La bergère a bien rentré ses moutons mais a dû être étonnée de voir la pluie transformée en neige. Une neige qui a recouverte presque l’intégralité du territoire insulaire en seulement quelques jours.
Enfin, l’intégralité, j’exagère un peu. Car la région ajaccienne, une fois n’est pas coutume, est restée sous de belles éclaircies et aucun flocon n’a souhaité s’aventurer aux alentours…
Il m’a donc fallu me déplacer dans le centre Corse pour vous ramener quelques photos de ce magnifique manteau blanc. Une fois passé Bocognano, on change de décors, on change de pays et on se croirait en sibérie !
Désolé, le temps n’était pas au beau fixe lors de la prise de ces clichés. Mais je peux vous le dire, malgré la couverture nuageuse, Kallisté s’est tout simplement sublimée en se parant de blanc.
Vous en conviendrez, l’île est toujours aussi belle. On s’amuse à essayer de reconnaître les villages, les routes et les chemins que l’on connaît. Ou plutôt que l’on croit connaître car lorsqu’ils ne sont plus verts on est perdus.
C’est drôle comme on connaît mal les endroits qu’on a le plus fréquenté… Bizarrement malgré avoir passé toutes mes vacances d’enfant dans la région de Collioure, je n’avais jamais réellement visité la ville.
Ce n’est pas vraiment chose faite, mais j’ai pris cette fois le temps de parcourir, l’oeil aux aguets, les ruelles de la vieille ville, de la place jusqu’à la plage. J’ai même, pour la première fois, mis les pieds dans le château royal !
Bref, un petit retour dans les ruelles de l’enfance, où sous mes pas des centaines de claquettes ont rendu l’âme et où je me suis égratigné un nombre incalculable de genoux… Continuer à lire “Passage à Collioure”→
Il fut un temps pas si lointain où marcher d’un village à l’autre n’était pas qu’un passe temps. Beaucoup des sentiers que l’on emprunte dans les plaines sont les restes de ces chemins, parfois muletiers, créés pour des raisons souvent économiques et commerciales.
Aujourd’hui la route remplace la plupart de ces sentiers dont les secrets (architecturaux) disparaissent doucement, oubliés. Pourtant nos ancêtres avaient su s’adapter au paysage et aménager comme il se doit les chemins pour rendre plus simple leurs déplacements.
Les villages de la haute Gravona étaient tous reliés par des sentiers dont la plupart sont toujours existants ! Entre Peri et Carbuccia, Carbuccia et Ucciani, Ucciani et Tavera, Tavera et Bocognano… C’est sur ce dernier que je me suis rendu dernièrement un peu par hasard.
Vous savez, ces journées où vous préféreriez pantoufler à la maison malgré le rayon de soleil, mais votre raison vous chuchote toutes les deux minutes “sors”… “sors”… “sors”… de manière incessante… “sors”… Vous finissez par abdiquer, mais sans aller trop loin !
Et là, c’est la surprise. Si le choix du sentier n’était qu’un prétexte, je suis bien content de l’avoir découvert. Il offre en effet de beaux panoramas sur la haute Gravona et longe les vestiges d’une économie locale disparue. Des murs, des maisons, des terrasses cultivées, et même, une ancienne gare, aujourd’hui en ruine. Plus personne ne devait s’aventurer dans le secteur pour travailler…
Depuis la gare, nous pouvons longer la voie de chemin de fer et découvrir un pont aux proportions impressionnantes. Chapeau aux bâtisseurs des chemins de fer de la Corse qui, dans les années 1900, ont réalisé des prouesses techniques pour qu’enfin Bastia et Ajaccio soient accessibles par la voie ferrée.
Plus loin, entre les exploitations porcines, se trouve un pont de singe, qui ne doit pas être si vieux, mais qui fera le plaisir des enfants (et des grands ?).
Le petit plus, si vous ne l’avez toujours vu, ou si vous ne pouvez vous en lasser, le sentier se termine non loin du départ pour la cascade du voile de la mariée. Allez y jeter un oeil, histoire de mesurer le débit !
Le Cantal, 150 000 habitants, 300 000 vaches. Le tout bâti sur les restes de ce qui fut le plus grand volcan d’Europe.
