Déferlantes 2011

Cela va devenir une tradition familiale: début juillet la fratrie et les cousins se retrouvent pour aller assister à ce festival désormais rôdé. Trois soirées de concerts sur deux scènes au château de Valmy à Argelès sur mer. Plusieurs milliers de personnes convergent vers le même lieu, pour la même raison. Alors bien sûr il y a là aussi quelques passages obligés: laisser la voiture au parking et grimper en petit train sur les hauteurs, échanger ses euros contre des déferloos pour faire ses achats, boire du muscat et du rosé. Cette année nous sommes presque devenus de parfaits déferleurs: pique-nique et serviette de plage sous les pins et bain de foule dans la fosse quand passaient nos chouchous.

Trois belles soirées comme en témoignent les programmations, jugez plutôt:

-Lilly Wood & The Prick, Concrete Knives, Zazie, Mademoiselle K, Gaetan Roussel, Julian Perreta, ZZ top le premier soir;

-Morcheeba, Lull, Patrice, Asa, Joe Cocker, Aloe Blacc, Ben l’Oncle soul pour le second spectacle;

– The Vaccines, Two Door Cinema Club, TV on the radio, Aaron, Cali, Foals, Arcade Fire en bouquet final.

De jolies découvertes ou encore de belles émotions avec des artistes confirmés. Mention spéciale pour les légendaires ZZ Top, la pêche et le grain de folie de Mademoiselle K, l’ambiance folle mise par Patrice, la légende confirmée Joe Cocker, la soul suprenante de Ben et de sa bande et enfin Cali et ses musiciens, qui jouaient à domicile et semblaient se faire plaisir comme ils nous ont fait plaisir. Un grand merci et comme on dit ici: “A prestu”.

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ça déferle sec!

L’écrevisse n’est pas très bavarde en ce moment mais congé oblige elle roule ses pinces et prend du bon temps. J’ai commencé tout d’abord par un petit séjour dans les Pyrénées orientales (coucou Mamie!) avec en point de mire le festival “les Déferlantes” qui se déroulait sur trois jours à Argelès sur mer, plus précisement dans les parcs du château de Valmy. Ce rassemblement, qui a déjà quelques années au compteur maintenant se voit organisé avec le concours de l’artiste Cali ou encore de la radio RTL. Le principe est simple: deux scènes où alternent des groupes plus ou moins connus sans temps mort, une organisation bien huilée que ce soit côté spectacle (sons, lumière) ou côté pratique (grand parking et navettes jusqu’au château, système de banque qui permet d’échanger ses euros contre des “déferloos” etc…).

Trois soirs de concert en commençant par Suzanne Vega, la convaincante Coeur de pirate, un De palmas version rock, l’indémodable Jacques Dutronc avec Bandera (drapeau corse) dépliée pendant le concert et le super Renan Luce à l’énergie communicative avec ses musiciens déjantés. Tous impeccables en live rien à redire, du spectacle et du plaisir.
Atmosphère différente le deuxième soir, avec le monument Patti Smith au message fort malgré les années qui passent puis le fou furieux Iggy Pop avec les Stooges. En avant les “fucking bonsoir et les fucking merci”! Malgré un son trop fort qui mettait tout au même plan, un show man survolté et néanmoins sympathique qui fait monter son public sur scène et partage avec lui.
Dernier soir avec Saez (mouais, bof en donneur de leçons au peuple de moutons), les légendaires Deep Purple qui sont à la hauteur de leur réputation et semblent prendre autant de plaisir que leur public. Une mention spéciale aux General Elektrics dont le jeu de scène et la production musicales valent le détour. Conclusion avec les Gossip et Beth Ditto, véritable bête de scène, en contraste entre les morceaux où elle se donne à fond et les moments où elle vous parle avec une toute petite voix.
Volontairement ou pas, nous avons loupé les BBbrunes, Pony Pony Run Run, et Izia dont on nous a dit le plus grand bien…
En tout cas, beaucoup de plaisir, du bon temps, des découvertes musicales et bien peu d’heures de sommeil. Exténuée mais ravie l’écrevisse!

Promenade de santé dominicale…

Enfin du moins c’est ce que m’avait annoncé mon cousin qui avait bien voulu se renseigner pour moi (ou se débarasser de moi?). Deux heures de marche annoncées pour grimper jusqu’à la Tour de la Massane. Je commence à m’inquiéter quelques minutes après le début du sentier parce que ça monte, ça monte à nouveau et ça remonte encore. Vous savez le truc où vous vous dites au prochain virage c’est bon, il va y avoir du plat, mais ce plat n’arrive jamais. Tout cela pour apprendre plus tard que sur les 35 premières minutes de balade il y a 550 mètres de dénivelé sur les 700 et quelques de la promenade.
Dur, dur mais après avoir appelé ma mère, soufflé ma race, transpiré comme un porc et au bord du malaise vagal, les efforts en valaient bien la chandelle pour découvrir un panorama qui comprend toute la plaine jusqu’à Port-Vendres, l’Espagne à portée de main et la tour elle-même.

Je vous invite à poursuivre la balade en lisant l’histoire de cette tour sur le lien suivant : cliquez-ici!

La montagne derrière la tour
La plaine à travers les arbres
Vue sur toute la plaine