La tour d’Olmeto… de Monacia

Voilà une petite balade à faire en famille, mais attention, il n’y a pas d’ombre !

Pas de stress ! Si vous décidez de la faire en été, vous aurez de quoi vous rafraîchir tout au long de la promenade.

On démarre sur une plage de sable fin, les pieds barbotants dans une eau turquoise. Bienvenue sur la plage de Furnellu à Monacia-d’Aullène en Corse-du-Sud.

Un peu la flemme…

On a longuement hésité à rester sur la plage… puis finalement, on a continué sur un petit sentier vers l’Est. Nous avons alors pu nous poser sur une autre petite plage, tout aussi belle. Je crois que l’eau y était plus chaude…

Bref, la balade a été un peu retardé par notre flemmardise mais nous nous sommes vite ressaisis et avons relancé notre entreprise vers l’Ouest !

On commence par quitter la plage en prenant le sentier tout indiqué par les panneaux jaunes, direction Tour d’Ulmetu.

Le sentier n’a rien de compliqué, il longe la côte, en s’en écartant un peu plus par moments. De temps à autres, vous verrez de petites bifurcations qui permettent de rejoindre de jolies criques… si, comme nous, la plage ne vous a pas suffisamment rassasié !

Une tour pas comme les autres

En une petite demie-heure on arrive à la tour dite d’Ulmetu, mais qui se trouve en vrai sur la commune de Monacia et pas d’Olmeto comme on pourrait le croire… ah ah.

Elle est assez étrange, car les pierres ne sont pas apparentes. Elle est couverte d’une sorte de crépis et ne possède pas de couronne de mâchicoulis.

On raconte qu’en réalité c’est parce qu’elle a été construite à la fin du XVIe mais pas pour la défense du littoral, comme ses soeurs.

La tour d’Ulmetu a été bâtie dans le cadre de la politique de développement de la pêche du corail ! Elle servait donc a protéger les pêcheurs et,plus généralement, l’économie qui en découlait.

Voilà ce que l’on peut lire sur place

La tour d’Ulmetu fait partie des tours d’époque génoise construites à partir du XVIe siècle et chargées de protéger l’île contre les incursions barbaresques. Elle est de forme ronde et mesure 9m de hauteur.

Son diamètre au sol est de 7,40m et 5,10m au niveau de la terrasse.

Le diamètre de la couronne est de 6,70m.

Le toponyme Ulmetu garde le souvenir d’un ormeau disparu. En contrebas se trouve le site mésolithique de “Canisgionu”. Cette occupation est datée de 8500 avant Jésus-Christ soit il y a environ 11.000 ans.

Ce site a livré un mobilier abondant, composé surtout d’éclats de rhyolithe, de nucleus, de molettes, meules, broyeurs… Il a livré également de nombreuses résines, cela est très rare.

Ce site est également remarquable parce qu’il est à ce jour le seul site mésolithique de plein air. Les autres sites de cette époque fouillés dans l’île sont tous sous-abris.

Il devrait être constitué de plusieurs cabanes dont on devine les fondations installées sur une ancienne dune ; à l’époque, le site était pourtant à 1,5 km de la mer. Les îlots des Moines (i Mònacci) que l’on voit au loin étaient alors de petites collines en bord de mer.

 

En boucle

Après le pique-nique à la tour, on peut continuer vers l’Ouest pour remonter ensuite vers Saparella et faire une boucle.

Il suffira de prendre le premier sentier sur votre droite après la plage.

Vous pouvez également revenir par le même chemin si vous le souhaitez.

Le Monte Cintu par la face Nord

On me l’avait annoncé comme était plus simple que par Lozzi, mais la grimpette du monte Cintu depuis la station de ski d’Asco est coriace et demande beaucoup de persévérance !

Et pourtant, il ne s’agit plus d’une variante mais bien de l’itinéraire normal, récemment modifié, dru GR20. Une section que les marcheur garderont en mémoire, j’en suis certain.

Il y a quelques années, un terrible orage a provoqué une coulée de neige, de pierres et de boue dans le cirque de la solitude, entrainant la mort de plusieurs randonneurs. Depuis le cirque est fermé, et l’itinéraire officiel emprunte la variante qui mène au Cintu.

Tout commence à la station, enfin, au refuge. L’eau y est chaude et les lits nombreux ! De quoi passer une bonne nuit sans puces de lit s’il vous plaît !