Peut-être un résumé trop simple ? Oui mais le Cantal c’est ça ! Du bonheur pour les papilles, de l’inoubliable pour les yeux et de la chaleur dans le cœur. Voilà ce qui ressort après six jours sur le GR 400 à la découverte de l’Auvergne.
Aller hop, on est parti !
Qui avait mesuré 10 km ?!
Après cinq heures de route et une nuit à l’hôtel Bellevue ; qui portait bien son nom puisqu’il offrait une vue sur le lac de Laveissière, un petit village du Cantal ; je me suis mis en route, enfin… plutôt en marche, pour mon périple.
Sur la route, c’est pas très engageant
Dans Laveissière
L’église de Laveissière
Où j’ai mangé le soir !
Lac de Laveissière
Lac de Laveissière
Vue sur mon hôtel
Lac de Laveissière
Le Cantal est rempli de ces bestioles ! Attention où vous mettez les pieds
Autour du lac de Laveissière
Autour du lac de Laveissière
Vue sur l’église de Laveissière
Autour du village
Une fontaine à Laveissière
Une maison à Laveissière
Dans Laveissière
A l’auberge du cheval blanc
Un bon plateau!
J’ai faim !
Truffade au jambon de pays… miam !
Vue de la chambre d’hôtel sur le lac de Laveissière
“Casa popo”, une maison construite à moitié sous un rocher
“Casa popo”, une maison construite à moitié sous un rocher
7 heures tapantes, je claque (doucement quand même, les gens dorment) la porte de l’hôtel et je commence l’ascension des 10 petits kilomètres qui me mèneront à Le Clau pour la nuit prochaine.
Malgré mon bac S et le soit-disant niveau de mathématique nécessaire à son obtention je crois que je ne sais pas me servir d’une règle… Sur la carte, j’avais mesuré une dizaine de kilomètres pour cette étape, mais en réalité c’est bien plus de 26 kilomètres que j’ai dû effectuer !
Bon, certes, je me suis rallongé un peu, par ci par là, pour profiter des points d’intérêts, comme la Roche percée par exemple, mais quand même ! Et je ne parle pas des 1680 mètres de dénivelé positif… Heureusement, malgré les nuages bas, le temps est resté sec et j’ai vraiment pu profiter de la journée, des paysages et du panorama.
Du silène vulgaire
Premiers autochtones dans le brouillard
Hey ! Salut !
Je progresse dans les bois
Une jolie fleur dont j’ignore le nom
Du Lupins
Un escargot
Une jolie fleur que je ne connais pas
Le village de Laveissière
Un Pinson des arbres
Une limace
Gentiane jaune
Du genêt
Vue sur la plaine
En direction de Laveissière
La roche percée de Laveissière
Dans la roche percée
On peut passer d’un étage à l’autre
Tout est aménagé
Dans la roche percée
Cet habitat troglodyte a été habité de tout temps
Un nid dans la grotte
Vue depuis le fond du rez-de-chaussée de la grotte
Le propriétaire du nid
Enfin… sauf sur le Puy Mary, point clé de la journée. Que dis-je !? La concrétisation d’heures de marche ! Récompense tant attendue… mais non. Arrivée au sommet à 1783 mètres, un nuage qui ne savait pas trop quoi faire d’autre de sa petite vie de nuage, a décidé de camper là un moment… Le panorama est donc resté blanc, humide et froid… bon ben on y reviendra une prochaine fois ?
On grimpe dans l’herbe
Un joli papillon
Vers une bergerie en ruine
Buron de Peyre Gari
Meuuuuh
Vue vers l’Est
Le puy de Seycheuse
Le puy de Seycheuse
Sur le Puy de Seycheuse
Sur le Puy de Seycheuse
Panorama vers le Puy Peyre Arse
Vue sur des vacheries en ruines
Des pâturages
Une Orchis tacheté
Un traquet motteux ?
Vue ver le bec de l’aigle
Panorama sur Le Liorant
Balisage d’un trail
Sur le bec de l’aigle
Le Puy Griou
Vers le Téton de Vénus
Pédiculaire feuillée
Le téton de Vénus
Renouée bistorte
Vers le bec de l’aigle
Vue sur le buron Meije Costes
Vers le Puy Bataillouse
Vue du col de Rombière
Vue sur le Puy Peyre Arse
Vue sur le Puy Peyre Arse
La vallée de la Jordanne
Le Puy Mary est dans le brouillard
Des escalier pour arriver au sommet
La brèche de Rolland
On monte sur le Puy Mary !
