Trésors d’automne

Arc-en-ciel
Arc-en-ciel à Bocognano

L’automne est toujours l’occasion de découvrir ou de redécouvrir des paysages sous des couleurs chatoyantes. Du vert au jaune ou du jaune au rouge en passant par l’orangé. Les arbres, un peu comme nous d’ailleurs, ne savent plus comment se vêtir en cette période où il ne fait ni totalement chaud, ni totalement froid.
Mais le ciel aussi est indécis. Entre grisaille et belles éclaircies, il peut nous offrir la plus inquiétante tempête et la plus douce accalmie à quelques heures d’intervalles.
C’est la saison intermédiaire. La saison des interrogations et des doutes. On passe d’une phase à l’autre sans vraiment  être décidé.
Parfois alors que le ciel doute encore du temps à présenter et que la terre ne sait quel manteau choisir, un bal de couleur fait son apparition. L’arc-en-ciel apparaît comme la palette d’un peintre qui ne saurait faire son choix. Comme une gamme qui serait présentée à la saison pour choisir son apparence.

Celui-ci s’est présenté à moi aux alentours de Bocognano. Les arbres hésitaient entre le vert et le roux alors qu’un soleil splendide faisait son apparition sous une pluie fine bien décidée à s’installer.

On dit dans les contes de fées qu’aux pieds des arc-en-ciel se trouvent un trésor. Peut-être contient-il les réponses aux questions que l’automne se pose?

M agnifique, M erveilleux, M irifique: M

Cela faisait bien longtemps que j’attendais ce moment. J’avais découvert M avec un album live en 2005 et dès lors je n’avais qu’une envie: le voir en concert. Avec la chance qui me caractérise, la tournée touchait à sa fin à l’époque… Nouvelle tournée annoncée l’été dernier, plus de places pratiquement dès l’ouverture de la vente. Dates rajoutées: même joueur échoue encore. J’écoutais le nouvel album pour me consoler. J’ai d’abord cru à une farce quand sa venue en Corse, et en plus à Ajaccio fut annoncée: c’était trop beau pour être vrai, je continuais même à douter quand j’ai eu les places en poche.
Pourtant le soir du 29 juillet, il était bien là et moi aussi, pas trop loin de la scène, un rêve réalisé. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le jeu en valait la chandelle. Une confirmation pour moi, Matthieu Chedid est bien la personne qui correspond à ma définition d’un artiste: auteur, compositeur, interprète, guitariste original et audacieux, généreux avec son public. De la même manière, le spectacle bien huilé est à la hauteur de mes attentes.
Matthieu entre en scène et effectue sa mue tout au long du concert: perruque en plumes qui rappelle son ancienne coiffure et lunettes en forme d’étoiles au début, il finira le spectacle au naturel, avec un seul chapeau pour artifice, même si une plume l’orne encore. D’autres changements rythment la performance: costumes bien sûr, mais aussi bain de foule et solo guitare pour lui, passage de mains en mains pour le batteur et le guitariste, chorégraphie commune sur “Hold up”, strip tease de son Captain America de jeune frère et jeté de corn flakes sur le morceau du même nom. Des moments plus intimistes aussi quand sa soeur, plume piquée dan les cheveux, se lance dans un scat sur “La bonne étoile” et qu’ils se partagent le morceau: un régal. Un peu plus crâneur le M quand il joue de la guitare avec les dents à la Jimy Hendrix mais la sauce prend. Des instants de partage avec le public aussi: nous faire chanter bien entendu, mais aussi faire pousser jusqu’à 32 cris à l’unisson à plusieurs milliers de personnes. Il s’amuse lui aussi: il taquine ceux qui crient son prénom, demande à tout le parterre de s’asseoir, ou met en scène l’instant où il retire ses lunettes. Il se fait plaisir et c’est communicatif. Communion également avec les chanceux qui monteront sur scène pour danser sur “Amssétou”. Sans parler du petit Axel qu’il installera derrière sa guitare, en se mettant à sa hauteur et en jouant tout en lui montrant le public. Si ce petit garçon ne devient pas musicien… Il paraît qu’il fait pareil dans tous ses spectacles mais le résultat est là. Jusqu’aux rappels où d’abord seul sur l’estrade, il offre un medley de ses titres. J’ai savouré jusqu’à la dernière note.
Enchanté donc, depuis les premiers morceaux de l’album “Mister Mystère” qui ouvrent les hostilités aux remerciements à la fin.
Quelques petites frustrations tout de même: ne pas pouvoir partager un moment avec lui car je suis certain que cet homme gagne à être connu autant que ses créations. Savoir qu’il a fini la soirée dans une boîte ajacienne, à taper le boeuf avec le groupe Notte en fêtant la fin de sa tournée comme il se doit. J’aurais aimé partager cela aussi. Tant pis…
Je terminerais en paraphrasant Matthieu Chedid juste en lui disant: “Merci pour l’alchimie”.

Je vous invite à cliquer-ici pour visionner les photos faites par le journal local

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Direction London : Trucs rigolos

Oui les anglais sont rigolos ou bien nous ne sommes simplement pas habitués:
– dans la rue, on vous indique le côté où il faut regarder, pratique pour le visiteur peu habitué à la conduite à gauche;
– aux passages piétons, pour faire passer le feu au vert, il y a un bouton réservé aux gens à cheval, à leur hauteur;
– les noms choisis pour les restaurants comme Megaro ou la chaîne Zizzi;
– les poubelles pour les cacas de chiens et le monsieur qui torche le derrière de Rex avant d’aller déposer son offrande;
– les animaux bien rangés dans les parcs;
– les canards qui font du tai-chi;
– les taxis noirs, les bus à impériale, les gardes à bonnet poilu, les horse guards, les policiers, les cabines téléphoniques et les boîtes aux lettres rouges…
En bref, moi aussi, “I love London”.

Direction London : Bouffe

Mort au cliché “on mange mal en Angleterre”!
Tout d’abord les chaînes telles que les Prêt à manger proposent d’excellents sandwichs frais et sains ainsi que des salades, des gâteaux, des yaourts ou encore des fruits frais. Mieux que le clown et certainement plus digeste même si le trip écolo, recyclage est un peu lancinant.
A retenir aussi la chaîne Wagamama qui propose des plats japonais: plats de nouilles, riz, soupes, beignets et autres. Du parfum, du goût et de l’exotisme dans l’assiette.
Les pubs ensuite avec de délicieux hamburgers, le traditionnel fish and chips et les pies de toutes sortes avec de la bière bien sûr. Il faut souvent aller commander au comptoir, vous réglez et on vous donne votre numéro de table: amusant.
Enfin, les cuisines internationales sont représentées aussi; nous avons bien mangé chinois et indien à peu de frais.
Miam les cheesecakes à tous les parfums…
Pour finir, je ne suis toujours pas certain d’aimer the english breakfast: tomate, toasts, saucisse, oeuf frit et haricots blancs en sauce…

Direction London : Pubs

Les plus vieux sont préservés et jouent sur leur cachet ancien: bois bruns, miroirs travaillés…On y boit bien entendu et on y trouve une nourriture simple et bonne. Certains proposent également des soirées en proposant différents styles de musique. Je fais ma pub pour les pubs!

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