Direction le Sud. On suit le balisage rouge et blanc et les panneaux Monte Cintu dans les bois le long du Tighjettu.

Au bout de quelques minutes, le chien se met à l’arrêt ! En suivant l’angle donné par son museau on repère un mouflon sur les hauteurs. Il est encore tôt, le soleil vient de se lever et les ovins n’ont pas encore eu le temps de regagner les hauteurs.

Rapidement, on arrive à la passerelle du Tighjettu. C’est là que ça se complique. L’ascension débute et les chaînes mises en place par les agents du Parc Régional ne sont pas là pour faire jolie…

La première étape est la pointe des éboulis (à 2607 mètres)… la bien nommée…

Sur presque quatre kilomètres nous évoluons dans les éboulis avec un dénivelé très important.

À Bocca Borba, nous avons gravi environs 800 mètres. Plus que 500 mètres pour rejoindre le Cinto.

Pour rejoindre le col des éboulis, on grimpera 450 mètres sur 1 petit kilomètre. Autant vous dire que c’est raide, mais la beauté se mérite et le panorama au col est à couper le souffle…

C’est là qu’on quittera le GR 20 pour suivre les gros points rouges en direction du toit de la Corse.

Sur un parcours cairné un peu technique, on arrive au sommet en 25 minutes. Heureusement, la pause est là. Car les jambes, elles, sont restées coincées dans la montée…

Le retour se fera par le même itinéraire mais cette fois le soleil donnera dans la vallée. On s’amuse à surfer sur les éboulis pour descendre plus vite et une nouvelle fois le chien fait stopper la cadence…

Encore un mouflon. Ou plutôt, une mouflonne, certainement descendue pour boire dans l’eau du ruisseau. Pas le temps de sortir l’appareil que, comme à chaque fois, l’animal prend la fuite et disparaît dans les bois…

Nous, on a rapidement disparu dans nos songes une fois en voiture. Enfin, sauf pour le malheureux qui était au volant.

Encore une fois, vous pourrez retrouver une vidéo sur le site de Corse-Matin.

GRAND FORMAT. Randonnée sur le Monte Cintu depuis Asco

Le plus haut sommet de la montagne Corse, U Monte Cintu, est accessible depuis les vallées du Niolu et de l’Asco. C’est sur ce deuxième itinéraire que nous nous sommes élancés… Cliquez-sur le lien ci-dessous pour lire le reportage. Incontournable, incomparable, inoubliable, autant d’adjectifs qui ressortent des témoignages recueillis sur sentiers qui bordent le Monte Cintu.

Bouillie Bordelaise et Rhune Basque

C’est les vacances !!! Et pour changer d’air j’ai troqué mes montagnes pour la ville… de Bordeaux et la Méditerranée pour l’estuaire de la Gironde.

Je ne connaissais pas cette ville, dont on m’a souvent parlé, et je dois dire que j’ai beaucoup apprécié.

Quelques jours qui sont passés très vite, entre visite des monuments historiques et du patrimoine religieux, le tout à vélo (malgré le froid) et sans oublier de s’en mettre plein le bidon… blurp.

Quelques images de notre arrivée dans la vieille ville…

Nous avons mangé un délicieux poisson au “Petit Commerce“, rue du Parlement Saint-Pierre.

Après quelques flâneries, nous avons pris le vert dans un petit parc (et oui la nature nous manquait déjà) avant de rejoindre les quais.

Prenons un peu de hauteur ! Un peu de dénivelé positif face à la Basilique Saint-Pierre en attaquant l’ascension de la tour du même nom. Elle a longuement servi de musée aux momies… Des corps retrouvés momifiés dans un cimetière voisin qu’on aurai exposé dans la cave de la tour pour les visiteurs. C’est un peu glauque, mais apparemment, certains s’en sont remplis les poches !

Vous n’avez pas le vertige ? Alors c’est parti.

Après ça, un petit repas au “Bocal de Tatie Josée”, un pur délice ! Puis, direction la Cathédrale, histoire de varier un peu nos visites! ah ah ah!

Pour terminer la journée en beauté, rien de mieux qu’un bar à fromages ! C’est “le bistro du fromager” qui nous a ouvert ses portes pour une soirée au top, entre fromages de tous horizons, vin trié sur le volet et charcuterie fine! Miam !

On change d’air

Parce que la ville ça va cinq minutes (et qu’on avait déjà goûté tous les cannelés), nous nous sommes ensuite dirigés plus au Sud, direction les Landes et le Pays Basque.