Panorama depuis la brèche de Rolland
Je monte sur le Puy Mary
Et là, dans le brouillard, un mec descend du Puy Mary avec son vélo sur l’épaule…
Bientôt au sommet du Puy Mary
Au sommet du Puy Mary (1783m)
Au sommet du Puy Mary (1783m)
De l’autre côté, c’est aménagé…
Myosotis alpestre
Arrivée au Pas de Peyrol
Arrivé au refuge du Buron d’Eylac, j’ai bien cru avoir oublié mes jambes sur le Puy Mary et mes pieds sur le sentier. Mais après quelques heures de repos, les muscles se sont décontractés… pfiou ! Il reste 5 jours…
Si vous cherchiez la date, laissez tomber le calendrier, la fête à la grenouille tombe le 16 juin. C’est officiel ! Réveillé à l’aube par les ronflements d’un randonneur arrivé tardivement (peut-être qu’il avait lui aussi mesuré 10 km…), je décide de quitter le refuge pour entamer ma journée. Je m’étire, je baille, je refais mon paquetage et j’ouvre la porte. Mince.
J’avais, cette fois, bien mesuré 21 kilomètres, mais je n’avais pas estimé les hectolitres de pluies battantes. Finalement, bien emmitouflé, je prend le départ. La journée est vite résumée… Brouillard et pluie. Aucun point de vue. Aucune rencontre. Des chaussettes trempées et un parcours écourté à 11 kilomètres.
Le reste de la journée ? Et bien, après un déjeuner gargantuesque, j’ai profité de l’hôtel (Aux Genêts d’Or) pour me faire une bonne petite sieste… d’une après-midi ! Le tout avant d’aller goûter à environs la totalité des fromages auvergnats…
Finalement, la journée n’est pas perdue !
Au col, il fait moche…
Un bon résumé de la journée…
Sur le Puy Chavaroche
Sur le crête
Sur le crête
Derrière le Cassaïre
Autour du Puy Chavaroche
Vue sur la vallée de Mandailles
On redescend sur Mandailles
Joli panorama
Il y a plein de genêts
Une vache de Salers sous la pluie
Il y a de la digitale partout
En descendant sur Mandailles
En descendant sur Mandailles
En descendant sur Mandailles
Dans Mandailles
Dans Mandailles
Dans Mandailles
Dans Mandailles
Une bonne bière !
Un pot au feu auvergnat !
L’entrée, je ne sais plus le nom mais c’est bon !
Une bonne bière !
Une entrecôte à la gentiane
Un tout petit plateau de fromages
Vue de la fenêtre
Panorama !!!!
Enfin ! Le soleil a rangé sa timidité et les nuages sont partis bronzer ailleurs. Pour le troisième jour, j’ai décidé d’optimiser la journée. Premier jour de beau temps, il faut en profiter. Plutôt que de suivre le GR en direction de Thiezac, ma prochaine étape, je prend la direction du Sud pour rejoindre un sentier de randonnée découvert sur la carte.
Mandailles, sous le soleil cette fois
La mairie de Mandailles
Vue sur Cabrespine
Une jolie fleur
Des fraises sauvages
Saint-Julien de Jordanne
Saint-Julien de Jordanne
Saint-Julien de Jordanne
Des fruits?
Le pont de Saint Julien
Dans l’église de Saint-Julien de Jordanne
Vue sur la vallée
Vue sur le rocher de Combières
Un petit banc face à un panorama de fou
Panorama sur les hauteurs
Un buron en chemin
L’oratoire de Notre-Dame des Méringes
De l’amadou partout
Dans la forêt de Mandailles
Dans la forêt de Mandailles
Un près
Un près
Meuuuuh
Au bout du tunnel vert
Un jardin
C’est par là
La porte d’un buron
Au milieu des paturages
Un petit pont de bois sans noisettes
Un buron sur le chemin
Papillon Gazé
Au revoir la vallée de la Jordanne
Un chardon
Dans les bois
J’arrive a col du Perthus
J’arrive a col du Perthus
De quoi se perdre un peu dans les forêts du coin et d’ajouter quelques points d’intérêts supplémentaires à la sortie. Au final, je me suis bel et bien perdu. Mais ce n’est pas de ma faute, à ma décharge le sentier a été modifié sur le terrain, mais pas sur la carte. J’ai un peu tâtonné, mais finalement j’ai retrouvé l’ancien chemin… enfin celui de la carte !
