loin un haut clocher qui ressemble vaguement à ceux de Notre-Dame de Paris. Il s’âgit de la collégiale Saint-Martin de Champeaux. Curieux, je m’y suis rendu et je n’ai pas été déçu. À peine arrivé, une guide nous a alpagués pour nous faire faire un tour historique des lieux, un moment fort intéressant qui nous a fait voir la bâtisse sous un angle différent.
La région regorge de sites historiques et je pense que je ne suis pas encore à ma dernière visite dans le coin…

Château de Blandy-les-Tours

La collégiale de Champeaux

Le château de la Punta

J’imagine que chacun d’entre vous a eu le plaisir de voir le film Intouchables. Je ne sais pas si vous avez retenu le nom du personnage que joue François Cluzet, dans le doute je vous le remémore : Il s’agit de Philippe Pozzo di Borgo, et plus précisément du fils du cinquième duc Pozzo di Borgo. Cette riche famille, ennemie de Napoléon 1er, possédait autrefois des terres dans la région ajaccienne et notamment sur la commune d’Alata.
En 1882, le deuxième duc, Jérôme Pozzo di Borgo, fit construire un château au sommet d’une colline, le château de la Punta, de manière à dominer complètement la cité impériale et son golfe. Chose étonnante, la bâtisse a été réalisée avec les restes du château des Tuileries de Paris. En effet, après un important incendie en 1871, qui détruisit en grande partie le palais, l’empereur ordonna sa démolition en 1882. C’est alors que Jérôme Pozzo di Borgo et son fils Charles, décidèrent d’en racheter les pierres pour construire la demeure familiale.

En 1978 un important incendie de maquis emporta la toiture du château, laissé à l’abandon. Ce n’est qu’en 1992 que le Conseil Général de la Corse-du-Sud racheta les ruines et les terres aux descendants de la famille. S’en suivirent plusieurs phases de restauration à commencer par la toiture.

Aujourd’hui cette magnifique bâtisse est interdite à la visite. Les travaux sont arrêtés et plusieurs projets sont en cours de réflexion pour la réhabiliter. Mais il est possible d’y monter à pieds et d’admirer ce « petit » morceau du palais des Tuileries. Outre la vue du château, la balade offre un magnifique panorama sur le golfe de Lava et le golfe d’Ajaccio ainsi qu’une vue unique sur la ville en contrebas. Sur le chemin vous passerez également devant le tombeau familial des Pozzo di Borgo. Bien loin de l’allure des tombeaux abondamment présents en Corse, celui-ci ressemble plus à une grosse chapelle privée de style byzantin.  Située au milieu d’une splendide forêt d’eucalyptus, où quelques mimosas ajoutent une touche de couleur jaune en février/mars, la promenade est agréable et visiblement habituelle pour les habitants du coin.

Tout autour du château se trouvent plusieurs captages de sources bâtis à la même époque pour alimenter le domaine en eau potable. Vers le sommet, une énorme tour carrée est également visible. Elle a été restaurée au XIXe siècle. Elle se trouve à l’emplacement de l’ancien village Pozzo di Borgo, détruit par les barbaresques en 1594. Sur le site, on peut toujours voir les ruines des anciennes demeures et d’une chapelle romane.

Pour avoir encore plus d’informations sur ce site, je vous propose d’aller directement sur le site internet du château de la Punta en cliquant-ici.

Continuer à lire “Le château de la Punta”

Peyrepertuse ou « encore des châteaux !!! »

Moi… j’aime les châteaux… je l’ai probablement déjà dit mais tant pis ? J’ai profité du voyage à la frontière espagnole pour retourner dans la région de Carcassonne et visiter le second château que j’avais vu dans la région. Le premier, vous vous en souvenez, était Queribus. Cette fois c’est au château de Peyrepertuse que je me suis rendu. Ils sont visibles l’un de l’autre et tout aussi impressionnant l’un comme l’autre pour leur emplacement. Posé sur des pics rocheux abrupts.