Parce qu’en Corse, nous le savons mieux que personne, une région se visite par sa montagne, c’est donc tout naturellement que nous avons rejoint la Rhune, par le petit train certes, du Pays Basque.

Une longue ascension à la force de la crémaillère agrémentée de quelques explications sonores, parfois en langue basque, qui nous permet d’admirer, malgré le mauvais temps, la beauté des paysages franco-espagnols.

Après cela, il fallait se réchauffer, direction l’Espagne. Bah quoi ? Au Sud il fait toujours plus chaud non ? Et bien oui ! À Ainhoa nous avons trouvé le soleil et les paysages splendides…

On attrape le soleil et le tire jusqu’à Bayonne. Par pour le jambon, mais pour suivre l’Adour. Ce petit fleuve qui traverse la ville et donne tant de charme aux maisons à colombages.

Mais voilà, les vacances sont terminées et il faut rentrer… Vivement les prochaines 😉

La Paglia Orba dans la brouillard

On y retourne et on ne s’en lasse pas. Pourtant, chaque fois qu’on en redescend on jure à nos jambes que ça sera la dernière mais… la montagne gagne toujours ! Même sur notre volonté.

C’est sous un magnifique soleil d’automne qu’à la fraicheur de la rosée nous nous sommes élancés sur le sentiers au départ du Castel Vergio dans la micro région du Niolu.

Le réveil n’a pas sonné et la soirée de la veille a été arrosée. Nous sommes donc en retard sur le planning prévu pour la journée.

Comme pour le Rotondu ou encore le Senino, nous transportons le matériel vidéo pour la réalisation d’un reportage pour le site Internet de Corse-Matin.

Autant vous dire que les sacs sont lourds mais les images que nous ramènerons sont splendides !

Inutile de vous re-bassiner sur la beauté de cet itinéraire, je vous laisse juger par vous même et regarder la vidéo sur corsematin.com.

Paglia Orba & Capu Tafunatu, frissons garanti

Pour beaucoup, c’est le nom d’un ancien navire de la SNCM, mais pour les amoureux des cimes, c’est l’emblématique sommet en forme de “molaire” du massif du Cintu. Culminant à 2525 mètres d’altitude, la Paglia Orba est un piton rocheux rouge sang faisant face à l’oeil du diable, le Capu Tafunatu.

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Dolmen sur les hauteurs du San Sisto

La Corse regorge de traces encore bien visibles de son histoire. Sites torréens, châteaux ou dolmens sont légions. Mais ce qui est le plus étonnant parfois, c’est les sites où ils sont déposés.

C’est le cas pour un dolmen qui domine toute la vallée de la Gravona. Juste derrière le mont Gozzi, sous la Punta San Sisto, un empilement d’énorme pierres se cache dans les arbousiers.

D’en bas on ne le remarque pas, pourtant le site offre un panorama d’exception, comme toujours !

Un site accessible à tous

Pour s’y rendre, il faudra suivre le sentier du San Sisto depuis bocca di Sarzoggiu à Sarrola-Carcopino.

Le sentier est agréable et accessible à toutes la famille sans difficultés particulières.

La promenade est très vivante au printemps ! Les fleurs du maquis offrent un ballet d’insectes incroyable. Ça virevolte, ça bzzz-bzzz et ça butine tant que ça peut.

Au sommet, le maquis disparait pour laisser place à de la rocaille. Là haut, ce sont les coccinelles qui s’en donnent à cœur-joie. Nous sommes arrivé en pleine séance de reproduction intensive… attention fermez les yeux.

Panoramas

Évidemment, comme tous les points culminants, on en prend plein les mirettes ! Au Sud le Golfe d’Ajaccio et la Gravona qui s’étend sur sa gauche.

À l’Ouest, Calcatoggio et Sagone avec sa sublime plage et son eau turquoise. Au Nord les plus hauts sommets de la barrière montagneuses sont visibles. Qui sait les nommer s’amuser à les repérer.

Un pan d’histoire

Juste avant d’arriver au San Sistu, ou juste après votre départ du sommet si vous revenez par le même itinéraire, vous trouverez un cairn qui nous fait quitter le sentier en direction de la Gravona.

Quelques mètres à peine et on se retrouve au néolithique, ou ce qu’il en reste. Surplombant la vallée et le Monte Gozzi en face, un dolmen est planté là depuis un sacré paquet d’années !

Toujours est-il qui n’a pas bougé, les pierres restent mais les hommes changent.

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