Après une petite sieste au col du Pertus; écourtée par une procession de vaches dont le parcours passait, visiblement, pile à l’endroit où j’avais fermé les yeux; j’ai effectué la montée de l’Élancèze, le sommet du jour qui culmine à 1571 mètres. Enfin un panorama sans brouillard !
Je suis le maître du monde !!!!!!!!!
Piège à loup oO
Une belle fleur
En montant à l’Elancèze
En face l’Elancèze (1571m)
Vue sur l’Elancèze
Sur l’Elancèze (1571m)
Sur l’Elancèze (1571m)
L’Elancèze
Zoom sur le Puy Chavaroche
Zoom sur le Puy Griou
Zoom sur le Plomb du Cantal
Zoom sur le Puy Mary
Zoom sur le brèche de Rolland
Zoom sur le Puy Peyre Arse
Zoom sur le bec de l’aigle
Vue sur Mandailles
Une chenille
On continue sur la crête
Un papillon Vulcain
Un petit oiseau
C’est quand même vert
On marche sur la crête
J’arrive a col du Perthus
Au sommet, la vue est magnifique et le silence apaisant, malgré les entre-coupures de passages d’avions de chasse et le meuglement des vaches. Car sachez le, dans le Cantal, où que vous alliez, il y aura des vaches. C’est le secret d’un bon fromage !
Au milieu de pâturages gigantesques je redescends, en esquivant les vaches, toujours, sur Thiezac, à l’hôtel de Casteltinet. Surtout n’oubliez pas de saluer l’archange Saint-Michel qui perche sur l’Hermite du XIXe…
En direction de Thiezac
Vacherie de la Poche
En descendant sur Thiezac
Des lupins partout
Meuuuuh
Sur le chemin
Gîte du Clos
Un arbre à randonneurs?
Vue sur le chaos de Casteltinet
Sur la route
Un joli papillon Vulcain
De la vesce ?
Dans les pâturages
Salut Saint-Mich-MIch
Thiezac
Statue de Saint-Michel
Grotte des Ermites
Grotte des Ermites
Notre Dame des Consolations
Notre Dame des Consolations
Notre Dame des Consolations
Un banc vue sur Thiezac
Un canal qui descend sur Thiezac
A Thiezac
A Thiezac
A Thiezac
A Thiezac
A Thiezac
Dans l’église de Thiezac
Dans l’église de Thiezac
A Thiezac
A Thiezac
A Thiezac
Sur le toit du Cantal
Bonne nouvelle ! Je ne suis plus seul dans mon périple. Mon père m’a rejoint pour les trois jours qui suivent. Le pauvre… il arrive pour la journée la plus difficile… il ne faut pas lui dire, chuuut !
Au programme, 28 kilomètres sur 1200 mètres de dénivelé positif. Mais en fait, 23 kilomètres de montée pour 5 kilomètres de descente. Pour résumer, on a monté toute la journée. Mais quelle journée !
Après avoir passé la porte du Lion, une énorme arche de pierre, contourné le Chaos du Casteltinet (un amas de roches), et évité un troupeau de vaches qui prenait la fraîche sous une cascade sur le sentier, nous arrivons à quelque chose, je crois, de totalement typique.
Petit coin pique nique à Thiezac
Le toit des maisons
Vue sur la Cère
Panorama sur Thiezac
Au revoir Thiezac
Dans la forêt de Thiezac
Dans la forêt de Thiezac
La porte du Lion
La porte du Lion
Passages sur le GR
Une percée dans la forêt
A la fraîche dans la cascade
La veille, on était en face
Sur les sentiers du GR
Attention ! Taureau méchant !