Ce château cathare du XIe siècle se trouve à 800 mètres d’altitude sur la commune de Duilhac-sous-Peyrepertuse dans l’Aude. Il fait partie d’un ensemble de cinq châteaux bâtis par les catalans pour protéger la frontière. La position de celui-ci le rendait « imprenable » et par conséquent il n’a jamais été attaqué… Si l’histoire vous intéresse je vous invite à lire Wikipédia en cliquant-ici.

La balade est agréable même s’il y a un peu de monde et énormément de vent. Mais comme vous pouvez l’imaginer la vue sur la région depuis les ruines est à couper le souffle. Après la visite, nous avons eu la chance d’assister à une démonstration de fauconnerie. Pauvres bêtes… le vent leur a donné du fil à retorde. D’ailleurs deux d’entre eux n’ont pas pu prendre leur envol. Mais le spectacle était chouette.

Peu de choses à dire en plus, si ce n’est que je vous invite à visiter ces châteaux si vous passer dans la région de Carcassonne.

Continuer à lire “Peyrepertuse ou « encore des châteaux !!! »”

Les trésors de Vero

Et non, Véro, ce n’est pas uniquement le diminutif du prénom mon ancienne collègue Véronique mais également un authentique et très joli village Corse. Au risque d’en faire rire quelques-uns, Veru (lire «Vérou»), comme on l’écrit ici, est comme posé à mi-hauteur sur le flanc de la montagne.
Son église, construite sur un promontoire comme une tête de proue à l’entrée du village, domine la vallée de la Gravona et arbore, comme chaque village de Corse, un splendide clocher de pierres grises. Près du muret de pierres qui ceinture les jardins du promontoire, un petit banc de bois sous des oliviers centenaires invite à la méditation. Idéalement placé face à la plaine, il vous offre une vue imprenable du monte d’Oro sur la gauche jusqu’au golfe d’Ajaccio et la rive sud de Porticcio sur la droite. Au centre, la Gravona sillonne, creuse et dessine la vallée pour se jeter dans la mer au niveau de la plage de Campo del’Oro derrière l’aéroport du même nom.

Mais pour arriver jusque-là et mériter le repos qu’offre ce banc, il aura fallu, premièrement, trouver le départ du sentier communal et deuxièmement, marcher une petite heure sous les chênes et les châtaigniers, traverser par deux fois un ruisseau et venir à bout des quelques 300 mètres de dénivelé. Au même titre que Sisco (à lire ici), cette commune offre un parcours de découverte « en 8 » (deux boucles) qui emprunte des sentiers, des rues et ruelles du villages pour vous faire découvrir ses secrets et ses trésors.

Ainsi après une première halte à l’église, on vous propose un petit tour dans le village pour découvrir son cœur ou son âme à travers de vieilles maisons en pierres chargées d’histoire, d’anciens fours parfois encore en usage et également des lieux de partages comme un lavoir, une petite chapelle ou encore de petites fontaines abondantes. Et puis, c’est le retour à l’aventure, une petite boucle en direction du casteddu : un rocher de taille colossale qui domine la commune et qui a la particularité d’être ocre.
On découvre lors de cette ascension un paysage assez rare en Corse, du moins je ne l’ai pas beaucoup observé jusque-là. Quelques pins de très grande taille parsemés ici et là surplombent un maquis dense et moyen. Une pinède qu’on aurait plutôt tendance à croiser en bord de plage est ici, à 700 mètres d’altitude.

Et enfin c’est le retour. Après cette petite boucle et un passage devant la mairie, on prend le chemin du retour. D’abord une terrasse à flanc de montagne qui s’éloigne du village avant d’entreprendre la descente à travers le maquis jusqu’au point de départ. On passe devant les ruines de bergeries ou d’anciennes habitations et à plusieurs reprises on traverse le Pantanu, un ruisseau particulièrement connu dans le canton. En effet il y a au village de Peri, sur le versant opposé de la vallée, une famille dont tous les ainés se prénomment Napoléon. Et cela pour rendre hommage à l’empereur bien connu qui en son temps, pour remercier cette famille de son hospitalité, leur avait offert une grande partie des terres qui bordent U Pantanu .

Mais je m’arrête là pour vous laisser découvrir cette balade, que vous pouvez faire en famille, à travers quelques images.