Un pâturage
On longe la barrière pour monter
Dans la forêt de Thiezac
Un panneau «Attention taureau méchant» nous barre la route. Alors si chez nous c’est plutôt aux chiens que l’on attribue cet adjectif, là bas, il est coutume, enfin il semblerait, de l’attribuer à l’entrée des pâturages pour les bovidés de mauvaise humeur. Prudemment, nous avons continué notre ascension.
Après une bonne montée, on arrive en bas du plateau, pour suivre jusqu’au sommet du Plomb du Cantal, à 1855 mètres, l’ancienne voie romaine. Bon… soit, il reste plus d’herbe que de pierres, mais tout de même, les vestiges laissent sans voix. Et les troupeaux de génisses (encore !) qui nous barrent le passage également.
Le Plomb nous a plombé, tellement qu’à sont pied nous avons hésité avant de monter. Le panorama est époustouflant, on observe assez aisément la caldeira de l’ancien volcan dont le diamètre était de 50 à 70 kilomètres… quand même… ça en fait de l’herbe à brouter !
Une jolie fleur
C’est vert ici
Arrivée sur le plateau
Sur le plateau
C’est fleurit
Le plateau avec l’ancienne voie romaine
Tout droit vers le Plomb !
Des VTTistes qui descendent du Plomb
C’est vert, quand même
Panorama sur la vallée
Quelques hectares de pâturages…
Les ruines d’une chapelle
C’est fleurit
Sur l’ancienne voie romaine
Sur l’ancienne voie romaine
Au col de la Chèvre à 1618 mètres
Restes de l’ancienne voie romaine
Le Plomb est tout au fond
Piou piou !
Trèfle des Alpes
Le sentier vers le Plomb du Cantal
Vue sur le Puy de la Cède
L’Arpon du Diable
On arrive au Plomb du Cantal
L’Arpon du diable au fond
Vue sur le Puy Griou
Le Plomb du Cantal est caché derrière
Trolle d’Europe
Panorama sur le sommet du Plomb du Cantal
Panorama sur le sommet du Plomb du Cantal
La station de ski du Plomb
Panorama sur le sommet du Plomb du Cantal
Au sommet du Plomb du Cantal
Depuis le sommet du Plomb du Cantal
Vue sur l’Arpon du Diable
Descente sur le col de Prat de Bouc
Vue sur le Plomb du Cantal
Ca descent
C’est bon? On est bien sur le GR ?
Des vacheries en ruines
Le col de Prat de Bouc
Un ruisseau près du col
Pour la descente sur Albepierre, au très accueillant gîte de La Belle Arverne, que je vous recommande, j’ai décidé de quitter une nouvelle fois le GR, pour suivre un sentier parsemé de cascades. Bon. C’est beau, certes, mais j’ai mal aux pieds alors soyons brefs.
Ca butine sec
Un petit pont de bois
Une cascade
Sur le chemin d’Albepierre
Sur le chemin d’Albepierre
Cascade des Vergnes
Un petit pont
Encore une cascade
Albepierre
Dans la Belle Arverne
Aujourd’hui on se repose… enfin presque
Après un petit déjeuné tardif, on rechausse douloureusement les montantes. Au programme, dix petits kilomètres en direction de Murat, le village limitrophe.
Au départ, on s’engage vers le plus haut hameau d’Albepierre, la Molède, avant d’entrer dans les bois et de rejoindre en une petite heure les abords de Murat. Mais avant de changer de commune, on sort des bois dans le hameau de Bredon, au niveau d’une église romane construite sur un belvédère : l’église Saint-Pierre, dont la construction aurait débuté au XIe siècle.
Un âne à Albepierre
Ciao ciao Albepierre
Ciao ciao Albepierre
Des croix en pierres un peu partout
On traverse la rivière
Des brebis
Des brebis
La Molède à Albepierre
Un arbre dans le cheminée
En chemin pour Murat
La forêt est magnifique
La forêt est magnifique
Des champignons de printemps
Un Tircis
Sur le chemin
Un château et la Chapelle Saint-Antoine au fond
Un escargot
Une fontaine à Bredon
A Bredon
Un Moineau friquet ?
Une jolie petite maison à Bredon
Eglise romane de Bredon (XIIe siècle)
Cimetière de Bredon
Ce n’est pas tout, mais les vieilles pierres, ça creuse ! Direction la cité médiévale (Murat) pour un repas des plus gastronomique : burger au bœuf de Salers et au cantal au Bar du Palais. Miam un régal !
A Murat
A Murat
A Murat
Ca c’est un bon burger !
Une corne de Murat
Murat
L’église de Murat
Murat
L’église de Murat
L’église de Murat
La maison des Templiers
Le signe des Templiers au dessus du porche
On pensait la journée terminée, mais finalement, la chapelle Saint-Antoine et le rocher de Bonnevie avec sa statue de Notre-Dame des oliviers, nous ont bien tentés. Le ventre plein, c’est reparti pour la visite.
Finalement, d’une chapelle à une autre, nous avons doublé notre parcours. L’arrivée à la Porte du Barry a été un soulagement pour nos ampoules ! Une bonne truffade avant d’aller au lit… Bah quoi ? Le burger était déjà loin…
Sur les hauteurs de Murat
En direction de Chastel-sur-Murat
A Chastel-sur-Murat
On monte à la Chapelle Saint-Antoine
On monte à la Chapelle Saint-Antoine
Vue sur Chastel-sur-Murat
Chapelle Saint-Antoine
Chapelle Saint-Antoine
Chapelle Saint-Antoine
Chapelle Saint-Antoine
Vue depuis la cloche
Le toit de la chapelle Saint-Antoine
Chapelle Saint-Antoine
Dans la Chapelle Saint-Antoine
Dans la Chapelle Saint-Antoine
Des fresques dans la chapelle Saint-Antoine
Un coq bien français !
Au revoir Chastel-sur-Murat
On redescend sur Murat
La roche est volcanique
Le long des près
Le rocher de Bonnevie
Le rocher de Bonnevie
Vue sur Murat
La chapelle Saint-Antoine, perchée sur son promontoire
Le seul lézard en 6 jours !
La boucle est bouclée
Dernier jour.
Au vu du nombre d’heures de route, on part à l’aube. Un peu avant sept heures, les sacs à dos sont sur les épaules et les jambes s’activent, alors que les yeux sont toujours fermés.
Il faut rentrer sur Laveissière. L’étape est minuscule (7 kilomètres) et rien sur le trajets, mis à part les panoramas et la beauté de la région, n’est à noter sur la carte.
Départ de Murat
La forêt est magnifique
Un château en chemin
Un château en chemin
Un énorme pin dans le parc du château
Un pont
Des vaches à l’ombre de la montagne de la chapelle Saint Antoine
Le chemin serpente dans les pâturages
Au loin, le rocher de Bonnevie
Petit chemin sous les arbres
On approche de Laveissière
Une drôle de plante
Vue sur Laveissière
Le sentier qui descend sur Laveissière
Laveissière
La casa popo !
La casa popo !
L’église de Laveissière
Toute fois, belle surprise. À croire qu’il faut attendre le dernier jour pour être récompensé. Un renard est venu montrer le bout de son museau avant de prendre la fuite. Un peu plus loin, c’est une biche que nous avons croisée au détour d’un virage sur le sentier. Très vite, elle aussi, a pris la fuite dans les pâturages.
C’est certainement notre odeur, après six jours de marche, qui a dû les faire fuir… je ne vois pas d’autres explications.
Quoi de mieux qu’un petit bain après une promenade ? Même toute petite ?
Au golfe de Lava, près d’Ajaccio, se trouve une plage magnifique, appréciée par beau temps mais crainte par jours de vent en raison de son exposition. Au nord de la plage, un petit sentier côtier permet de rejoindre les ruines de la tour de Pelusella, du même nom que la pointe où elle se trouve.
Tout en corniche au dessus des rochers côtiers, le sentier, par endroit assez étroit, nous offre des senteurs incroyables. Les embruns de la mer et les parfums des plantes du maquis se mélangent pour notre plaisir.
Sur la fin, on grimpe doucement vers les ruines de la tour de Pelusella. Nous, on a choisi de pique-niquer au sommet… enfin, en haut du tas de cailloux.
Pour nous dégourdir après cette longue longue longue randonnée de 30 minutes, nous avons plongés nos petons dans les eaux froides du golfe. Voir même un peu plus que les petons. Il fallait au moins ça pour s’en remettre !